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europe - Page 10

  • Attac répond à la décision de taxe financière de l'Europe

    Le budget européen 2014-2020 comporterait une taxe financière inspirée de celle préconisée en particulier par ATTAC.

     

    Voici le communiqué de l'association qui réagit à cette annonce. (Extraits)

     

    Il s’agit là d’une victoire politique pour Attac qui défend le principe d’une telle taxe depuis plus de 10 yes.jpgans. Il suffit néanmoins de regarder de plus près les propositions de la Commission pour constater que le compte n’y est pas.

    Tout d'abord, la Commission n'envisage pas de mise en œuvre avant 2018. Un tel délai est totalement injustifiable. Ne s’agit-il pas d'un pur effet d'annonce à un moment où les résistances sociales se multiplient en Europe contre les plans d'hyper-austérité ? Alors que l’UE impose dès maintenant la plus stricte austérité budgétaire – faisant payer aux populations les coûts d'une crise provoquée par les marchés financiers – comment prendre au sérieux cette volonté proclamée de s'attaquer à la finance… d’ici à 7 ans ?

    Par ailleurs, alors cette taxe devrait selon nous financer les biens publics mondiaux (santé, éducation, stabilité climatique…), la Commission destine au contraire ces sommes à la réduction des contributions des États membres. Le budget européen restera plafonné à 1% du PIB de l'Union, loin du niveau qui permettrait de construire de vraies solidarités européennes.

    Attac continuera de soutenir le principe d’une TTF dans la perspective d'une régulation stricte et immédiate des marchés et de l'activité spéculative. Ce sont les spéculateurs et non les peuples qui doivent payer les coûts de la crise ! Dans l’immédiat cela suppose de mettre en œuvre en Europe des audits démocratiques des dettes publiques, suivis d’une annulation des dettes illégitimes. Il faudra imposer à terme la mise sous contrôle social du système bancaire et une redéfinition du rôle de la BCE.

    Ces mesures sont indispensables au plan européen et/ou national pour sortir de la crise qui frappe l'Europe. Plus que jamais, les mobilisations en Grèce et en Espagne, et dans toute l’Europe contre les plans d’austérité, expriment la volonté des peuples européens de rompre radicalement avec les politiques menées par les gouvernements européens, l’UE et les institutions financières internationales.

    Attac France,
    Paris, le 6 juillet 2011

  • Iter triple la mise

    Le projet Iter doit aboutir à la construction d'une centrale nucléaire d'un nouveau type.

     

    La France a gagné  (??) le droit de construire cette installation sur son sol, à Cadarache. Ce projet est mondial, puisqu'il associe l'Europe, le Japon, la Russie, les États-Unis et d'autres pays.

    cadarache.jpgLe projet étudie l'utilisation de l'énergie nucléaire par la possibilité de maîtriser la fusion thermonucléaire.

    D'après le site du CEA, voici le rôle donné à Iter : "Le but d’ITER est de démontrer la faisabilité technique et scientifique d’utiliser l’énergie de fusion comme une future source de production d’énergie sur terre. S’inscrivant dans un programme de recherche et développement sur plusieurs décennies, il servira également à tester les technologies clés nécessaires au développement du prototype industriel DEMO".

     

    Ce projet qui est donc uniquement expérimental, était estimé à près de 6 milliards. Les travaux à peine débutés, l'addition est revue à la hausse pour 16 milliards, pas loin du triple !

    Le site dedié nous apprend pourtant que : L’équipe internationale, qui peut s’appuyer sur le retour d’expérience acquis avec la conception et la réalisation des installations Tore Supra et JET, a évalué tous les éléments (matières premières, main d’œuvre, composants…) pour élaborer le budget d’ITER. Le coût de la construction d’ITER en Europe a été évalué en tenant compte des spécificités du site.

    Peut-on faire confiance à des concepteurs qui se trompent à ce point sur le coût de leur projet?

    La France et l'Europe semblent décidées à poursuivre cette aventure hasardeuse. En ces temps de rigueur, on ne va pas abandonner un beau projet nucléaire. Mais personne ne sait où trouver l'argent supplémentaire, et tous se demandent comment persuader tous les partenaires de remettre la main à la poche.

     

    Voici ce qui se dit à Bruxelles, d'après sciences et avenir.com :

    La France est particulièrement impliquée puisque le futur réacteur expérimental doit être construit à Cadarache.

    Pour la ministre française de la Recherche Valérie Pécresse, "c'est un projet crucial pour la recherche mondiale", qui a recueilli "un soutien unanime" des capitales européennes.

    Mais les Européens doivent "trouver une vraie unanimité pour rassurer nos partenaires", a-t-elle insisté, à l'issue de la réunion. "Nos jpg_cadarache.jpgpartenaires étrangers ont eux aussi des crédits à engager, l'Europe ne peut pas faire défaut", a ajouté Mme Pécresse.

    "La piste du redéploiement budgétaire a été privilégiée, avec la possible option d'un prêt complémentaire de la Banque européenne d'investissement" (BEI)", a-t-elle précisé.

    "Nous avons besoin d'un accord clair (...) sur la part qui sera financée par le budget de l'UE, surtout en ce qui concerne les hausses de coûts jusqu'en 2013", a souligné pour sa part Annette Schavan, ministre allemande à la Recherche.

    "L'Union européenne a une stratégie de croissance et je trouve qu'un tel projet s'y inscrit formidablement", a-t-elle jugé, tout en réclamant "de la transparence sur la question de savoir pourquoi nous sommes confrontés à une hausse des coûts de 300%".


    Voilà une bonne question au fait : pourquoi trois fois le coût prévu initialement ?

  • Sauve qui peut

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    Dessin du Canard Enchaîné

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  • Les droits sociaux en premier

    Communiqué AEDH (L’Association Européenne pour la défense des Droits de l’Homme regroupe les ligues de défense des droits de l’Homme des pays de l’Union européenne.)


    L’AEDH appelle les parlementaires européens à peser sur la Commission européenne et les chefs d’Etat et de gouvernement, afin que les mesures prises pour faire face à la crise économique et au règlement de la situation budgétaire difficile de nombreux Etats membres ne le soient pas aux dépens des plus fragiles et des plus pauvres et des droits sociaux.

    arton20.jpgEn ce début d’année 2010, le traité de Lisbonne entre en application. La Charte des droits fondamentaux reconnaît aux résidents de l’Union européenne des droits sociaux, comme le droit au travail, le droit à la sécurité sociale et à l’aide sociale (y compris au logement), le droit à la santé, le droit d’accès à des services économiques d’intérêt général…. La reconnaissance de ces droits doit être la référence pour accompagner les actions mises en oeuvre par les autorités de l’Union européenne et ses membres, pour réguler les effets de la crise. Il ne serait pas acceptable que des millions de personnes en Europe soient privés de leurs droits sociaux élémentaires alors que 2010 est l’année de la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale.

     

    Des parlementaires européens de divers groupes politiques, ALDE, Verts/ALE et S&D, ont pris l’initiative d’une déclaration écrite sur « la protection des droits sociaux dans le cadre de la lutte contre le crise économique1 ». Nous ne pouvons qu’inciter l’ensemble des parlementaires à signer cette déclaration pour qu’ils signifient clairement, aux chefs d’Etat et de Gouvernement, qui 1072925-1360890.jpgvont se réunir le 11 février à Bruxelles, dans quel sens ils devront prendre des mesures économiques et budgétaires.

     

    L’AEDH fait sienne l’idée que la Commission et les Etats membres doivent « s’assurer que la conditionnalité sociale fasse partie intégrante de l’octroi de toute assistance financière et de tout autre instrument de stabilisation ». Les citoyens de l’Union européenne ne comprendraient pas que l’Europe sacrifie leurs droits sociaux sur l’autel de la régulation économique. Des garanties en matière d’emploi et la protection sociale doivent leur être données.

     

    Bruxelles, le 8 février 2010

  • Subventions agricoles européennes : l’auberge espagnole

    La politique agricole commune (PAC) constitue de loin le poste le plus important du budget de l'Europe. Cela représente  un choix bien contestable: Il résulte de l'héritage des compromis entre les différents pays, dont l'Europe a du mal à se défaire.

    Au-delà du montant de la PAC, les choix de répartition sont très peu crédibles. Le"Monde Diplomatique"consacre un article à cette PAC.

     


    Déjà accusée de ruiner les agriculteurs du Sud en permettant aux Européens de pratiquer des prix artificiellement bas, la politique agricole pesticides_agriculture.jpgcommune (PAC) de l’Union européenne fait l’objet, dans l’International Herald Tribune et leNew York Times du 17 juillet, d’une enquête approfondie mettant en lumière d’autres de ses aspects contestables. Non seulement ce fonds doté de 50 milliards d’euros – plus de la moitié du budget de l’Union – vient en « aide » à des propriétaires fonciers qui ne sont pas forcément les plus nécessiteux, comme la reine Elizabeth II d’Angleterre, le prince Albert II de Monaco ou l’Eglise catholique romaine, mais plusieurs centaines de millions d’euros de subventions vont à des entreprises qui ont parfois un lien très ténu avec l’agriculture (voir l’article sur le site du New York Times : « European Subsidies Stray From the Farm »).

    poulet__013283800_1147_07042009.jpgLa forte décentralisation du processus d’attribution, ainsi que la possibilité de financer toutes les activités qui « contribuent au développement rural », comme la construction de routes, ou encore de rembourser aux entreprises exportatrices la différence entre le prix européen d’une marchandise et son prix sur le marché mondial, expliquent la présence, parmi les bénéficiaires de la PAC, d’une entreprise de construction catalane, ou du fabricant de bonbons allemand Haribo. En France, le plus gros bénéficiaire (62,8 millions d’euros en 2008) est le volailler Doux, auquel nous avions consacré l’année dernière une enquête montrant comme le groupe conjugue « subventions publiques, délocalisation et restructurations » (lire « Quand les volailles donnent la chair de poule », par Tristan Coloma, juillet 2008).

  • Les services publics et l'Europe

    Voici un communiqué de la convergence  des collectifs pour la défense et le développement des services publics

     

     

    NOS EXIGENCES DE SERVICE PUBLIC EN EUROPE
    Fidèle aux valeurs qu’elle a toujours portées depuis sa création, la Convergence tient à s’inscrire dans
    le débat des élections du Parlement Européen.
    Depuis une vingtaine d’années, l’Union Européenne n’a cessé de pratiquer une politique de
    privatisation et de libéralisation aboutissant à une mise en concurrence réglementéearton929.jpg
    des services publicset la disparition d’un certain nombre d’entre eux.
    Cette politique apporte tous les jours la preuve de son
    inefficacité à répondre à la satisfaction des besoins de tous dans l’égalité.
    Elle se manifeste par la dégradation des conditions de travail et d’emploi, la régression de la qualité
    du service rendu aux usagers et par des hausses tarifaires socialement injustifiables.
    Tous les jours, on peut constater le divorce grandissant entre les peuples
    de l’Union Européenne et le fonctionnement de ses institutions.
    Parce que nous considérons que la mise en oeuvre de politiques publiques d’intérêt général en Europe
    ne peut se passer des outils publics garantissant les principes de continuité, d’égalité, de péréquation et
    de solidarité, la convergence interpelle les candidats
    et leur demande de se positionner clairement sur l’exigence de service public :
    - En premier lieu, la reconnaissance pleine et entière des services publics doit figurer dans les traités,
    contrairement à la place qui leur est réservée aujourd’hui. Il s’agit,
    par toute une série de mesures législatives et juridiques, de garantir leur existence et
    leurs missions tout en les sortant du champ de la concurrence.
    - L’Union Européenne doit favoriser la cohérence et la coopération des politiques publiques. Cela
    peut aller jusqu’à la création de services publics européens, à l’issue d’un débat démocratique. Dans ceservice_public.jpg
    cadre, chaque pays doit disposer de la faculté d’organiser
    ses services publics comme il l’entend pour l’exercice des droits fondamentaux.
    - Il est nécessaire de remettre en cause toutes les dispositions législatives et juridiques qui constituent
    une menace ou une entrave à l’existence et au fonctionnement des services publics. La politique
    européenne en matière d’aides d’Etat doit être reconsidérée. Il convient de remettre en cause un certain
    nombre de directives, à l’image de la directive postale applicable au 1er janvier 2011.
    Dans le contexte actuel de crise du système capitaliste, largement provoquée par la domination
    du marché libre et non faussé, il faut mettre en place d’autres logiques politiques centrées sur le
    développement des services publics et des biens communs.
    C’est à cette condition que des politiques publiques garantes d’égalité et de solidarité, écologiquement
    responsables pourront prévaloir en matière d’emploi, d’éducation et de formation, de politiques
    industrielles, d’équipements et d’infrastructures répondant aux besoins sociaux.
    La crise appelle à de profonds changements de cap pour ouvrir
    à toutes et tous des perspectives et que personne ne soit laissé pour compte.
    La Convergence souhaite donc que les candidats s’expriment clairement sur ces éléments qu’elle
    considère essentiels dans le débat public européen et coopérera activement avec celles et ceux, qui
    partageant ces valeurs, sont prêts à s’inscrire dans cette démarche et à l’enrichir.
    Le 22 mai 2009

  • L' Europe sans nucléaire

    Le nucléaire  ou la mise en place d'énergies renouvelables : c'est aussi un des enjeux des élections européennes.


    Le lobby pro-nucléaire est bien représenté à Bruxelles. Elle tente de brouiller le message sur le réchauffement climatique, en faisant passer le nucléaire pour une "énergie propre". Le développement de la fillière nucléaire est incompatible avec des objectifs de développement durable (production la plus proche possible de la consommation, utilisation d'énergies renouvelables, priorité à la réduction de consommation,...)

    Voici un communiqué de "sortir du nucléaire" qui interpelle les candidats aux européennes.

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    Le nucléaire contre les crises climatique et économique ? Une illusion !

    Les derniers rapports sur le climat prévoient d’ici à la fin du siècle une augmentation inquiétante de la température moyenne du globe, une hausse d’un mètre du niveau de la mer, la multiplication des tempêtes, sécheresses et inondations… En décembre 2009, les délégations réunies à la conférence internationale de Copenhague devront adopter les mesures nécessaires pour éviter le pire scénario.
    L’industrie nucléaire entend tirer parti de cette crise pour mettre fin à sa traversée du désert.

    Cette traversée du désert est liée notamment aux catastrophes de Three Mile Island (1979) et Tchernobyl (1986), ainsi qu’au risque de prolifération des armes atomiques. A grand renfort de communication dans les médias français et européens, elle présente la construction de nouveaux réacteurs comme une solution miracle. Pourtant, le nucléaire est une énergie très marginale, qui contribue fort peu à la lutte contre le dérèglement climatique et entrave de fait les vraies solutions.

    Confrontée à de graves difficultés financières, l’industrie s’efforce de faire passer le nucléaire pour un ingrédient indispensable de la relance économique, voire d’une "croissance verte" !

    Elle passe sous silence les coûts et les subventions pharaoniques liés à la construction des réacteurs et à leur futur démantèlement, tout comme les risques considérables (rejets radioactifs, accidents, terrorisme) et le problème irrésolu des déchets. Grâce à cette stratégie agressive, le nucléaire a de nouveau le vent en poupe en Europe, contre toute logique. Certains gouvernements évoquent de nouveaux programmes nucléaires ; d’autres, comme l’Italie, la Suède et la Belgique, envisagent de mettre fin à leur programme de sortie du nucléaire. En Allemagne, la coalition gouvernementale se déchire sur cette question.

    A cette fin, le lobby pro-nucléaire monte à l’assaut des institutions européennes.

    Le Conseil de l’Union européenne, qui réunit les chefs de gouvernement et les ministres de tous les Etats de l’Union européenne, rechigne à couv_doc_europeenne_2009_web.jpgprendre les mesures qui permettraient de lutter efficacement contre le dérèglement climatique… et certains de ses membres aimeraient faire étiqueter le nucléaire comme "énergie propre" !
    La Commission européenne, qui élabore les directives, apporte un soutien actif et à peine voilé à la relance du nucléaire en Europe. Très ouverte aux lobbies, elle s’est faite le relais des industriels du nucléaire, qui sont devenus ses interlocuteurs privilégiés.

    Énergie et climat, sûreté nucléaire, financement des programmes de recherche : les décisions correspondantes se prennent de plus en plus au niveau des institutions européennes.

    Face à cette offensive pro-nucléaire, le Parlement européen, seul organe démocratiquement élu, peut tenter de faire barrage. Les projets de lois de l’Union européenne sont soumis au vote et aux propositions d’amendements des députés européens ; on leur doit l’objectif de 20 % d’énergies renouvelables dans la consommation énergétique européenne d’ici 2020. Mais eux aussi sont désormais courtisés par le lobby nucléaire...

    C’est pourquoi nous devons impérativement, avant les élections du 7 juin prochain, interpeller les futur-e-s député-e-s, quelle que soit leur couleur politique. En leur envoyant les cartes postales (à commander ou à télécharger), vous leur rappellerez avec force que le nucléaire n’est pas une solution aux défis qui attendent l’Europe !