Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

europe - Page 11

  • Les services publics et l'Europe

    Voici un communiqué de la convergence  des collectifs pour la défense et le développement des services publics

     

     

    NOS EXIGENCES DE SERVICE PUBLIC EN EUROPE
    Fidèle aux valeurs qu’elle a toujours portées depuis sa création, la Convergence tient à s’inscrire dans
    le débat des élections du Parlement Européen.
    Depuis une vingtaine d’années, l’Union Européenne n’a cessé de pratiquer une politique de
    privatisation et de libéralisation aboutissant à une mise en concurrence réglementéearton929.jpg
    des services publicset la disparition d’un certain nombre d’entre eux.
    Cette politique apporte tous les jours la preuve de son
    inefficacité à répondre à la satisfaction des besoins de tous dans l’égalité.
    Elle se manifeste par la dégradation des conditions de travail et d’emploi, la régression de la qualité
    du service rendu aux usagers et par des hausses tarifaires socialement injustifiables.
    Tous les jours, on peut constater le divorce grandissant entre les peuples
    de l’Union Européenne et le fonctionnement de ses institutions.
    Parce que nous considérons que la mise en oeuvre de politiques publiques d’intérêt général en Europe
    ne peut se passer des outils publics garantissant les principes de continuité, d’égalité, de péréquation et
    de solidarité, la convergence interpelle les candidats
    et leur demande de se positionner clairement sur l’exigence de service public :
    - En premier lieu, la reconnaissance pleine et entière des services publics doit figurer dans les traités,
    contrairement à la place qui leur est réservée aujourd’hui. Il s’agit,
    par toute une série de mesures législatives et juridiques, de garantir leur existence et
    leurs missions tout en les sortant du champ de la concurrence.
    - L’Union Européenne doit favoriser la cohérence et la coopération des politiques publiques. Cela
    peut aller jusqu’à la création de services publics européens, à l’issue d’un débat démocratique. Dans ceservice_public.jpg
    cadre, chaque pays doit disposer de la faculté d’organiser
    ses services publics comme il l’entend pour l’exercice des droits fondamentaux.
    - Il est nécessaire de remettre en cause toutes les dispositions législatives et juridiques qui constituent
    une menace ou une entrave à l’existence et au fonctionnement des services publics. La politique
    européenne en matière d’aides d’Etat doit être reconsidérée. Il convient de remettre en cause un certain
    nombre de directives, à l’image de la directive postale applicable au 1er janvier 2011.
    Dans le contexte actuel de crise du système capitaliste, largement provoquée par la domination
    du marché libre et non faussé, il faut mettre en place d’autres logiques politiques centrées sur le
    développement des services publics et des biens communs.
    C’est à cette condition que des politiques publiques garantes d’égalité et de solidarité, écologiquement
    responsables pourront prévaloir en matière d’emploi, d’éducation et de formation, de politiques
    industrielles, d’équipements et d’infrastructures répondant aux besoins sociaux.
    La crise appelle à de profonds changements de cap pour ouvrir
    à toutes et tous des perspectives et que personne ne soit laissé pour compte.
    La Convergence souhaite donc que les candidats s’expriment clairement sur ces éléments qu’elle
    considère essentiels dans le débat public européen et coopérera activement avec celles et ceux, qui
    partageant ces valeurs, sont prêts à s’inscrire dans cette démarche et à l’enrichir.
    Le 22 mai 2009

  • L' Europe sans nucléaire

    Le nucléaire  ou la mise en place d'énergies renouvelables : c'est aussi un des enjeux des élections européennes.


    Le lobby pro-nucléaire est bien représenté à Bruxelles. Elle tente de brouiller le message sur le réchauffement climatique, en faisant passer le nucléaire pour une "énergie propre". Le développement de la fillière nucléaire est incompatible avec des objectifs de développement durable (production la plus proche possible de la consommation, utilisation d'énergies renouvelables, priorité à la réduction de consommation,...)

    Voici un communiqué de "sortir du nucléaire" qui interpelle les candidats aux européennes.

    rien.gif
    bando-terre-vote-long.gif


    Le nucléaire contre les crises climatique et économique ? Une illusion !

    Les derniers rapports sur le climat prévoient d’ici à la fin du siècle une augmentation inquiétante de la température moyenne du globe, une hausse d’un mètre du niveau de la mer, la multiplication des tempêtes, sécheresses et inondations… En décembre 2009, les délégations réunies à la conférence internationale de Copenhague devront adopter les mesures nécessaires pour éviter le pire scénario.
    L’industrie nucléaire entend tirer parti de cette crise pour mettre fin à sa traversée du désert.

    Cette traversée du désert est liée notamment aux catastrophes de Three Mile Island (1979) et Tchernobyl (1986), ainsi qu’au risque de prolifération des armes atomiques. A grand renfort de communication dans les médias français et européens, elle présente la construction de nouveaux réacteurs comme une solution miracle. Pourtant, le nucléaire est une énergie très marginale, qui contribue fort peu à la lutte contre le dérèglement climatique et entrave de fait les vraies solutions.

    Confrontée à de graves difficultés financières, l’industrie s’efforce de faire passer le nucléaire pour un ingrédient indispensable de la relance économique, voire d’une "croissance verte" !

    Elle passe sous silence les coûts et les subventions pharaoniques liés à la construction des réacteurs et à leur futur démantèlement, tout comme les risques considérables (rejets radioactifs, accidents, terrorisme) et le problème irrésolu des déchets. Grâce à cette stratégie agressive, le nucléaire a de nouveau le vent en poupe en Europe, contre toute logique. Certains gouvernements évoquent de nouveaux programmes nucléaires ; d’autres, comme l’Italie, la Suède et la Belgique, envisagent de mettre fin à leur programme de sortie du nucléaire. En Allemagne, la coalition gouvernementale se déchire sur cette question.

    A cette fin, le lobby pro-nucléaire monte à l’assaut des institutions européennes.

    Le Conseil de l’Union européenne, qui réunit les chefs de gouvernement et les ministres de tous les Etats de l’Union européenne, rechigne à couv_doc_europeenne_2009_web.jpgprendre les mesures qui permettraient de lutter efficacement contre le dérèglement climatique… et certains de ses membres aimeraient faire étiqueter le nucléaire comme "énergie propre" !
    La Commission européenne, qui élabore les directives, apporte un soutien actif et à peine voilé à la relance du nucléaire en Europe. Très ouverte aux lobbies, elle s’est faite le relais des industriels du nucléaire, qui sont devenus ses interlocuteurs privilégiés.

    Énergie et climat, sûreté nucléaire, financement des programmes de recherche : les décisions correspondantes se prennent de plus en plus au niveau des institutions européennes.

    Face à cette offensive pro-nucléaire, le Parlement européen, seul organe démocratiquement élu, peut tenter de faire barrage. Les projets de lois de l’Union européenne sont soumis au vote et aux propositions d’amendements des députés européens ; on leur doit l’objectif de 20 % d’énergies renouvelables dans la consommation énergétique européenne d’ici 2020. Mais eux aussi sont désormais courtisés par le lobby nucléaire...

    C’est pourquoi nous devons impérativement, avant les élections du 7 juin prochain, interpeller les futur-e-s député-e-s, quelle que soit leur couleur politique. En leur envoyant les cartes postales (à commander ou à télécharger), vous leur rappellerez avec force que le nucléaire n’est pas une solution aux défis qui attendent l’Europe !

  • l'Europe et l'environnement

    France Nature Environnement est une fédération qui regroupe de nombreux acteurs impliqués dans la défense de l'environnement . Voici le communiqué qu'ils diffusent à l'occasion de la conférence européenne de Poznan .


    Alors qu’à Poznan se tient la 14e conférence internationale sur le climat, les ministres européens de l’environnement se réunissent pour
    fne_logonb.gifobtenir enfin un accord sur le paquet énergie-climat, plan d’action contre le changement climatique de l’Union européenne. FNE appelle les chefs d’Etat et de gouvernements européens à prendre des décisions à la hauteur des enjeux.

    Pour Christian Garnier, vice-président de FNE et représentant de notre fédération à Poznan : « L’enjeu climatique concerne toute la planète. Si un accord européen aboutit, les objectifs et les moyens devront rester ambitieux pour pousser les négociations internationales vers le haut. La priorité doit être à la sobriété et l’efficacité énergétique. » Au lieu de cela, la directive sur le stockage souterrain du carbone pousse, comme l’europe l'a déjà fait avec les OGM et les agrocarburants, vers des solutions purement techniciennes, qui restent peu efficaces, mal évaluées et porteuses de nouveaux risques .



    FNE dénonce la dérive qui tend à faire passer cette technique du stade de l’expérimentation directement à celui du développement industriel, et à reporter la responsabilité à long terme de ces expériences sur le budget des États.


    environment_deforestation.jpgIl ajoute : «La lutte contre la déforestation doit clairement être identifiée comme un moyen de combattre le changement climatique. Si l’on veut que le futur mécanisme financier mondial REDD contre la déforestation devienne un outil efficace, il doit être très rapidement amélioré en profondeur car, en l'état, ce système est insuffisant et potentiellement pervers dans son application. L’Europe se doit d’être à l’avant-garde de ce renforcement. »


    La directive énergies renouvelables prévoit l’incorporation de 10 % d’agrocarburants. Pour Jean-Claude Bevillard, responsable des questions agricoles à FNE : « Nous souhaitons que les gouvernements européens et le Parlement Européen renoncent à tout objectif d’incorporation d’agrocarburants dans les carburants conventionnels. En effet, cet objectif constitue une impasse énergétique, alimentaire, et écologique. Dans un contexte de crise alimentaire, la concurrence des agrocarburants avec la fonction nourricière de l’agriculture est injustifiable. »


    voiture-pollution-0b235.jpgEnfin, le règlement sur les émissions de CO2 des véhicules neufs doit être définitivement et officiellement entériné lors de ce conseil. Pour Michel Dubromel, responsable des questions transports à FNE : « l’objectif de 130g en moyenne pour 2015 ne constitue en rien une avancée. L’industrie automobile aurait pu depuis 1995 respecter ses propres engagements sur la réduction des émissions de CO2 des véhicules. Aujourd’hui, l’objectif de 130 g pour 2015 ne sera pas suffisamment contraignant pour respecter les objectifs de lutte contre le changement climatique. »


    Concernant la directive IPPC et plus précisément le problème du mercure à l’échelle globale: Pour Marc Sénant, chargé de mission au pôle Industrie-Produits-Services : « Le cas IPPC est symptomatique d’une certaine schizophrénie. Précisément, sur le problème du mercure à un niveau global, nous voyons bien que les outils
    Sukinda__India.jpgjuridiques, et la portée des décisions qu’ils génèrent, ne sont pas à la hauteur des enjeux. D’un côté, on reconnaît dans les discours la nécessité de prendre à bras le corps le problème du mercure et de le régler, notamment par le levier IPPC ; de l’autre, sur le terrain, nous ne pouvons que déplorer une lenteur des réactions. Cette forme de schizophrénie ne peut plus perdurer au regard de l’urgence environnementale et sanitaire. L’état des lieux français sur le sujet du mercure dans l’industrie démontre bien l’absolue nécessité de renforcer le texte d’IPPC. »

  • croissance en panne en Europe

    Pour la zone euro, la croissance est négative pour le deuxième trimestre de suite : pour une économie basée sur une progression permanente, c'est une première depuis 1999 (création de cette zone euro) .

    La France semble échapper au chiffre négatif, on annonce une croissance de 0,1% . Ce chiffre peut encore être corrigé, mais il est tellement faible qu'il faut mieux considérer que l'on se trouve autour de zéro de croissance : 0,1 en plus ou en moins !

    Voici la carte de la situation économique en Europe :

    h_4_CROISSANCE+X1I1.gif

    La situation est légèrement différente d'un pays à l'autre, il peut s'agir parfois que d'un décalage dans le temps . Voici ce qu'en dit "Le Figaro", une source de bonne facture :

    Pour la première fois depuis sa création en 1999, elle enregistre un recul de 0.2 % de son PIB au troisième trimestre par rapport au deuxième. La France est une des rares économies à enregistrer une croissance positive sur cette période.

    C'est une situation inédite depuis sa création il y a presque dix ans : la zone euro est entrée en récession avec la contraction du produit intérieur brut (PIB), pour le deuxième trimestre consécutif.

    Selon l'Office statistique européen Eurostat, l'économie des quinze pays qui partagent aujourd'hui l'euro enregistre un recul de 0,2% de son PIB au troisième trimestre après une baisse de 0.2% au deuxième semestre.

    La performance de la zone euro a été moins bonne que celle des Etats-Unis où le PIB a baissé de 0,1% au troisième trimestre. Sur un an, la croissance de la zone euro est de 0.7% contre 0.8% outre-Atlantique.

    Poids lourd de la zone, l'économie allemande est entrée officiellement en récession pour la première fois depuis 2003, avec une contraction de 0,5% de son PIB au troisième trimestre, après un recul de 0.4% au précédent. Même scénario en Italie, troisième économie de la zone euro.

  • démocratie

    europe.pngLa démocratie européenne est particulière : les citoyens des pays de la communauté sont appelés à voter sur un texte . Mais tant qu'ils n'ont pas dit oui à ce qui leur est proposé, ils doivent revoter .

    La  France et les Pays-Bas avaient dit non à la constitution européenne ; qu'à cela ne tienne, on fait approuver le traité de Lisbonne par voie parlementaire (il reprend pratiquement les mêmes dispositions) .

    L'Irlande refuse d'approuver le traité de Lisbonne . On propose déjà un nouveau vote pour les Irlandais . Cette démocratie est vraiment spéciale : comment appellerait-on un pays où le peuple n'aurait le droit que de dire oui aux questions que l'on lui soumet ?

  • L'inflation à 4%

    pourcentage.gifAvec un taux de 4%, l'inflation atteint un chiffre record dans la zone euro . Le consommateur perçoit bien cette hausse des prix, en allant faire le plein, ou à la caisse des magasins . C'est un casse tête pour les responsables de la Banque Centrale Européenne (BCE) . La réponse "normale" serait d'augmenter le taux de base : argent plus cher, crédit plus rare, donc baisse de la consommation et diminution de la pression sur les prix . Mais nous sommes aussi dans une période où la croissance est faible . La solution "normale" serait de baisser les taux de base, pour stimuler le crédit et la consommation . Il n'est bien sûr pas possible d'augmenter et de baisser en même temps un taux . Il faut donc savoir quel est le danger le plus grand : pour les responsables de la BCE, c'est l'inflation ; pour les responsableseurodollar.jpg politiques c'est la faible croissance .

    En attendant que ce dilemme soit résolu, une chose est sûre : malgré la crise, le nombre de millionnaires augmente rapidement sur la planète, et ce ne sont pas eux qui souffriront le plus des mesures à prendre .

  • Changer d'Eire

    1804e502-3844-11dd-920d-ec47f9b63604.jpgLes Irlandais se sont clairement prononcés contre le traité de Lisbonne . Ce qui est beaucoup moins clair, c'est la façon dont ce message va pouvoir être compris par les dirigeants de l'Europe . La ratification du traité de Lisbonne devait être une simple formalité . Après l'échec de la Constitution, Sarkosy pensait avoir trouver la solution .  Pour tous les pays, les parlements devaient ratifier sans difficulté le texte . Mais en Irlande, la consultation populaire est obligatoire . Et voilà que le peuple, pour des tas de raisons parfois contradictoires, ne veut pas du bonheur que l'on lui promet . Reste donc à changer ce peuple si ingrat, ou, dans ce cas, faire l'Europe sans L'Irlande : c'est une des hypothèses faites depuis hier . Il s'agirait de faire de l'Irlande une simple associée, pas membre à part entière de l'Europe .P807385D646634G_px_470__w_ouestfrance_.jpg

    Cette solution ignore le problème principal, qui est la façon négative dont les populations ressentent l'Europe . Seuls les Irlandais ont eu la possibilité de le dire cette fois, mais ce sentiment ne sera changé que quand d'autres choix politiques seront faits pour les Européens .