Document à renvoyer par courrier à :
Mme Angéline THOMAS "Pétition écoles vouzinoises"
9 rue de l'église - 08400 SAINTE-MARIE
ou à transmettre scanné par mail (format pdf ou jpeg), à l'adresse suivante : ecolesdevouziers@orange.fr
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Document à renvoyer par courrier à :
Mme Angéline THOMAS "Pétition écoles vouzinoises"
9 rue de l'église - 08400 SAINTE-MARIE
ou à transmettre scanné par mail (format pdf ou jpeg), à l'adresse suivante : ecolesdevouziers@orange.fr
La troisième assemblée générale de l'association"Défense Sud Vallée de l'Aisne" a été riche en débats.
La salle plus que remplie montrait que d'évidence le sujet était d'importance et que la mobilisation locale ne faiblissait pas.
Le président, Frank Maillard, a rappelé en début de réunion le chemin parcouru depuis la création de l'association. Elle est née en réaction au projet de barrage sur l'Aisne, dossier porté par l'Entente Aisne-Oise qui regroupe six départements traversés par ces deux rivières.
La réaction forte des habitants concernés a permis un recul de l'Entente et a imposé de nouvelles études. C'est un peu au jeu du chat et de la souris qu'ont joué les deux protagonistes, avec le département et les services de l'Etat comme arbitres. Mais ceux-ci ne sont pas neutres dans l'histoire puisque notamment le département des Ardennes est un des membres constitutifs de l'Entente.
L'association ne s'est pas contenté de s'opposer, elle a réalisé un gros travail d'expertise et de contre expertise qui lui permet de faire des critiques motivées et de présenter des alternatives crédibles.
Depuis trois ans, on a dépassé le rejet épidermique pour une analyse technique et politique des enjeux et des forces en présence. De son côté, l'Entente continue à jouer les bulldozers, au sens propre comme au sens figuré.
La réalisation de la retenue de Proisy est utilisée comme une carte de visite par les responsables de l'Entente. Mais tout n'est pas si rose pour les résultats constatés, et ce dossier n'est pas transposable tel quel sur un autre site.
Le Sous-préfet de Vouziers a été le premier invité à prendre la parole. Il a rappelé que la solidarité de bassin ne pouvait avoir comme conséquence le sacrifice imposé à certains. Il a insisté sur la vigilance mise par les services de l'Etat sur ce dossier. Il a déclaré qu'il resterait attentif, ainsi que le Préfet des Ardennes, au respect des engagements pris.
Jean-Luc Warsmann, député et ancien Conseiller Général a expliqué ensuite son point de vue. Il a opposé la conduite du projet qui est réalisé pour la Meuse dans le nord du département à celle qui est menée pour l'Aisne. Il a insisté sur la concertation et la participation qui ont marqué les études pour les crues de la Meuse. A l'inverse il a souligné le manque de considération de la part de l'Entente dans le dossier Aisne-Oise.
3 conseillers généraux étaient présents : Claude Ancelme pour Vouziers, Dominique Arnould pour Grandpré et Thierry Deglaire pour Monthois. Ils ont reconnu un manque de connaissance et d'intérêt de leurs collègues pour ce dossier. Thierry Deglaire qui siège à l'Entente a rappelé qu'il serait toujours le relais entre l'association et l'Entente, faisant suivre les informations qu'il pouvait obtenir en siégeant au sein de celle-ci.
Claude Ancelme a assuré le président de la DSVA de son soutien, et a affirmé qu'il était toujours soucieux du respect de l'écologie, en particulier lors de la réalisation de travaux.
C'est quand la parole a été donnée aux personnes présentes dans la salle que des critiques de fond sont apparues. Le bien fondé d'un barrage a été remis en cause, en particulier par André Theret et Michel Coistia.
Il a été rappelé que l'Entente ne voyait de solution que par des barrages, alors que depuis longtemps des études comme celle de "Nature et Avenir" préconisaient une approche douce. L'aménagement des cours d'eau et de leur lit représente une approche moins spectaculaire mais probablement aussi efficace. Ceci en particulier avec un couplage possible avec des protections rapprochées (murets, portes étanches,..) peu coûteuses mais très utiles.
Il a été rappelé également que la construction d'un barrage n'apporterait rien pour les Ardennes (l'efficacité serait marginale à Attigny et Rethel) mais permettrait surtout de poursuivre le bétonnage en région parisienne (des projets en zone inondable viennent d'y être validés !).
Pierre Potron a présenté un travail de Lionel Dubief sur les textes régissant la gestion de l'eau. Il semble bien que le respect des zones humides préconisé par la loi et les règlements n'est pas inclus dans la vision et les réalisations de l'Entente.
Toutes ces voix et quelques autres, ont fait la démonstration qu'un autre choix est possible. Il est même plus que souhaitable, étant donnés les inconvénients majeurs du projet de l'Entente.
Les départements de la Marne et de la Meuse ont exprimé une opposition claire à la réalisation d'un barrage sur leur territoire.
On est étonné que le département des Ardennes ne prenne pas une même décision, ce qui ferait basculer la majorité au sein de l'Entente.
Pour l'instant le bras de fer continue, mais les enjeux et la clé du succès ont été clairement mis en évidence au cours de cette assemblée générale. C'est l'assemblée départementale des Ardennes qui devra se prononcer clairement sur ses intentions et qui fera pencher la décision dans un sens ou dans un autre.
On sait depuis longtemps que les ravages de la drogue (héroïne , cocaïne et autres) ne se limitent pas aux grandes citées.
Vouziers et sa région sont malheureusement touchés par ce fléau, et à un niveau important. Cela ne concerne pas que les plus grosses agglomérations de l'arrondissement (Attigny et Vouziers), mais atteint les plus petites communes. Les milieux touchés sont très divers, mais la sociologie du Vouzinois permet de constater que les immigrés sont parmi les moins atteints. Il faut trouver d'autres explications au développement de cette consommation, le malaise qui traverse la jeunesse du secteur n'a rien à voir avec le Maghreb ou l'Afrique subsaharienne.
Il faut se féliciter de ces arrestations, en particulier quand elle concerne des gros revendeurs et non de simples consommateurs. Mais la question se pose de l'efficacité de ces coups d'arrêt, qui sont suivis d'une reprise du trafic très rapidement. Depuis plusieurs années, des opérations ont été lancées sur le Vouzinois, et la situation ne semble pas s'améliorer.
Il faut bien écrire "ne semble pas", car il n'existe pas de chiffres fiables ( pas même d'estimation officielle) dans ce domaine. Ce qui rend toute politique de prévention difficile, d'autant que les moyens mis à disposition de cette prévention sont bien dérisoire. L'association "Préludes" qui travaille sur le terrain depuis plusieurs années a bien du mal à joindre les deux bouts. Elle travaille essentiellement avec des bénévoles, alors qu'un appui sur des professionnels serait un atout essentiel.
Cette dérive vers la consommation de drogues est favorisée par le sentiment de rejet de la société et par la vision d'un avenir sans espoir d'une vie sociale "normale". Le manque de formation, de mobilité, de travail, de contacts sociaux, sont des facteurs qui ne peuvent qu'augmenter les risques de devenir un consommateur de drogue.
Dans un pays où la norme est de compter les chômeurs par millions depuis des années, s'attaquer au problème de la drogue uniquement par la répression des trafiquants, c'est comme aider les sans-abris en se contentant d'ouvrir des hébergements d'urgence : c'est utile, mais cela ne résout pas du tout les problèmes.
Notre note du 2 février annonçait les prochaines réunions avec l'équipe municipale
Une erreur s'est glissée dans ces dates :
Pour Blaise et Condé il faut lire le 18 février et non le 8 février
BLAISE : 18 février à 9h30
salle de la Mairie de Blaise
CONDE : 18 février à 11 h
salle communale de Condé
L'association "Défense Sud Vallée de l'Aisne" continue son combat contre la construction d'un barrage sur l'Aisne.
Les "études complémentaires" sont en cours dans ce dossier, et la mobilisation des personnes concernées passe par leur information.
Pour faire le point, des échanges auront lieu lors de la réunion du samedi 11 février prochain.
Voici la convocation, reprise du site de la DSVA
En ce début d’année, nous devons nous réunir en Assemblée Générale ordinaire afin de faire le point sur les actions et les comptes de l’année 2011.
Cela se fera donc le : 11 FEVRIER 2012 à 14h30
à la salle des fêtes de Savigny sur Aisne.
Cette AG requière la présence d’un maximum de personne afin d’assurer le quorum. C’est pourquoi, si vous ne pouvez pas vous joindre à nous ce jour-là, merci de transmettre votre « pouvoir » à un autre membre. Une simple phrase avec votre nom et votre signature suffit.
Merci de venir nombreux.
Le président
Franck MAILLARD.
L'Aisne à Savigny
Les "réunions de quartiers" à Vouziers précèdent et contribuent à préparer le budget municipal.
Elles se tiennent donc en début d'année, au moment où l'ébauche de ce budget est préparé par les élus. C'est l'occasion pour les habitants de faire des remarques et des suggestions et de poser des question au Maire et aux adjoints.
C'est aussi l'occasion pour la municipalité de rendre compte des réalisations de l'année écoulée et de présenter les grandes lignes de ses dossiers en cours.
Voici les dates des différentes réunions de cette année :
CHESTRES : 17 février à 20 h
salle polyvalente de Chestres
BLAISE : 18 février à 9h30
salle de la Mairie de Blaise
CONDE : 18 février à 11 h
salle communale de Condé
VOUZIERS : 20 février à 18h30
centre polyvalent rural de Vouziers
La température de cette matinée du 31 janvier était plutôt fraîche, le thermomètre du panneau de la place Carnot affichant -2°.
Ce qui n'a pas empêché le déroulement de la manifestation prévue contre le moins deux infligé au nombre de classes dans les écoles publiques vouzinoises. L'annonce de ces fermetures a provoqué une réponse rapide des élus et enseignants de la ville.
Le Maire avait réagi par une réponse ferme en direction de l'Inspectrice d'Académie. Les élus municipaux étaient au coeur de la manifestation, avec la présence du Maire et des adjoints ceints de leur écharpe tricolore.
Les enseignants étaient également fort mobilisés et avaient observé un jour de grève, qui était totale à Taine et Dodeman, les sites concernés.
On notait également la présence de Délégués Départementaux de l'Education Nationale et de représentants de la section vouzinoise de la LDH
On peut regretter le relativement modeste engagement des parents d'élèves, assez peu présents dans la manifestation.
Celle-ci a démarré de la Place Carnot, où les cortèges venus de Dodeman et Taine avaient convergé. Les manifestants ont parcouru les rues de la ville, en passant notamment devant la Sous-préfecture.
Il n'y a pas eu d'incident particulier lors de la manifestation, les seuls casseurs repérés étant ceux qui agissent depuis plusieurs années pour restreindre les services publics. Mais ceux-ci sévissent bien au chaud au sein des cabinets ministériels et des assemblées parlementaires, ils n'étaient pas présents ce jour à Vouziers.
On se doute bien que la mobilisation d'aujourd'hui ne suffira pas à faire fléchir l'Inspectrice d'académie, qui suit les consignes venues d'en haut. Mais la mobilisation n'est pas terminée, elle doit même s'exprimer au niveau national. Et tout le monde a également à l'esprit les prochaines échéances électorales, au cours desquelles les choix de société seront validés par le bulletin de vote déposé dans l'urne.
Lien vers le journal de FR3 (voir à partir de 7 minutes 15)