Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

politique nationale - Page 208

  • Le collectif pour l’énergie citoyenne lance son Manifeste à destination des candidat.e.s aux élections législatives

    Le collectif pour l'énergie citoyenne, qui regroupe onze organisations de la protection de l’environnement, de l’énergie et de l’économie sociale et solidaire, interpelle les futur.e.s élu.e.s à travers un manifeste pour l'énergie citoyenne.

    — Communiqué de FNE —

    Le collectif pour l’énergie citoyenne lance son Manifeste à destination des candidat.e.s aux élections législatives

    Le collectif pour l'énergie citoyenne, qui regroupe onze organisations de la protection de l’environnement, de l’énergie et de l’économie sociale et solidaire, interpelle les futur.e.s élu.e.s à travers un manifeste pour l'énergie citoyenne.

    Participation citoyenne et énergies renouvelables : le rôle clé des acteurs locaux

    En Europe, la participation des acteurs locaux a permis d’accélérer la transition énergétique. Au-delà des plus-values écologiques et climatiques évidentes, l’énergie citoyenne et participative porte le germe du développement des territoires, aux plans économique, social et démocratique. Par exemple en Allemagne, un parc éolien terrestre de moyenne puissance (21 MW) génère entre 4 et 9 fois plus de création de valeur sur son territoire d'implantation s'il est porté par les acteurs du territoire plutôt que par des investisseurs externes.

    En France, le collectif pour l'énergie citoyenne promeut la participation directe des citoyens et acteurs locaux à la production d’énergies renouvelables car elle agit comme accélérateur de la transition énergétique et du développement des territoires. Cet investissement local est aujourd’hui nécessaire pour atteindre les objectifs fixés par la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte.

    Pourtant, les politiques publiques ne prennent pas encore en compte cette nouvelle dynamique.

    Lire la suite

  • Malik Salemkour, nouveau président de la LDH

    Réunie en congrès à Grenoble, la Ligue des Droits de l'Homme a adopté 3 résolutions :

    Vive la démocratie ! – La démocratie est l’avenir du monde, à condition que le monde s’en occupe. Car les droits, les libertés, la fraternité et le bien-être, s’ils sont rendus possible par la démocratie en sont aussi la condition et l’horizon, un objectif qui doit sans cesse être réaffirmé.
    La lutte contre le racisme ne se divise pas – La LDH réaffirme son engagement dans la lutte contre le racisme sous toutes ses formes et appelle les organisations et personnes, à se rassembler pour mieux organiser un combat nécessairement commun.
    Législatives 2017, voter pour les droits et les libertés – La protection des libertés individuelles et collectives est un impératif démocratique. Nous appelons donc les électrices et les électeurs à se déterminer. Ils, elles, détiennent le pouvoir de faire changer les choses et d’imposer leur volonté d’une société plus libre, plus égale, et plus fraternelle.

    Le rapport moral, le rapport d’activité et le rapport financier ont été adoptés par une forte majorité des délégué-e-s des sections.
    A l’issue du congrès, le Comité central renouvelé a élu le Bureau national. Malik Salemkour a été élu président de la LDH. Maryse Artiguelong, Françoise Castex et Dominique Noguères sont vice-présidentes.

    Voici des extraits d'une déclaration du nouveau président au journal "La Croix".

    Lire la suite

  • 2C2A : des questions tombent à l'eau

    Doit-on y voir un effet de la sécheresse qui frappe notre territoire ? Même si ce n'est probablement pas lié à cette baisse du niveau des nappes phréatiques, on doit constater que deux questions à étudier se sont quasiment évaporées en cours de séance. Et ces deux points traitaient justement de sujets en rapport avec l'eau.

    Le premier point concernait le rapport du délégataire de service public du centre aquatique Argona. La présentation annuelle de ce document est une obligation légale. Si ce rapport a bien été remis aux délégués, il n'a pas été présenté en séance. Aucune question ou demande de précision n'a été faite par les élus, ce qui fait qu'aucune information n'a été donnée  pour le public et au-delà en direction de la population du territoire. Difficile dans ces conditions d'en tirer des conclusions ! Peut-être que tout va pour le mieux, peut-être que les 6 mois de fonctionnement sur 2016 sont une durée trop courte pour en tirer des enseignements.

    Le deuxième point traitait d'une question sensible, la prise de compétence eau et assainissement. Déjà évoqué à plusieurs reprises, ce transfert de compétence des communes vers la communauté de communes suscite des réticences de la part de délégués. La loi NOTRe (Nouvelle organisation territoriale de la République)du 7 août 2015 prévoit la prise de compétence obligatoire de l'eau et de l'assainissement par les communautés de communes. Diverses réunions se sont déjà tenues à l'échelle de la communauté pour préparer ce transfert. Un débat s'est même ouvert au sujet de la date de prise de compétence, avec la nécessité d'une anticipation suffisante en relation avec la complexité du transfert. Le Président Signoret a finalement annoncé qu'étant donnée l'incertitude liée à la nomination de la nouvelle équipe gouvernementale, la question était différée en fonction de l'évolution des positions.

    D'autres points étaient inscrits à l'ordre du jour de ce conseil, qui avait débuté par un hommage à Amandine Lebrun, chargée de mission au sein de la 2C2A et récemment disparue, frappée en pleine jeunesse par la maladie.

    Lire la suite

  • A Calais, la guerre des lieux et des horaires

    Communiqué de "l'auberge des migrants"

    Tous les soirs, les forces policières sont présentes sur le lieu de distribution de nourriture : « Vous avez une heure ». Dans le jeu du chat et de la souris, les exilés et les associatifs ont droit à une heure durant laquelle ils peuvent dire « pouce ».


    A Calais, la lutte continue

    Pourtant, les associations ont remporté le référé-liberté contre l’arrêté « anti-nourriture » de la mairie de Calais. Cette victoire juridique avait permis d’obtenir l’autorisation de distribuer de la nourriture dans la Zone Industrielle des Dunes, lieu de vie d’une grande partie des exilés présents à Calais.

    Le nombre d’exilés continue à augmenter, avec de nouvelles arrivées quotidiennes et une diversité croissante des âges et nationalités. En conséquence, de nouveaux lieux de vie sont apparus, disséminés dans les contours extérieurs de la ville et dans les parcs du centre.

    Pour répondre aux besoins, les associations ont mis en place un point de distribution fixe dans  la ZI des dunes pour le déjeuner et le dîner, et des maraudes pour couvrir les autres lieux. Autour de ces points de distribution, de nouvelles actions se développent, pour offrir aux exilés des consultations médicales, du soutien psycho-social, ou encore de l’information sur leurs droits.

    Lire la suite

  • Notre-Dame-des-Landes : 12 raisons de dire "non"

    Un dossier de FNE

    Contesté depuis plus de cinquante ans, le projet d'aéroport à Notre-Dames-des-Landes fait l'objet de multiples polémiques et rebondissements. Pourquoi le mouvement France Nature Environnement s'oppose-t-il à sa construction ? Petite liste (non exhaustive) des arguments contre le transfert de l'aéroport de Nantes-Atlantique dans le bocage de Notre-Dame-des-Landes.
    Lutter contre le dérèglement climatique
    Le 12 décembre 2015, l’Accord de Paris sur le climat était adopté sous les applaudissements. En tribune, François Hollande le promettait : « nous entrons dans l’ère du bas carbone ». Alors pourquoi vouloir développer encore et toujours le transport aérien, mode de transport champion de l’émission de gaz à effet de serre par kilomètre ? À l’heure de la sobriété et de l’efficacité énergétiques, il est temps de revoir la copie.

    Refuser l’obsolescence programmée de Nantes-Atlantique
    Aux origines du projet, deux idées : doter Nantes d'un aéroport international et enrayer la saturation de l'aéroport actuel. Au sud de la ville, Nantes-Atlantique propose déjà plus de 100 destinations, vers une vingtaine de pays. Il a reçu le trophée ERA du meilleur aéroport européen en 2011-2012. Initialement conçu pour 4 millions de passagers par an, Nantes-Atlantique en a accueilli 4,4 millions en 2015. Son réaménagement permettrait d'en accueillir jusqu'à 9 millions, sans entraîner une forte augmentation des décollages et atterrissages. Car le taux de remplissage des appareils progresse, notamment grâce aux systèmes de réservations en ligne et aux stratégies commerciales des compagnies low cost.
    Malgré le survol d’une partie de la ville, il est classé dans la meilleure catégorie en matière de sécurité par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), l’approche de l’aéroport ne présentant pas de risque particulier. La question du bruit subi par les riverains, souvent soulevée par les partisans du projet, n’a jamais été correctement étudiée mais ne semble pas insoluble. L’arrêt des vols de nuit (entre 23 h et 6 h) et la révision des plans de vol ont fait leurs preuves ailleurs. Par ailleurs, les avions sont de moins en moins bruyants.

    Lire la suite

  • Lettre ouverte à Emmanuel Macron : "Appel à la non-prorogation de l’état d’urgence"

    À l'issue du conseil de Défense tenu ce mercredi matin, le Président de la République a annoncé qu'il demanderait au Parlement la prolongation de l'état d'urgence jusqu'au 1er novembre 2017, ainsi que la discussion d'une nouvelle loi pour lutter contre le terrorisme. La veille de cette réunion, nous, associations de défense des droits, avocats et universitaires, avions envoyé un courrier au Président de la République lui demandant d'avoir le courage de ne pas renouveler une fois encore l'état d'urgence, déclaré inopérant dans la lutte antiterroriste par les missions de contrôles parlementaires qui ont eu à en connaître ces derniers mois.

    Nous regrettons que le Président de la République et son gouvernement aient annoncé, aussi rapidement et sans concertation des acteurs de la société civile qui travaillent sur le sujet,  leur volonté de renouvellement de l'état d'urgence.

    Leur engagement à évaluer les politiques publiques trouvait pourtant sur le sujet de l'état d'urgence un motif impérieux d'être mis en pratique immédiatement : qu'en est-il de l'évaluation de l'efficacité et de la constitutionnalité du mille-feuilles juridique sécuritaire mis en place ces 5 dernières années au fil des différentes lois antiterroristes (5 en 3 ans) ? Alors que de plus en plus souvent les mesures antiterroristes, ou liées à l'état d'urgence, sont appréhendées par les spécialistes comme relevant de la communication politique davantage que de la logique opérationnelle, quelle évaluation a été faite sur l'impact sur l'état de droit, les libertés fondamentales ou la cohésion sociale ? De même, la réflexion sur une réorganisation des services de renseignement, telle qu'annoncée par le Président, au profit d'une meilleure lutte antiterroriste ne devrait-elle pas être menée à son terme avant toute proposition de nouvelle loi antiterroriste ou sécuritaire ?

    Lire la suite

  • Sans commentaire

    Les chiffres du chômage pour le mois d'avril 2017 sont publiés ce jour par le ministère de l'emploi, mais la ministre " ne fera pas de commentaire sur ces données mensuelles". Muriel Pénicaud prend du recul sur cette publication, qu'elle trouve peu fiable et rendue publique à un rythme mal adaptée. Elle déclare dans son communiqué : "En s’appuyant sur les rapports de grande qualité déjà existants sur cette question, la ministre saisira dès les prochains jours les autorités et organismes compétents de façon à réfléchir, avec eux, aux moyens de mieux éclairer le débat public à l’avenir, dans un double objectif de pertinence et de transparences accrues."

    Il est vrai que ces chiffres actualisés tous les mois sont difficiles à analyser, nous répétons depuis longtemps que seule une tendance à moyen terme prend un sens réel. Nous allons voir sur quels chiffres se basera désormais la ministre pour suivre l'évolution du chômage, a priori il s'agirait des statistiques de l'INSEE qui reposent, elles, sur le taux de chômage défini par le Bureau international du travail, selon les normes statistiques internationales.

    Voici cependant les chiffres du jour :

    Lire la suite