Pour la zone euro, la croissance est négative pour le deuxième trimestre de suite : pour une économie basée sur une progression permanente, c'est une première depuis 1999 (création de cette zone euro) .
La France semble échapper au chiffre négatif, on annonce une croissance de 0,1% . Ce chiffre peut encore être corrigé, mais il est tellement faible qu'il faut mieux considérer que l'on se trouve autour de zéro de croissance : 0,1 en plus ou en moins !
Voici la carte de la situation économique en Europe :

Pour la première fois depuis sa création en 1999, elle enregistre un recul de 0.2 % de son PIB au troisième trimestre par rapport au deuxième. La France est une des rares économies à enregistrer une croissance positive sur cette période.
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C'est une situation inédite depuis sa création il y a presque dix ans : la zone euro est entrée en récession avec la contraction du produit intérieur brut (PIB), pour le deuxième trimestre consécutif.
Selon l'Office statistique européen Eurostat, l'économie des quinze pays qui partagent aujourd'hui l'euro enregistre un recul de 0,2% de son PIB au troisième trimestre après une baisse de 0.2% au deuxième semestre.
La performance de la zone euro a été moins bonne que celle des Etats-Unis où le PIB a baissé de 0,1% au troisième trimestre. Sur un an, la croissance de la zone euro est de 0.7% contre 0.8% outre-Atlantique.
Poids lourd de la zone, l'économie allemande est entrée officiellement en récession pour la première fois depuis 2003, avec une contraction de 0,5% de son PIB au troisième trimestre, après un recul de 0.4% au précédent. Même scénario en Italie, troisième économie de la zone euro.
La démocratie européenne est particulière : les citoyens des pays de la communauté sont appelés à voter sur un texte . Mais tant qu'ils n'ont pas dit oui à ce qui leur est proposé, ils doivent revoter .
politiques c'est la faible croissance .
Les Irlandais se sont clairement prononcés contre le traité de Lisbonne . Ce qui est beaucoup moins clair, c'est la façon dont ce message va pouvoir être compris par les dirigeants de l'Europe . La ratification du traité de Lisbonne devait être une simple formalité . Après l'échec de la Constitution, Sarkosy pensait avoir trouver la solution . Pour tous les pays, les parlements devaient ratifier sans difficulté le texte . Mais en Irlande, la consultation populaire est obligatoire . Et voilà que le peuple, pour des tas de raisons parfois contradictoires, ne veut pas du bonheur que l'on lui promet . Reste donc à changer ce peuple si ingrat, ou, dans ce cas, faire l'Europe sans L'Irlande : c'est une des hypothèses faites depuis hier . Il s'agirait de faire de l'Irlande une simple associée, pas membre à part entière de l'Europe .