Pour le programme voir notre note du 29.10.2012
cinéma - Page 5
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Rappel : Festival ATTAC
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Le millésime 2012 "Attac fait son festival !"
Vendredi 23Novembre : Peuples Opprimés
Eclairage sur l'obscurantisme Politique actuel et la médiation visant à laisser dans le tunnel du vide de nos gouvernements successifs, des êtres humains.Comment se sentir citoyen Français vivant dans une République alors que sous la bannière de celle-ci, souffrent à l'outrance des gens fuyant la haine et la guerre ?
L'entre-aide humaine, sinon directe, au moins en conscience ne peut-elle être qu'un accessoire pour un grand pays façonné par des valeurs toutes aussi grandes, notamment portées par nos proches aïeux au sortir d'une terrible guerre mondiale ?
L'Histoire ne sert-elle finalement que les éditeurs de livres scolaires ?Nous projetterons deux films, l'un sur les migrants fuyant les guerres au sud et les compagnies de CRS françaises à Calais en 2009, l'autre faisant la photographie d'un camp de Roumains en région parisienne avant son démantèlement pour en saisir la vie depuis l'intérieur, ces films nous faisant comprendre l'utilisation par le système Capitaliste de la souffrance de ces Hommes.
Ces projections seront suivies d'un débat pour répondre à ces questions d'actualité.Samedi 24 Novembre : Crise, Dette, Austérité
A noter que la première séance comptera non pas une mais deux projections avec les films "Espagne au bord de la crise de nerfs" et le film court-métrage "Takk la Crise ?" de 26 minutes.
Alors que le Pacte Budgétaire a été voté il y a peu, alors que des pays entiers sombrent dans l'obscurité communautaire et que 5 277 000 chômeurs français ont été comptabilisés il y a peu par l'un des syndicats du Pôle Emploi, il était important réaliser cette journée sur ces thématiques économiques et européennes.
Ce jour sera articulé autour de quatre films, trois documentaires et un film de fiction : "Margin Call".
Attac08 diffuse un film de fiction ? Et oui... la fiction est également une construction cinématographique qui permet la compréhension du monde et sa découverte. Et ce d'autant plus qu'ici, s'il s'agit d'un film interprété par des acteurs professionnels, des traders du monde réel en ont reconnu la véracité des situations et du contenu général.Ces quatre films permettront d'avancer pour comprendre la situation actuelle loin des clichés médiatiques et par l'illustration d'un peuple et d'un gouvernement Islandais qui ont su garder leur dignité, ils nous feront découvrir les enjeux très importants pour les peuples, enjeux qui se cachent dans une communication accouchant de l'autre politique, factuelle, la nôtre.
Deux débats auront lieu après les projections.
Dimanche 25 Novembre : Résistances & Alternatives
Jour de repos et de bien être il nous emportera sur la voie du progrès social, humaniste et écologique ; forcément.
Trois films pour la dé-mécanisation de nos vie, du monde qui nous entoure, qui redonneront de réelles pistes pour nous offrir le monde que nous méritons et que les enfants sont en droit d'attendre pour leurs épanouissements personnels.
Trois films sur les alternatives pour sortir vraiment d'une agriculture irraisonnée et toxique, ainsi que pour éviter un mur dressé par le Pic Pétrolier et la croissante disparition du pétrole lorsque notre consommation est conditionnée à 90% par celui-ci, mais dressé également par le Changement Climatique que nous ardennais sommes également en mesure de sentir de plus en plus.
Face à ce mur, il y a des frayeurs, mais qui sont proportionnelles à la non action. Ces films nous prouveront qu'il est tout à fait possible de parvenir à choisir de sortir de l'impasse, avec joie, en se rassemblant pour une confiance en l'avenir retrouvée. -
Le Salaire de la Dette
« attac08 fait son cinéma » rencontres-débats autour du cinéma alternatif et militant présente, en collaboration avec Artisans du Monde, dans le cadre de la Semaine du Commerce Equitable
« Le Salaire de la Dette »
Un documentaire de Jean-Pierre CARLON (52 minutes)
le mardi 22 Mai 2012 à 20 h 00 au Métropolis de CharlevillePourquoi aujourd’hui des pays qui ont des ressources naturelles aussi importantes que la République démocratique du Congo, la République du Congo et le Mali demeurent-ils les plus pauvres de la planète ? Pourquoi une part importante de leur budget reste-elle consacrée au service de la dette ?
A partir d’un état des lieux lucide, et grâce à l’analyse d’experts renommés, d’hommes politiques, de responsables des grandes institutions internationales, mais aussi de militants, d’hommes et de femmes sur le terrain, « Le Salaire de la Dette » explore les raisons de cette situation et décrypte les mécanismes en jeu. Aujourd’hui les plans d’austérité se succèdent dans les pays du Nord. Peut-on lier la dette des pays du Sud à la nôtre ? Les mécanismes en oeuvre sont –ils les mêmes ?A l’issue de la projection, un débat sera proposé avec Nicolas SERSIRON, vice-président du C.A.D.T.M.
(Comité pour l'Annulation de la Dette du Tiers Monde) -
Silence dans la vallée
Dans le cadre de son festival ATTAC 08 rendra hommage à Charly REY en diffusant le film de Marcel TRILLAT « Silence dans la Vallée ».
Vous êtes tous invité à la projection de ce film, suivi d’un débat le samedi 26 novembre, au cinéma "le Métropolis" à Charleville.
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CLEVELAND CONTRE WALL STREET
Le 25 Octobre à 20 h au Métropolis à Charleville-Mézières, attac08 propose un ciné-débat
Il s'agit d'un documentaire de Jean-Stéphane Bron de 2010 sur les conséquences concrêtes de la crise aux E-U.
Le 11 janvier 2008, Josh Cohen et ses associés, avocats de la ville de Cleveland, assignent en justice les 21 banques qu’ils jugent responsables des saisies immobilières qui dévastent leur ville. Mais les banques de Wall street qu’ils attaquent s’opposent par tous les moyens à l’ouverture d’une procédure.
Cleveland vs Wall Street raconte l’histoire d’un procès qui aurait dû avoir lieu. Un procès de cinéma, dont l’histoire, les protagonistes et leurs témoignages sont bien réels...(téléchargement 20 Mo)
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Jaffa, la Mécanique de l'Orange
Mardi 31 Mai: ciné-débat d'Attac08 à 20 h au cinéma "le Métropolis"
avec"Jaffa, la Mécanique de l'Orange"
A l'issue de la projection, un débat sera proposé, débat avec Thierry Rendamme et Patrick Pipet, membre et président de l'Association France Palestine Solidarité de Reims.Jaffa, l’une des plus anciennes villes du monde, était aussi l’une des villes les plus prospères et les plus peuplées de Palestine. Avec ses orangeraies déployées à perte de vue, elle fournissait du travail, depuis la cueillette du fruit jusqu’à sa préparation pour l’exportation, non seulement aux Palestiniens
mais aussi à des ouvriers venus d’Egypte, de Syrie, du Liban.
En 1948, plus de 4 000 bombes tombent sur Jaffa. Sur les 85 000 Arabes qui y vivaient, il ne va plus en rester que 3 000. Le gouvernement israélien confisque les orangeraies et s’approprie l’orange de
Jaffa, qui est devenue le symbole des produits de la colonisation.
Images d'archives et témoignages à l'appui, le réalisateur et écrivain Eyal Sivan se propose de revenir, dans ce documentaire, sur l'histoire des oranges de Jaffa, un symbole fort et commun aux peuples juif et palestinien. -
Cine ATTAC
25 janvier à 20H au métropolis à Charleville-Mézières.
L'animateur du débat sera Christian Celdran du comité scientifique d'ATTAC, et membre d'ATTAC08.
Entretien avec la réalisatrice :
D’où est venue l’idée de faire ce film ?
- "Dans mon précédent documentaire, Paroles de Bibs, un des ouvriers Michelin, Serge Ferry, se demandait pourquoi les actionnaires américains étaient sur la plage, à se reposer, alors que lui faisait les 3x8, et respirait des produits toxiques dans son atelier pour un salaire de misère. A travers cette colère légitime et au-delà de la question cruciale du rapport capital-travail, il s’interrogeait sur la responsabilité des actionnaires et des investisseurs. Je me suis dit que c’était un thème à creuser".
Alors vous êtes partie enquêter ?
- "J’ai voulu voir s’il existait aujourd’hui des institutions, des gens, qui essayaient de réfléchir à la schizophrénie dans laquelle nous fait vivre ce système financier ultra-libéral. Nous sommes nombreux à souhaiter un monde plus juste, un modèle de société qui respecte les femmes, les hommes ici et ailleurs. Nous sommes interpellés par les désastres écologiques. Alors il est légitime de s’interroger sur la circulation de l’argent et sur ce que cela produit".
Comme cette religieuse étonnante qui apparaît dans votre film…
- "J’ai fait la connaissance de Sœur Nicole Reille en 2003. Cette religieuse a créé en 1983 le premier fonds de placement éthique sur des critères non pas religieux mais sociaux en insistant sur le respect des salariés dans l’entreprise. elle avait donné une liste de vingt critères à la société qui gérait l’argent de sa congrégation : création d’emploi, participation à la valeur ajoutée, formation, possibilité d’expression au sein de l’entreprise, conditions de travail et sécurité, etc. C’était pour l’époque une approche « révolutionnaire » de la responsabilité des placements. La question qu’elle posait était : « mon argent peut-il croître à n’importe quel prix ? » Elle a été la première en France à penser très concrètement et pratiquement à des moyens d’agir sur le système financier, de façon responsable. Cette rencontre m’a encouragée à poursuivre mes recherches. cependant, je continuais à penser que ces affaires d’argent, d’investissement ne concernaient que les riches ou très riches, ceux qui ont des actions et un portefeuille à gérer…"
… le film commence par une proposition de placement qui vous a été faite sur un livret Développement durable.
- "En 2008, j’ai reçu un coup de fil de ma banquière me proposant de placer 3 000 euros de droits d’auteur que je venais de percevoir, sur un livret développement durable. Ma première réaction a été de dire : « Oui. si mon argent peut servir la planète ! » Mais le lendemain, je l’ai rappelée et je lui ai tout simplement demandé : « mais développement de quoi et durable pour qui ? » elle m’a dit : « Je ne sais pas, je me renseigne et je vous rappelle. » Je n’ai jamais eu de nouvelles. Là, j’ai repensé à Sœur Nicole, et je me suis dit que j’avais trouvé mon film. La responsabilité des placements, c’était aussi la mienne, la nôtre ! Alors j’ai repris ma caméra !"
Extraits de l'entretien paru dans cdurable.info