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fne - Page 18

  • Révélations inquiétantes sur la pollution de Sanofi à Lacq

    Pointée du doigt il y a quelques années lors du scandale de la Dépakine*, l’entreprise Sanofi fait de nouveau parler d’elle. Cette-fois, ce sont les colonnes de son site chimique de Mourenx, dans le bassin industriel de Lacq, qui posent question : un rapport met en évidence des rejets de matières dangereuses à des taux astronomiques, bien loin des seuils autorisés. La santé des riverains est directement menacée, tout comme l’environnement. France Nature Environnement et la Sepanso 64 demandent l’arrêt immédiat des pollutions, quitte à envisager la fermeture administrative du site

    Pollution massive de l’air et manquements graves de l’industriel

    Le bassin industriel de Lacq regroupe des industries chimiques, dont une vingtaine d’installations Seveso qui émettent plus de 140 polluants dans l’air. Sanofi, premier industriel à s’être implanté sur la plateforme de Mourenx dès sa création en 1975, a l’autorisation de rejeter 5 composés organiques volatils (bromopropane, toluène, isopropanol, valéonitrile et propène) dans l’air dans la limite globale de 110 mg/m3. Or, il en émet en réalité 770 000 mg/m3… soit 7 000 fois plus que la norme autorisée.

    Parmi ces 5 substances, le bromopropane, qui entre dans la fabrication du Valporate de Sodium (Dépakine), se démarque dangereusement. Sa valeur limite d’émission est fixée à 2mg/m3, mais en octobre dernier ce sont 180 000 mg/m3 qui ont été envoyés dans l’air. La situation a empiré en mars, avec un rejet de 380 000 mg/m3. Ces deux contrôles ponctuels ont révélé un dépassement de 90 000 fois et 190 000 fois la norme sur deux colonnes d’abattages (qui traitent les gaz avant de les rejeter dans l’air).

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  • Avenir de l’énergie : les français veulent plus d’énergies renouvelables et moins de nucléaire

    A l’occasion de la clôture du débat public sur l’avenir de notre système énergétique, la Commission nationale du débat public (CNDP) présentait, ce matin, ses premières observations ainsi que les résultats de la consultation de 400 citoyens tirés au sort. France Nature Environnement, qui participait à la réunion de clôture, se félicite de la teneur de ce débat et appelle le gouvernement à entendre l’avis des Français et engager dès à présent, dans le cadre de la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE), la transition énergétique et écologique attendue par tous.

    Un débat public pour faire entendre la voix des citoyens

    Après plus de trois mois de réunions, conférences et autres ateliers, la Commission s’est réjouie ce matin de la participation massive au débat public sur la Programmation Pluriannuelle de l’Energie. Parmi les 7000 questionnaires complétés et les 700 avis déposés, France Nature Environnement a soumis son cahier de propositions et rédigé avec les ONG du Réseau Action Climat une note sur les 10 raisons de promouvoir la transition énergétique.

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  • Avenir de l’énergie : les français veulent plus d’énergies renouvelables et moins de nucléaire

    A l’occasion de la clôture du débat public sur l’avenir de notre système énergétique, la Commission nationale du débat public (CNDP) présentait, ce matin, ses premières observations ainsi que les résultats de la consultation de 400 citoyens tirés au sort. France Nature Environnement, qui participait à la réunion de clôture, se félicite de la teneur de ce débat et appelle le gouvernement à entendre l’avis des Français et engager dès à présent, dans le cadre de la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE), la transition énergétique et écologique attendue par tous.

    Un débat public pour faire entendre la voix des citoyens

    Après plus de trois mois de réunions, conférences et autres ateliers, la Commission s’est réjouie ce matin de la participation massive au débat public sur la Programmation Pluriannuelle de l’Energie. Parmi les 7000 questionnaires complétés et les 700 avis déposés, France Nature Environnement a soumis son cahier de propositions et rédigé avec les ONG du Réseau Action Climat une note sur les 10 raisons de promouvoir la transition énergétique.

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  • 180 000 espèces en danger en France : comment le plan #Biodiv2020 peut stopper l'hécatombe ?

    « Nous avons le pouvoir et le devoir d’inverser le déclin de la biodiversité, poison lent qui coule dans les veines de l’humanité » soulignait Nicolas Hulot en lançant la consultation publique sur le plan #Biodiv2020. Les Français.es ont largement répondu à cette consultation et attendent eux.elles aussi un sursaut d’indignation des pouvoirs publics pour (re)mettre notre pays en mouvement sur l’enjeu biodiversité. Mais alors, comment ce plan interministériel peut-il transformer l'indignation en action ? France Nature Environnement propose cinq grands chantiers pour – enfin – stopper l'hécatombe.

    180 000 espèces sont en danger de disparition, soit près d'une espèce sur trois en France. Cette nouvelle alerte, c'est l’Observatoire national de la biodiversité qui l'émet dans sa synthèse sur l'état de la biodiversité en France publiée ce 18 juin 2018. Les effectifs de plusieurs groupes d’espèces (oiseaux spécialistes des milieux agricoles et bâtis, insectes, chauve-souris) déclinent fortement, principalement à cause de la bétonisation et des pratiques agricoles et sylvicoles intensives. Les poissons migrateurs comme le saumon désertent de nombreux cours d’eau.

    Ce déclin est bien connu et depuis longtemps. Le temps n’est plus au constat mais à l’action. Agir pour préserver et restaurer la biodiversité, pour sa valeur intrinsèque et les services qu’elle rend à notre société, est un enjeu vital à bien des égards : respect du vivant et des savoirs traditionnels, attractivité des territoires, cohésion sociale, dynamisme économique, qualité de vie, etc.

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  • Bure : une répression qui ne doit pas enterrer le problème du stockage des déchets nucléaires

    Mercredi 20 juin au matin, des perquisitions et arrestations ont eu lieu avec un fort dispositif policier dans des lieux de vie d’opposants au projet d’enfouissement de déchets radioactifs (Cigéo) à Bure, dans la Meuse. Fait rarissime : l'un des avocats du mouvement France Nature Environnement a été interpellé lors d'une perquisition à son cabinet parisien et placé en garde à vue, l’empêchant ainsi de défendre les intérêts des citoyens mis en cause.

    France Nature Environnement dénonce la répression récurrente et grandissante que subissent les personnes qui s’opposent à ce projet. Une étape plus qu’inquiétante a été franchie avec l’interpellation d’un avocat. Comme l’ont souligné un certain nombre de ses confrères, « un tel procédé porte non seulement atteinte au droit à une défense effective mais constitue également une gravissime remise en cause du plein exercice de la profession d'avocat, pourtant garanti par la loi et la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'Homme ».

    Cet avocat travaille au soutien des actions de France Nature Environnement, avec d’autres avocats et juristes passionnés par le droit de l'environnement, s'engageant quotidiennement aux côtés de nos associations.

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  • Pollution de l’air : l’(in)action de la France renvoyée devant la cour de justice européenne

    Communiqué de FNE

    Le 30 janvier dernier, le ministre de la Transition Ecologique et Solidaire était rappelé à l’ordre par l’Union Européenne. Celle-ci lui donnait 10 jours pour lui présenter des mesures afin d’améliorer la qualité de l’air. La Commission européenne a rendu son verdict ce jeudi 17 mai: le plan d’action présenté par la France n’est pas assez ambitieux et la France devra rendre des comptes concernant le dioxyde d’azote (NO2), le polluant mis sur le devant de la scène par le Dieselgate. France Nature Environnement s’inquiète du manque d’application des mesures et demande au gouvernement de passer à la vitesse supérieure.

    Trop polluer coûte déjà cher à la France… et l’addition pourrait être salée

    Troisième cause de mortalité en France, la pollution de l’air coûte chaque année 100 milliards d’euros au pays. Son coût sanitaire n’est pas prêt de diminuer puisque depuis près de 10 ans, la France dépasse régulièrement les seuils de pollution à ne pas dépasser pour les particules fines et le dioxyde d’azote1

    Bien que le plan d’action présenté par la France soit peu convaincant aussi bien concernant la réduction de la pollution aux particules fines ou au dioxyde d’azote, le pays sera convoqué devant la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) uniquement sur ses dépassements des seuils de pollution européens de dioxyde d’azote. La CJUE a le pouvoir de forcer les pays mis en cause à prendre des mesures supplémentaires rapidement pour réduire la pollution de l’air et imposer de lourdes amendes aux pays en infraction.

    La pollution de l’air est 14 fois plus meurtrière que les accidents de la route et est responsable d’au moins 48 000 décès de prématurés chaque année en France, soit 9% de la mortalité totale.

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  • Pesticides : tops et flops de ce mois d'avril

    Ce mois d'avril 2018 a été chargé en actualité sur le dossier pesticides. Le gouvernement a présenté son « plan pesticide » et le sujet a également été évoqué dans le cadre de la loi alimentation. L'exécutif européen a lui avancé sur le dossier alors que les apiculteurs ont alerté sur l'hécatombe en cours dans les ruches. Que retenir des bonnes et moins bonnes nouvelles du mois ? France Nature Environnement fait le point.

    Les tops pour la biodiversité et la santé publique

    Du côté de la France

    Nouvelle définition des néonicotinoïdes : ces pesticides tueurs de pollinisateurs seront interdits en France à partir du 1er septembre 2018. La nouvelle du mois ? Les députés proposent une nouvelle définition, plus juste, de ces substances. Résultat : davantage de pesticides sont inclus dans l'interdiction, le sulfoxaflor notamment. Reste à voir si cette nouvelle définition plus protectrice sera définitivement adoptée à la fin du mois de mai.

    Zones de Non traitement pour protéger les riverains : ces espaces sans pesticides à proximité des habitations sont réclamés depuis longtemps par France Nature Environnement pour protéger la population de l’impact nocif de ces substances sur la santé. Alors que le sujet avait été totalement écarté, c’est le gouvernement qui le remet sur la table. Il s’est ainsi engagé à porter des mesures de protection des riverains dans la future loi et c’est une bonne nouvelle.

    Du côté de l'Europe

    Interdiction de 3 néonicotinoïdes en Europe : les États membres ont enfin décidé d’interdire 3 des substances les plus dangereuses. Une majorité qualifiée d’États a donc validé la proposition de la Commission européenne. Exit donc clothianidine, imidaclopride et thiamétoxame utilisés en extérieur. Toutes les molécules néonicotinoïdes n’y sont pas, mais c’est un début. À quand un alignement de l’Europe sur l’interdiction française, plus protectrice pour nos abeilles ?

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