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cinéma - Page 7

  • ATTAC fait son cinéma


    LES LIP, L’IMAGINATION AU POUVOIR

    Un film de Christian Rouaud

    Le 12 janvier 2010 à 20 h 00

    au Métropolis de Charleville

     

     

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    A l’issue de la projection, un débat sera proposé.

    Avec Claude Choquet, ancien ouvrier de Lenoir et Mernier,

    Charles Rey, ancien ouvrier de Thomé Gesnot et Jean Claude Mayette, directeur de la Scoop LCAB à Bogny sur Meuse


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    Une critique de "Première"

     

    Leurs yeux brillent, leur accent bisontin chante... Ils racontent, comme si c'était hier, une histoire vieille de trente-quatre ans. Eux, ce sont Charles Piaget, Roland Vittot, Raymond Burgy, Jean Raguenès, Fatima Demougeot, Jeanine Pierre-Émile... Des techniciens et ouvriers de Lip qui, refusant le licenciement de 480 personnes (sur 1 300), ont occupé l'usine, confisqué le stock de montres et remis en route les chaînes de montage afin de sauvegarder leur outil de travail : « C'est possible : on fabrique, on vend, on se paie. ». En bousculant la légalité, ils ont réinventé l'égalité.

     

    Et ça a marché. Juste le temps d'un rêve collectif brisé par l'arrivée au pouvoir d'un certain Valéry Giscard d'Estaing et de son premier ministre, Jacques Chirac. Le récit est épique, haletant, les personnages se dessinent peu à peu, le documentaire devient fiction, polar, thriller... Christian Rouaud les filme en plans fixes. Associe ou entrechoque leurs souvenirs. Confronte ces derniers aux images d'archives où on les reconnaît, en noir et blanc, enflammés, engagés et souriants, identiques quoique plus jeunes. Le cinéaste dresse des portraits de gens ordinaires qui n'ont pas seulement cru aux lendemains, mais les ont fait exister. L'élan extraordinaire de leur « ici et maintenant » ne date pas d'hier mais pourrait nous inspirer. Pour demain ?

     

     

    Christian Rouaud.


    Il signe un documentaire politique qui est aussi un thriller trépidant. Et décline l'histoire d'une lutte ancienne, emblématique, dont l'écho n'est pas près de s'éteindre. Rencontre.

     

    Flash-back : 1973, à Besançon. Les « travailleurs et travailleuses » de chez Lip, industrie horlogère, résistent aux plans de licenciement, occupent l'usine, la remettent en marche et transforment l'idéal autogestionnaire en principe de réalité. Dans la France de l'après Mai-68, l'événement fait date et secoue la société pompidolienne.
    Cette année-là, Christian Rouaud a vingt-cinq ans. Il vit en banlieue parisienne et est adhérent du PSU.
    « Les Lip symbolisaient une lutte exemplaire : on les soutenait, on racontait leur combat, on organisait des meetings, on vendait des montres... Du point de vue politique, c'est le début du libéralisme actuel : le patron de cette entreprise familiale remontant au XIXe siècle se retrouve viré du jour au lendemain par les actionnaires, qui décident de restructurer... »



    Bien des années plus tard, cet ancien professeur de lettres devenu documentariste a eu envie de reconstituer le « mythe » : il est allé à la rencontre des acteurs principaux du conflit, ces hommes et ces femmes porteurs d'une histoire unique. « Piaget, Vittot, Burgy, Raguenès et les autres ont mis en place la démocratie directe telle qu'on la rêvait. Toutes les idées qu'on avait en tête à l'époque étaient appliquées par les Lip, et ça fonctionnait ! Leur réflexion se nourrissait en permanence de l'action, et réciproquement. Les commissions autonomes travaillaient chacune dans leur coin et se réunissaient ensuite en assemblée générale, lieu unique où les décisions étaient votées. Il ne faut pas oublier que Besançon est la patrie de Fourier et de Proudhon.



    La culture locale s'inscrit dans une tradition à la fois autonome, quasi anarchiste, et très catholique. Entre les "vieux" militants CFDT de Lip, issus de ce double héritage, et le Comité d'action, inspiré par l'extrême gauche, une cristallisation s'est opérée. Mai-68 avait été pour eux une répétition générale : lorsque leur usine a été menacée, ils étaient prêts, ils avaient l'expérience de la lutte...
    Même si l'aventure est devenue plus douloureuse quand ils se sont organisés en coopérative, ils ont fait entendre dans toute la France leur slogan : "C'est possible !" Avec ce film, j'aimerais qu'il résonne encore aujourd'hui. »



    Isabelle Danel pour PREMIERE - Mars 2007

     

     

     


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    Un lien vers la bande annonce

     

     

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  • Dans un fauteuil

    La grande salle des "Tourelles" a terminé sa rénovation.

     

    La salle"Annie Girardot" avait bien besoin d'un coup de jeune, en particulier les fauteuils commençaient à montrer des signes de fatigue.

    Voici donc des sièges neufs, et un habillage restauré pour la grande salle du cinéma.

    A noter l'aménagement d'un espace dédié aux handicapés, qui fréquentent régulièrement l'équipement vouzinois. Cet aménagement enlève quelques places à la capacité de la salle, mais sera bien utile pour recevoir dans de bonnes conditions les personnes en fauteuil roulant.

     

    La première séance a eu lieu ce jour avec à l'écran "Lucky Luke". Le blog de l'An Vert tirant plus vite que son ombre est le premier à vous offrir des clichés de la salle.

     

     

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  • "La Vague" aux Tourelles



    Les Dimanche 21 et lundi 22 Juin, le film  en V.O.du réalisateur allemand Dennis Gansel intitulé "Die Welle"  ou "La vague" est présenté au cinéma Les Tourelles.

    A l'occasion d'une semaine thématique organisé dans un lycée, un professeur anime un atelier sur le thème de "l'autocratie" c'est à dire sur la dictature d'un groupe sur une société. Pour rendre attrayant et compréhensible par tous les élèves inscrits à cet atelier  ce thème encore abstrait pour la plupart d'entre eux, le professeur met en pratique au sein même du groupe les principes de base d'installation d'une dictature. Il lance ainsi une mécanique infernale baptisée "La vague" qui va tous les submerger et même faire des ravages bien au delà de l'atelier thématique. L'issue est dramatique.
    Le film est très efficace. Il bouleverse le spectateur et surtout le conduit à se questionner sur la fragilité d'une communauté humaine  qui , manipulée ,peut adopter des valeurs fascistes et les comportements qui en découlent. Si vous avez l'opportunité d'aller voir ce film, ne la manquez pas.



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  • La fin de la pauvreté ?

    Attac 08 fait son cinéma

    le 26 mai 2009 à 20h00
    au Métropolis de Charleville

    avec

    La fin de la pauvreté ?

    un film de Philippe Diaz

     

     

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    SYNOPSIS : Avec tant de richesses dans le monde, comment peut-on avoir autant de pauvreté ?
    La fin de la pauvreté ? retourne au début des temps modernes, au début des temps coloniaux, pour comprendre quand, mais aussi pourquoi, tout cela a commencé.
    N’est-il pas temps de se demander pourquoi aujourd’hui 25 % de la population mondiale consomme plus de 85 % des ressources de la planète ?

     

    REALISATEUR : Né à Paris, il produit de nombreux films en France et à l’étranger avant de s’installer à Los Angeles en 1991. Il crée Cinema Philippe_Diaz_site.jpgLibre Studio, spécialisé dans les films de fiction et documentaires à caractère social ou politique. Sa première réalisation, Nouvel Ordre Mondial (Quelque part en Afrique), est sélectionnée par la Semaine de la Critique en 2000.

     

  • cinema

     

    ATTAC fait son cinéma

    rencontres-débats autour du cinéma alternatif et militant

     

    L’ASSIETTE SALE

    de Denys Piningre

    le mardi 25 novembre à 20 h 00

    au cinéma Métropolis de Charleville Mézières

     

     

     

    Chaque année, le département des Bouches-du-Rhône accueille 5000 ouvriers agricoles saisonniers étrangers. Sans eux, l’agriculture dans ce département n’existerait pas. Les conditions de travail, de logement et les salaires qui leur sont imposés sont dans de très nombreux cas indignes.

    Le film décrit cette situation et remonte les mécanismes qui l’engendrent.

    Au passage, il fustige l’agriculture intensive, ses excès et les dangers qu’elle suscite, pour aboutir à la description des méthodes de la grande distribution qui utilise tous les moyens de pression sur les producteurs français et étrangers pour

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    obtenir des prix toujours plus bas, et permettent des marges toujours plus élevées…

    Le film montre qu’au contraire, d’autres formes d’agriculture existent, qu’elles permettent la pérennisation d’exploitations viables, à taille humaine, et souvent un mode de relation directe entre le producteur et le consommateur.

    Mais au travers de cet exemple typique, il dénonce l’exploitation des travailleurs étrangers, le commerce de grande distribution, la pollution … autant de fléaux liés à la mondialisation libérale.

     

     

    A l’issue de la projection, un débat sera proposé avec Gilles Lemaire,

    membre du conseil d’administration d'Attac France

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    Driss, ouvrier saisonnier...
    ... qui rentre chaque année au Maroc sans savoir s’il sera réembauché l’année suivante



     

     

     

     

     

    Le prochain rendez-vous du ciné attac sera le Mardi 20 janvier 2009 à 20 h au Métropolis avec :

    « Le secret du grand bazar européen »

  • Attac fait son cinema

     

    ATTAC fait son cinémaaffiche-Bataille-a-Seattle-Battle-in-Seattle-2007-1.jpg

    rencontres-débats autour du cinéma alternatif et militant

    Pour son rendez-vous de rentrée, Attac vous présente :

    « Bataille à Seatle », un film de Stuart TOWNSEND

    le 30 septembre à 20 h 00 au Métropolis de Charleville

    En 1999, de gigantesques manifestations se sont opposées à la tenue de la conférence de la toute-puissante Organisation

    Le cinéma ATTAC, un « rendez-vous » pour enrichir la réflexion sur le monde actuel, ouvrir le débat et promouvoir des films militants et peu diffusés. Ces créations cinématographiques singulières pour leur approche des enjeux sociaux et politiques associent culture et engagement citoyen.

    PRIX UNIQUE DE LA SEANCE : 5 EUROS

     

  • 25,7 %

    06835024.jpg25,7 %,non ce n'est pas la cote de popularité de notre président ! D'ailleurs vous pouvez remarquer que ce blog ne fait pas dans l'hyperprésidentialisme .

    Ce chiffre est celui de la proportion de Français qui ont vu le film vedette du moment, soit 16,48 Millions de spectateurs en date du 02 avril ;

    il n'est pas si certain qu'à terme l'image du Nord soit beaucoup plus positive . Il y a des modes qui passent vite ,et laissent peu de traces .

    Les salles de cinéma voient de leur côtés des conséquences bien concrètes : les salles et les caisses se remplissent . C'est tout bon pour le cinéma "les Tourelles", qui devrait voir son déficit fortement réduit pour la saison actuelle .