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fne - Page 16

  • Suspension nationale du métam-sodium : une première étape vers la sortie des pesticides

    Au journal officiel de ce jour un arrêté interministériel suspend l’utilisation des pesticides à base de Métam-sodium jusqu’au 31 janvier 2019, dans l’attente des résultats de la réévaluation de son autorisation par l’ANSES. France Nature Environnement et la Sauvegarde de l’Anjou saluent cette annonce favorable à la protection de la santé et de l’environnement et appellent à une révolution des systèmes de production intensifs du maraichage, en particulier du secteur de la mâche.

    Un pesticide hautement nuisible à la santé humaine et l’environnement

    Par trois reprises fin septembre et début octobre, des intoxications de travailleurs agricoles, de lycéens et de riverains d’exploitations maraichères ont eu lieu en Maine-et-Loire, rendant même nécessaire l’hospitalisation d’une vingtaine de personnes. La cause de ces incidents est l’utilisation du Métam-sodium, pesticide extrêmement puissant qui est employé dans le cadre de la culture de la mâche. La Sauvegarde de l’Anjou, fédération départementale membre du mouvement France Nature Environnement,  a porté plainte afin de faire la lumière sur les dysfonctionnements particulièrement inquiétants pour la population.

    « La répétition de ces intoxications à un intervalle si court montre les difficultés à maitriser les effets de cette substance volatile, dont les effets délétères pour l’homme et son environnement sont documentés de longue date  » explique Yves Lepage, président de la Sauvegarde de l’Anjou.

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  • Caussade : on prend Sivens et on recommence

    Cet été, la préfecture du Lot-et-Garonne a donné son feu vert à la construction d’un nouveau barrage d’irrigation en travers d'une rivière sur le bassin versant du Tolzac, affluent de la Garonne, à la plus grande surprise de France Nature Environnement, la fédération SEPANSO Aquitaine et la SEPANLOG 47. Ce projet coûteux et destructeur de biodiversité, qui ne constitue en rien une solution durable pour l’agriculture, avait pourtant reçu de nombreux avis défavorables. France Nature Environnement et la SEPANSO saisissent donc le tribunal administratif de Bordeaux.

    Nouveau passage en force pour un projet de barrage illégal et destructeur

    Après le drame de Sivens, l’Etat avait déclaré que tout nouveau projet de barrage ou de retenue d’eau devait s’inscrire au sein d’un projet de territoire, soit être co-construit avec l’ensemble des acteurs concernés, pour que les projets autorisés répondent réellement à l’intérêt général.

    Mais le jeu de la démocratie et du respect de l’ensemble des usagers n’a une fois de plus pas été respecté. Nos associations territoriales déplorent un manque de courage politique de la préfète du Lot-et-Garonne qui, en dehors de tout projet de territoire et en contradiction totale avec les objectifs du SDAGE Adour Garonne, autorise une retenue surdimensionnée et des prélèvements supplémentaires dans un bassin versant déjà déficitaire.

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  • Demandez l’arrêt du piégeage des petits oiseaux pour les « chasses traditionnelles »

    Communiqué de FNE

    Le ministère de la transition écologique et solidaire a ouvert trois consultations publiques concernant les autorisations de capture de petits oiseaux, par dérogation, dans le cadre de « chasses traditionnelles ». Afin d'inciter le gouvernement à mettre fin à ces dérogations, France Nature Environnement vous invite à vous mobiliser jusqu'au 14 août.

    Pourquoi faut-il se mobiliser en faveur de ces oiseaux ?

    Plusieurs espèces concernées par ces chasses traditionnelles sont des espèces menacées : l’alouette des champs et le vanneau huppé sont classés sur la liste rouge française, en raison du déclin continu de leurs effectifs depuis plusieurs années.

    Ces méthodes de chasse dites « traditionnelles » n’ont plus de raison d’être aujourd’hui. Certaines sont particulièrement cruelles et non sélectives, comme le piégeage à la glu qui entraîne stress et blessures chez les oiseaux capturés. Les matoles, utilisées pour les alouettes, capturent aussi des petits passereaux protégés et alimentent le braconnage.

    Les quotas prévus sont très largement surévalués : entre trois fois et dix fois les prélèvements de la saison 2017-18 !

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  • L'usage de pesticides en agriculture a augmenté de 12,4 %

    Communiqué de FNE le 27.07.2018

    Les chiffres 2016-2017 sur l’évolution de la consommation des pesticides de l’agriculture française ont enfin été rendus publics : ils indiquent une augmentation de 12,4% par rapport à 2009. Pour France Nature Environnement, c’est un constat d’échec : les plans Ecophyto successifs lancés depuis 2008, dont l’objectif initial était de réduire de 50% l’usage des pesticides pour 2018, se sont avérés inefficaces. Pour redresser la barre, le Ministre de l’Agriculture a annoncé le plan Ecophyto 2+, la sortie du glyphosate en 3 ans et l’interdiction des néonicotinoïdes. Cela suffira-t-il ?

    L’urgence est là. Les conséquences d’une utilisation massive des pesticides sont bel et bien identifiées, les indicateurs sont tous au rouge : impact de plus en plus avéré sur la santé des consommateurs et des agriculteurs, déclin de la biodiversité[1], dégradation des écosystèmes, pollution de l’eau[2] et de l’air, etc. Pourtant, l’utilisation de pesticides continue d’augmenter.

    Pour Claudine Joly, en charge des questions pesticides à France Nature Environnemen: « malgré les dizaines de millions d’euros d’argent public dépensés dans le cadre d’Ecophyto tous les ans, l’agriculture française n’arrive pas à se libérer de son usage excessif de pesticides. Le constat est sans appel, les objectifs, déjà repoussés, de réduction des pesticides de 50% en 2025 s’éloignent un peu plus. L’outil Ecophyto est intéressant mais la sortie des pesticides ne se fera pas sans l’activation d’autres leviers économiques et règlementaires nécessaires pour obtenir une mobilisation de l’ensemble de la profession ».

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  • Boues rouges : Alteo enfin contraint de respecter les normes

    Pendant plus de 60 ans, la production d’alumine à Gardanne s’est accompagnée du rejet de plus de 20 millions de tonnes de boues rouges, puis de liquide, dans la Méditerranée. Aujourd’hui, la justice a contraint Alteo à respecter les normes, alors qu’ils bénéficiaient d’une dérogation depuis décembre 2015. France Nature Environnement et ses fédérations régionale et départementale saluent cette décision qui va dans le sens de la protection de la biodiversité rare du Parc National des Calanques.

    Une victoire pour la mer Méditerranée et sa biodiversité

    Aujourd’hui, le tribunal administratif de Marseille vient de donner raison à France Nature Environnement, ses fédérations régionale et départementale ainsi que d’autres associations en imposant à Alteo une mise aux normes du rejet liquide envoyé par 300 mètres de fond dans la Méditerranée, au plus tard avant le 31 décembre 2019. Un traitement complémentaire des rejets en mer sera ainsi mis en place très rapidement par Alteo, permettant d’atteindre une qualité des eaux conformes aux normes en vigueur. Dans ce nouveau contexte, le mouvement France Nature Environnement demande également l’arrêt total du rejet des effluents liquides en mer dans la zone cœur du Parc National des Calanques par une réutilisation de ces eaux dans le procédé industriel et/ ou par leur envoi en station d’épuration.

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  • Demandez un moratoire de cinq ans sur la chasse de deux oiseaux menacés

    Le ministère de la transition écologique et solidaire a ouvert une consultation publique concernant le renouvellement des moratoires sur la chasse de deux oiseaux menacés, le courlis cendré et la barge à queue noire. Afin d'inciter le gouvernement à suspendre leur chasse pendant au moins 5 ans, France Nature Environnement vous invite à vous mobiliser jusqu'au 31 juillet.

    Pourquoi faut-il se mobiliser en faveur de ces deux oiseaux ?

    Le courlis cendré et la barge à queue noire sont menacés au niveau mondial : ils sont classés sur la Liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature, indicateur largement reconnu au plan scientifique qui évalue le risque d’extinction des espèces à court et moyen terme. Ces oiseaux sont encore plus menacés au niveau national puisque la Liste rouge française les a classés comme « vulnérables ».

    Chez tous nos voisins européens, ces deux oiseaux sont protégés. La France est le dernier pays d’Europe où la barge à queue noire et le courlis cendré sont encore chassables. De plus, les accords internationaux sur les oiseaux migrateurs, signés par la France, prévoient que ces espèces ne doivent pas être chassées. Bien des raisons qui poussent France Nature Environnement à militer pour la suspension de leur chasse pour obtenir à terme leur stricte protection.

    Vous aussi vous souhaitez obtenir cette suspension de la chasse ? Dites-le au gouvernement à l'occasion de la consultation publique.

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  • Révélations inquiétantes sur la pollution de Sanofi à Lacq

    Pointée du doigt il y a quelques années lors du scandale de la Dépakine*, l’entreprise Sanofi fait de nouveau parler d’elle. Cette-fois, ce sont les colonnes de son site chimique de Mourenx, dans le bassin industriel de Lacq, qui posent question : un rapport met en évidence des rejets de matières dangereuses à des taux astronomiques, bien loin des seuils autorisés. La santé des riverains est directement menacée, tout comme l’environnement. France Nature Environnement et la Sepanso 64 demandent l’arrêt immédiat des pollutions, quitte à envisager la fermeture administrative du site

    Pollution massive de l’air et manquements graves de l’industriel

    Le bassin industriel de Lacq regroupe des industries chimiques, dont une vingtaine d’installations Seveso qui émettent plus de 140 polluants dans l’air. Sanofi, premier industriel à s’être implanté sur la plateforme de Mourenx dès sa création en 1975, a l’autorisation de rejeter 5 composés organiques volatils (bromopropane, toluène, isopropanol, valéonitrile et propène) dans l’air dans la limite globale de 110 mg/m3. Or, il en émet en réalité 770 000 mg/m3… soit 7 000 fois plus que la norme autorisée.

    Parmi ces 5 substances, le bromopropane, qui entre dans la fabrication du Valporate de Sodium (Dépakine), se démarque dangereusement. Sa valeur limite d’émission est fixée à 2mg/m3, mais en octobre dernier ce sont 180 000 mg/m3 qui ont été envoyés dans l’air. La situation a empiré en mars, avec un rejet de 380 000 mg/m3. Ces deux contrôles ponctuels ont révélé un dépassement de 90 000 fois et 190 000 fois la norme sur deux colonnes d’abattages (qui traitent les gaz avant de les rejeter dans l’air).

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