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  • Crise des réfugiés en Europe : pour un changement radical de politique

     

    Communiqué d'Amnesty International

    LA PLUS GRAVE CRISE DEPUIS 70 ANS

    Dans les 8 premiers mois de l’année 2015, 350 000 personnes ont atteint l’UE. Plus de 244 000 personnes sont arrivées dans les îles grecques. 90% d’entre elles venaient des pays déchirés par la guerre comme la Syrie, l’Afghanistan et l’Irak. Cette situation est le résultat inévitable de la crise que traverse le monde. La plus grave crise des réfugiés depuis 70 ans. 80% de ces personnes sont accueillies par des pays voisins du leur, qui ne sont pas les plus riches de la planète. Le degré de souffrance auxquels font face les réfugiés qui fuient la guerre et les violations des droits humains est à un niveau jamais atteint en Europe depuis la Seconde guerre mondiale.

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  • Une voie étroite

    Une analyse lucide de la situation en Grèce, signée de Pierre Khalfa du mouvement "Ensemble", une des composante du Front de Gauche.

    Le non des Grecs au référendum aurait pu être une chance immense pour l’Europe. Il aurait pu permettre que s’engage enfin un véritable débat sur la nature de la construction européenne. Evidemment, cette éventualité était insupportable pour les dirigeants européens. Ainsi dès l’annonce du référendum, l’étranglement financier du pays s’est encore aggravé et la fermeture des banques qui s’en est suivie est en train d’aboutir à sa paralysie économique alors que les difficultés de plus en plus grandes des banques grecques à se refinancer auprès de la BCE laissaient planer la menace de leur faillite.

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  • Migrants, Grèce : sombre temps pour l’Europe que nous voulons !

    Communiqué LDH

    La victoire des replis nationaux contre l’accueil des migrants fuyant guerre, misère et dictatures, l’imposition maintenue de l’austérité pour les pauvres et les classes moyennes en Grèce : voici les deux décisions prises par l’Europe ces derniers jours.

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  • Développer l'économie rurale

    Le programme européen LEADER a pour ambition de développer l'économie rurale, et assez logiquement l’Argonne Ardennaise s'est portée candidate en vue de bénéficier des financements liés à cette action. La démarche demandée par l'Europe repose sur un travail de type participatif, dans lequel les "acteurs de la société civile" sont largement présents.

    C'est dans ce cadre qu'une réunion est organisée le 29 juin prochain à Grandpré. On peut remarquer que les thèmes retenus ne comportent ni l'industrie ni l'agriculture, ce qui laisse supposer que le développent de notre zone rurale se fera en dehors de ces secteurs. On notera également que ce type de démarche n'est pas la première et surement pas la dernière à nous être proposée : il n'est pas évident qu'elle puisse déboucher sur des résultats plus tangibles que les précédentes, permettant un réel développement de l'économie locale. Mais qui ne tente rien n'a rien, alors ne rejetons pas cette idée avant d'avoir fait le bilan de ses avantages et de ses implications concrètes.

    Voici l'annonce des conditions de déroulement de la réunion, telle que le site de la 2C2A la présente.

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  • Ne laissez plus mourir les migrants aux frontières de l’Europe

    Tant que les gouvernements européens n'offriront pas de voies d'accès  sûres et légales à l'Europe, les migrants et réfugiés continueront d'emprunter des itinéraires dangereux. Les choix auxquels les gouvernements européens sont confrontés sont véritablement une question de vie ou de mort.

    14 associations interpellent le président de la République sur la nécessité d’actes forts face aux drames humains qui se multiplient en Méditerranée. Un seul mot d’ordre : il faut sauver les vies !

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  • Tibor Navracsics à l’Education, à la Culture et à la Jeunesse, c’est envoyer un signal extrêmement inquiétant !

    Communiqué de l’Observatoire de la liberté de création

    L’Observatoire de la liberté de création constate avec consternation que le Parlement européen a finalement approuvé par une majorité de près des deux tiers, en séance plénière du 22 octobre, la nomination de Tibor Navracsics au poste de commissaire à l’Education, à la Culture et à la Jeunesse, malgré l’avis contraire de la commission Culture et Education de ce même Parlement.

    L’Observatoire de la liberté de création exprime ses plus vives inquiétudes quant à la liberté de création et d’expression, dans l’Union européenne. Celle-ci sera désormais de la responsabilité de Tibor Navracsics, ancien ministre hongrois de la Justice et de l’Administration, auteur de lois portant atteinte, dans son pays, à la liberté des juges, des médias, des ONG, de la Cour constitutionnelle. Le gouvernement auquel il appartenait n’est en effet pas connu pour son action en faveur de la diversité, auteur d’une nouvelle Constitution hongroise légitimement décriée par les institutions européennes seulement deux ans avant cette nomination, et semble plutôt avoir œuvré pour mettre au pas les institutions culturelles hongroises, en mettant à leur tête des populistes prônant la défense de la seule culture hongroise traditionnelle.

    L’Observatoire de la liberté de création déplore que ce poste particulièrement symbolique, dont l’objet est le vivre ensemble, soit confié à un responsable politique dont le profil évoque jusqu’à présent tout le contraire de l’esprit d’ouverture au cœur du projet européen. La Hongrie avait certainement bien d’autres candidats mieux à même de mener une telle mission.

    L’Observatoire de la liberté de création sera très vigilant sur les mesures, dispositions et directives qui seront proposées par le nouveau commissaire à l’Education, à la Culture et à la Jeunesse.

     

    Paris, le 5 novembre 2014

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  • Pêche profonde : l’Ifremer donne raison aux ONG

    En 2011, Greenpeace partait en campagne en mer pour dénoncer les dégâts de la pêche en eaux profondes, qui décime des espèces que l’on connaît à peine, génère des taux de rejets très importants, et n’est même pas rentable !

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    L’Ifremer vient de rendre publique des données sur cette activité de pêche en France que Greenpeace et d’autres ONG réclamaient depuis le Grenelle de la mer de 2009, et qui viennent confirmer ce que nous affirmons : l’interdiction du chalutage profond aurait des conséquences économiques et sociales moindres mais représente un grand pas dans la protection des fonds marins.

    Bataille des chiffres et contrevérités des autorités françaises

    En effet, les prises d’espèces profondes ne représentent qu’1,5% des espèces débarquées au sein de l’Union européenne. Soit un peu moins de 4000 tonnes en France en 2012, représentant moins de 1% des prises françaises.

    Or, le 16 juillet 2012, lorsque la Commission européenne a annoncé son projet de mettre fin au chalutage profond, Frédéric Cuvillier affirmait qu’ “une éventuelle interdiction de certains engins de pêche, sans discernement, aurait de très lourdes conséquences socio-économiques et ne serait pas acceptable, au regard des efforts déployés par les pêcheurs pour une gestion durable de ces ressources“. Aujourd’hui, nous avons la preuve qu’il avait tort.

    Durant les débats au Parlement européen sur la réforme de la réglementation pêche profonde, les élus français, les représentants du secteur, l’administration des pêches et le ministre avancent des chiffres non fondés : des centaines de bateaux et des milliers d’emplois seraient menacés. Mais les ONG maintiennent que seuls une dizaine de navires réellement spécialisés seraient concernés.

    Les données fournies par l’Ifremer révèlent que les navires ayant une activité de chalutage profond sont effectivement très peu nombreux.
    En 2012, 35 chalutiers avaient fréquenté des profondeurs supérieures à 600 mètres, mais 23 sur 35 les avaient fréquentées moins de 10% de leur temps de pêche. Seuls 12 chalutiers français fréquentaient des profondeurs de plus de 600 mètres plus de 10% de leur temps uniquement !Seulement 10 d’entre eux pêchaient au-delà de 800 mètres de profondeurs.

    Arrêt du chalutage profond : peu d’impact pour les armateurs mais un grand pas pour les espèces de grands fonds

    chalut-de-fond_4536468.jpgLe chalutage profond engendre la prise accessoire d’une centaine d’espèces alors que seulement 3 sont visées. Parmi elles se trouvent des espèces menacées d’extinction comme les requins profonds : 232 770 kg de requins interdits de capture et de débarquement ont été capturés et rejetés morts ou mourant par-dessus bord. Par ailleurs, le chalutage profond entraîne un taux de rejet de 20%.

    Il aura fallu 5 ans pour obtenir de la transparence sur cette activité de pêche. Le maintien de l’opacité a permis au gouvernement de déployer son énergie politique au service d’une dizaine de bateaux. On est à mille lieues de la défense d’une pêche durable.
    Mais la France a encore une chance de modifier sa position et de se prononcer en faveur de l’arrêt de cette pratique destructrice. Elle ne peut plus se cacher derrière le chantage à l’emploi. Les chiffres sont désormais publics. Nous comptons sur Ségolène Royal, qui a permis la publication de ces données, pour aller au bout de la démarche et engager la France sur la voie d’une pêche durable.

    Les États membres de l’Union européenne ont jusqu’au 15 juillet pour confirmer leur position sur le règlement pêche profonde. A suivre de très près.