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  • Conférence: Espèces exotiques envahissantes

    Le Vendredi 04 Octobre à 19H à Machault.

    CONFERENCE: ESPECES EXOTIQUES ENVAHISSANTES.

    Renouée, Sainfoin d'Espagne, Berce du Caucase, Ambroise… mais aussi chenilles processionnaires !

    Venez apprendre à reconnaître ces nouvelles espèces devenues envahissantes et problématiques sur notre territoire.Sortie commentées et gratuites, inscription obligatoire auprès du service Natura 2000.

    Le lieu de rendez-vous sera communiqué lors de l'inscription.

    Contact :
     
    03 24 71 59 93
     
    natura2000@argonne-ardennaise.fr

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  • Liban : escalade catastrophique entre Israël et le Hezbollah

    Edito de Cartooning for Peace  Jeudi 26 septembre 2024

    Depuis les spectaculaires attaques aux bipeurs piégés de mi-septembre, Israël a lourdement intensifié ses frappes contre les positions du Hezbollah au Liban. Cette opération visant à éliminer les combattants et les cadres de l’organisation djihadiste chiite, alliée du Hamas et de l’Iran, a aussi coûté la vie à des centaines de civils, et plongé le sud du pays dans le chaos. Les échanges de tirs réguliers entre Israël et le Hezbollah à la frontière du Liban depuis près d’un an avaient déjà entrainé le déplacement de 100 000 libanais et de 60 000 israéliens, mais ce nombre a doublé côté libanais en quelques jours. À l’assemblée générale de l’ONU, les pays européens, les États-Unis et plusieurs pays arabes ont appelé à un cessez-le-feu. Benyamin Netanyahou n’a pas daigné répondre à cette demande, et a plutôt exhorté son armée à « poursuivre les combats avec toute la force nécessaire », ce qui laisse craindre une intervention terrestre. L’escalade de cette guerre présage le pire pour le Liban, déjà affaibli par une profonde crise politique et économique.

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  • La LDH appelle à manifester le 1er octobre

    La LDH (Ligue des droits de l’Homme) était, il y a plus d’un an, aux côtés des syndicats contre une réforme des retraites que l’ensemble des organisations syndicales et l’immense majorité des Françaises et Français rejetaient.

    Aujourd’hui, alors qu’inégalités et précarisation s’aggravent sans cesse, dans un contexte de détérioration continue des services publics, nous restons extrêmement inquiets et fermement mobilisés. Les perspectives actuelles ne doivent pas s’inscrire dans la continuité des réformes des retraites, du Code du travail ou de l’assurance chômage. Ces choix participent d’une remise en cause de l’Etat social qui aggrave les injustices sociales. D’autant que les salaires, pensions, bourses et minimas sociaux régressent face à l’inflation, plongeant de plus en plus de personnes dans la précarité et accentuant les inégalités.

    Les politiques publiques dictées par l’agenda néolibéral conduisent à l’affaiblissement continu des services publics. L’hôpital, les soins, l’éducation, l’enseignement supérieur, la recherche, la justice sont à bout de souffle. Non seulement par un manque chronique et aigu de moyens, mais aussi parce que notre vision de services publics à vocation universelle est largement remise en cause.

    Conjuguées à des méthodes qui fragilisent la démocratie, cette situation et cette régression des droits sociaux accentuent la crise de confiance actuelle et favorisent les dérives vers l’extrême droite.

    Des mesures d’urgence sont aujourd’hui indispensables : augmentation des salaires, pensions, bourses, minimas sociaux ; abrogation des réformes des retraites ; financement ambitieux des services publics, pour des conditions de vie dignes dans les territoires ultra-marins. Ces mesures d’urgence sociale et de renfort des services publics sont à prendre sans délai.

    La mobilisation est indispensable pour faire obstacle à l’injustice sociale croissante et à la dégradation des écosystèmes, pour défendre notre projet d’une société qui garantisse l’accès effectif de toutes et tous à tous les droits. C’est pourquoi la LDH appelle les citoyennes et citoyens à se mobiliser et à manifester aux côtés des organisations syndicales et de jeunesse le 1er octobre 2024.

    Paris, le 27 septembre 2024

  • Soutien aux salariés de Walor samedi 28.09 à Vouziers

    Suite aux sérieuses menaces qui pèsent sur l'avenir de Walor , une manifestation aura lieu demain samedi 28 septembre sur la place Carnot à Vouziers.Venez soutenir les salariés en lutte.

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  • Lait : l’urgence d’une régulation publique face aux stratégies mortifères de Lactalis

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 26.09.2024

    Ce scandale fait ressurgir l'urgence à remettre en place une régulation publique des marchés. Pour garantir des prix rémunérateurs et une répartition des volumes dans les bassins laitiers, la Confédération paysanne porte une régulation publique et collective des volumes. Surtout pas une régulation imposée par le bon vouloir des industriels.

    La défense collective des éleveurs et éleveuses passe par la reprise en main de nos volumes et la valorisation de nos propres produits. Cette reprise en main ne pourra se faire que par un arbitrage public des relations commerciales et par une transparence de tous les marchés, y compris à l'export. Et cela nécessite aussi une coopération réellement au service des éleveur·euses et du territoire, et des organisations de producteurs transversales par bassin et non verticale par laiteries. Nous n'avons jamais cessé d'alerter sur la dépendance économique structurelle des producteurs face aux laiteries. Notre objectif est le maintien de la collecte laitière partout en France.

    Encore une fois, l'annonce de Lactalis de réduire sa collecte de lait en France se fait dans une totale opacité. Quid des marges et des valorisations que Lactalis réalise sur les différents segments du marché laitier ? Quid de la poursuite des importations de Lactalis en France ? Il est certain pour nous que Lactalis agit pour préserver ses profits.

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  • Les tilleuls abattus vite fait, mal fait ...

    Un tilleul peut vivre 500 ans, c'est un des arbres reconnu pour sa longévité exceptionnelle. Ceux de la place Carnot n'atteindront pas cet âge respectable. Ils ont été abattus lundi matin, et broyés aussitôt par l'entreprise id verde. Sur son site, elle se présente ainsi : "idverde, leader européen dans l’aménagement paysager, s’engage résolument pour la transition écologique, conscient de l’importance cruciale des espaces verts dans les milieux urbains. (...)La vie est plus harmonieuse en vert ! Un environnement végétalisé apporte une valeur ajoutée incontestable à tout quartier résidentiel. Les espaces verts augmentent la cohésion sociale et le bien-être des habitants."

    Pour qu'un projet d'aménagement augmente la cohésion sociale, il faudrait au minimum que sa conception et sa mise en œuvre associent la population concernée, les associations locales et les élus.

    Les réactions nombreuses et indignées qui se sont multipliées depuis lundi montrent un rejet de l'abattage et mettent en évidence un défaut de communication de la part de la mairie.

    Pourtant, cette question du maintien des tilleuls est revenue souvent lors des réunions organisées en 2022 et 2023 par la ville de Vouziers. De nombreuses interventions ont eu lieu pour questionner sur le devenir des arbres. Les réponses ont toujours été évasives, repoussant la décision à l'état des racines suite aux travaux, ou à un diagnostic phytosanitaire.

    Il est toujours apparu que l'option qui consiste à planter 25 nouveaux arbres était privilégiée par les élus, seul le maintien des deux tulipiers en bas de la place étant garanti.

    Les mois passant, le diagnostic phytosanitaire a tardé à être rendu public, sans avoir pu constater l'importance du problème des racines et sans nouveau débat. Et ce lundi, l'irréparable était commis en une petite matinée, l'effet de surprise ne permettant pas de réaction préventive de la part d'opposants.

    Des réactions, il y en a eu cependant dans les médias sociaux, mais aussi au sein du conseil municipal. Celui-ci s'est réuni le lendemain de l'abattage, sans que ce point soit à l'ordre du jour. Le maire a évoqué très succinctement l'événement lors de son point d'information qui introduit la séance du conseil.

    L'opposition municipale a cependant tenu à revenir sur le sujet en interpellant le maire à la fin de son propos préliminaire. C'est tout d'abord Agnès Haudecoeur qui a lu un texte dénonçant les faits et leurs conséquences, mais aussi regrettant le manque d'information et de concertation préalable. La réponse du Maire, insistant sur le mauvais état des arbres a fait réagir le public présent. Yann Dugard a alors rappelé qu'il pourrait faire évacuer la salle, si un tel mouvement d'humeur se renouvelait.

    Jean-Baptiste Machinet  a insisté sur l'émoi provoqué dans la population vouzinoise par cette disparition d'un élément fort de l'identité de la ville. Il a mis en avant la faible qualité du rapport d'expertise phytosanitaire, qui comporte beaucoup de généralités, et ne tranche pas sur l'état de santé des tilleuls. D'ailleurs une revue rapide des souches encore en place ne montre pas d’atteinte particulière de l'immense majorité des arbres, sauf un.

    Au fil des échanges, on a eu vraiment l'impression que cet abattage était la solution préférentielle depuis le début du projet, cette option rendant plus simple et moins coûteuse la mise en place de la rénovation dans la configuration choisie.

    Et le défaut de communication et d'information sur le sujet a pesé également très lourd dans le sentiment général d'indignation créé par cette action brutale et peu justifiée.

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  • Naufrages de la Manche : la politique migratoire franco-britannique est mortifère, et ce n’est pas aux associations d’en pallier l’inconséquence

    Un collectif d’acteurs locaux et nationaux appelle, dans une tribune au « Monde », les Etats français et britannique à assumer les conséquences les plus dramatiques de leur politique migratoire, en assurant la prise en charge sociale et psychologique des rescapés et des proches des victimes ainsi que la couverture des frais liés aux funérailles.

    En dix jours, au moins vingt personnes ont perdu la vie dans la Manche en tentant de rejoindre le Royaume-Uni sur des embarcations de fortune. Le mardi 3 septembre, douze personnes, dont dix femmes, ont péri ; dix jours plus tard, dans la nuit du 14 au 15 septembre, ce sont huit personnes qui sont décédées lors d’une tentative de traversée. Quant aux survivants, parfois proches des victimes, ils ont dans l’un et l’autre cas été l’objet d’un abandon institutionnel complet.

    Cela fait des années que ces drames se répètent inlassablement. Depuis le début de l’année 2024, ce sont 52 personnes qui sont décédées, et au moins 446 depuis 1999 – sans compter le nombre important de disparus. Toutes ces personnes sont victimes des politiques migratoires imposées par les Etats membres de l’Union européenne (UE) et par le gouvernement britannique.

    Cette dernière décennie, nous avons vu une augmentation importante du nombre de décès de personnes tentant de traverser la frontière franco-britannique. Mortelles, les politiques publiques à cette frontière le sont toujours plus : les très nombreux accords bilatéraux entre la France et le Royaume-Uni, et les politiques menées par les gouvernements de ces deux pays, ont pour seuls objets une militarisation toujours plus importante de la frontière et une répression continue des personnes exilées qui y survivent.

    En maintenant les personnes exilées dans des conditions de précarité absolue alors qu’elles se trouvent sans perspective ailleurs en Europe, les autorités les poussent à quitter le territoire français coûte que coûte. En cherchant à étanchéifier la frontière, elles les poussent à prendre toujours plus de risques.

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