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  • Du sang neuf pour l'Algérie

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    HERRMANN (Suisse), La Tribune de Genève

  • Marche du Siècle : rendez-vous réussi avec l’Histoire !

    Communiqué d'Alternatiba le 16.03.2019

    Ce samedi, plus de 350 000 personnes dans 220 villes de France se sont rassemblées pour dénoncer l’inaction du gouvernement français face à la crise climatique et son cynisme vis-à-vis de la crise sociale. Elles et ils étaient 107 000 à Paris, 30 000 à Lyon, 20 000 à Grenoble, 10 000 à Montpellier et Lille, 8000 à Rennes, 5000 à Toulouse et Strasbourg, 4500 à Rouen et Nancy, 3000 à Clermont Ferrand et à Limoges, 2500 à Orléans, 2000 à Aix en Provence et Valence, 1600 à Rodez, 1500 à Amiens, Mulhouse et Saint-Etienne. Cette journée a rassemblé pour la première fois citoyen·ne·s, militant·e·s climatiques, jeunes en grève, gilets jaunes, syndicats et mouvements anti-répression, toutes et tous réuni·e·s contre une même politique qui broie l’Humain et la planète au profit de quelques uns.

    La colère monte
    Ce moment historique répond à une colère historique. Depuis le mois de septembre 2018, jamais la contestation contre ce gouvernement n’a été aussi forte. Ce printemps climatique et social éclot après un automne et un hiver qui ont vu l’émergence de mouvements citoyens de masse pour le climat, pour la justice sociale avec les gilets jaunes, contre la répression policière et qui sont désormais rejoints par la jeunesse en grève partout dans le monde pour le climat. Autant de mouvements que l’on a cherché à diviser, mais qui répondent par l’unité.

    Car tous ces mouvements à la colère légitime se sont tous vus rétorquer la même fin de non-recevoir de notre gouvernement : aucun changement de cap ne sera opéré et, pour toute réaction, un Grand Débat pour tenter de faire diversion.

    A Paris, 107 000 personnes se sont rassemblées derrière la banderole “la Marche du Siècle : pour le climat, pour la biodiversité, pour la justice sociale et contre la répression” pour une marche d’un format inédit, point de convergence de 3 départs (urgence climatique et sociale, biodiversité et mobilités douces). A 15h, les manifestant·e·s ont réalisé un #ActeCommun symbolique pour dénoncer toutes les formes de violence et de répression et marquer leur volonté de de faire front ensemble.

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  • Le 16 mars, la Confédération paysanne marchera pour la justice climatique et sociale

    La Confédération paysanne appelle à rejoindre la Marche pour le Climat organisée ce 16 mars un peu partout en France. Véritables sentinelles du climat, nous, paysannes et paysans constatons et subissons la situation alarmante sur le terrain : raréfaction de l'eau, sécheresse accentuée, événements climatiques extrêmes, disparition de la biodiversité…
    L'agriculture est au cœur de la question climatique. Pourtant, les politiques publiques continuent de favoriser des pratiques agricoles industrielles contraires aux enjeux environnementaux et sociétaux. Des pratiques toujours plus voraces en métaux rares, en énergies fossiles et pseudos renouvelables, qui accaparent les terres agricoles et la ressource en eau. Un système à bout de souffle qui va à l'encontre de l'autonomie des paysannes et paysans, entrave la transformation de notre modèle agricole et social et empêche le déploiement d'une alimentation de qualité accessible à toutes et tous.

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  • Grande America : combien faut-il de naufrages à l'Etat pour agir ?

    Communiqué de FNE le 14 mars 2019

    Le naufrage du Grande America au large des côtes de françaises est une sombre répétition du passé. Pour France Nature Environnement, ce tragique évènement sonne une nouvelle alerte pour l'État français. Il est capital que la France ait plus d'audace environnementale dans ses ambitions de politique maritime. Elle rédige justement actuellement cette politique au travers de ses documents stratégiques de façades - et ceux-ci se montrent bien trop timorés. France Nature Environnement porte plainte pour faire la lumière sur les responsabilités.

    collision de deux navires aux abords de la Corse. Mardi 12 mars, c'est le navire Italien Grande America a sombré à 333 km à l'ouest de la Rochelle. Une nappe de fioul lourd d'une dizaine de kilomètres pollue l'océan. Ce fioul devrait très bientôt venir souiller les côtes françaises, notamment en Charente-Maritime et en Gironde. À cette pollution s'ajoute de fortes incertitudes sur les 365 conteneurs que transportaient le navire et notamment les 45 répertoriés comme contenant des matières dangereuses. Les 2 200 tonnes de fioul dans les soutes du navire se révèlent elles aussi particulièrement menaçantes pour l'écosystème marin. Face à ce terrible évènement, France Nature Environnement et ses associations membres envisagent de porter plainte pour que la lumière soit faite sur les responsabilités mais surtout, nous réitérons notre appel à l'État : il doit se montrer plus audacieux dans sa politique environnementale.

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  • Révision du Plan Local d’Urbanisme de Vouziers

     Ce mardi 12 mars s'est tenue à la salle Bellevue la première réunion publique dans le cadre de la révision du Plan Local d’Urbanisme de la ville de Vouziers.

    La Communauté de Communes est depuis peu la collectivité responsable de ce document d'urbanisme. Mais la révision de celui de Vouziers était déjà lancée, et le PLUi ( i pour intercommunal) ne sera pas opérationnel à court terme. Il a donc été décidé de maintenir la procédure de révision pour Vouziers, avec un chapeautage par la Communauté de Communes.

    Voici le résumé de présentation tiré du site de Vouziers :

    Le PLU (Plan Local d'Urbanisme) est un document opérationnel et stratégique qui définit le projet global d'aménagement de la commune dans un souci de développement durable.

    Le PLU de Vouziers a été approuvé le 31 mars 2009, mis à jour le 19 octobre 2012, révisé le 19 février 2013.

    Le PLU comprend les éléments suivants :

     

    • Le rapport de présentation expose le diagnostic, analyse l’état initial de l’environnement et explique les choix retenus pour établir le PADD (consultable en mairie) ;
    • Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) : exprime le projet des élus en matière d’aménagement et d’urbanisme. L’objectif est de mieux maîtriser l’urbanisation tout en respectant l’environnement afin de ne pas épuiser les ressources pour les générations futures ;
    • Les documents graphiques délimitent les zones (plan de zonage de Vouziers, plan n° 2 Chestres-Châtelet, plan n° 3 Théline)) ;
    • Le règlement fixe les règles applicables à l’intérieur de chaque zone ;
    • Les annexes :

     

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  • Europacity : bonne nouvelle, la justice donne un sérieux coup de frein au projet

    Communiqué de France Nature Environnement le 12.03.2019

    Saisi par 10 associations dont France Nature Environnement, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise vient d'annuler, ce mardi 12 mars, le plan local d'urbanisme de Gonesse (Val-d'Oise), modifié en 2017 pour accueillir le méga-complexe commercial d'Europacity. France Nature Environnement est ravie de voir les arguments des associations entendus par la justice. Notre fédération reste entièrement mobilisée pour mettre définitivement fin à cet absurde projet.

    Par un jugement rendu ce 12 mars 2019, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise vient d'annuler la révision du plan local d'urbanisme (PLU) de la ville de Gonesse. Cette révision, votée par le conseil municipal le 25 septembre 2017 malgré l'avis négatif du commissaire enquêteur, devait permettre l’urbanisation de 248 hectares de terres agricoles pour y construire notamment le méga-centre commercial d'Europacity, le centre d’affaires, et la gare.

    Ce jugement est une excellente nouvelle pour les opposants à l’artificialisation du triangle de Gonesse, et au projet EuropaCity : la justice entend nos arguments et donne un sérieux coup de frein à ce projet inutile et climaticide, mais ne met malheureusement pas fin au projet. En effet, la ville a d'ores et déjà annoncé qu’elle ferait appel de cette décision et la société du Grand Paris reste autorisée à construire une gare en plein champs.

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  • L’incapacité européenne face à la maltraitance des réfugiés en Libye

    Matteo de Bellis, chercheur d’Amnesty International sur les migrations, revient sur les tortures et les violences contre les réfugiés et les migrants en Libye et l’incapacité honteuse de l’Europe à y mettre fin.

    Farah, un jeune homme somalien, sa femme et leur fille qui venait de naître avaient passé 12 heures en mer quand les gardes-côtes libyens ont intercepté leur canot. Le couple avait fui la Libye après plusieurs mois de torture dans un hangar dans lequel Farah était battu et sa femme était violée par des bandes criminelles libyennes essayant d’obtenir une rançon de leurs proches.

    Lorsqu’il a réalisé qu’il allait être renvoyé en Libye, le jeune homme de 24 ans a été pris de nausées. « Je savais qu’il valait mieux mourir que retourner en Libye, mais ils nous ont menacés avec des armes. »

    Farah, sa femme et son bébé ont passé les sept mois suivants dans deux centres de détention de Tripoli. « Il n’y avait pas de nourriture ou de soins pour mon bébé. Elle est morte à huit mois. Elle s’appelait Sagal. »

    Leur histoire n’est que l’une des nombreuses histoires déchirantes de violence et de cruauté inimaginable que j’ai pu entendre le mois dernier à Médenine, une petite ville du sud de la Tunisie, qui a accueilli un nombre limité mais constant de réfugiés et de migrants franchissant la frontière pour échapper à l’enfer de la Libye.

    Ce weekend, de nouveaux témoignages faisant état de torture dans le centre de détention de Triq al Sikka ont été recueillis. D’après ces informations, plus de 20 réfugiés et migrants, dont des enfants, ont été conduits dans une cellule en sous-sol et torturés individuellement, à tour de rôle, à titre de punition pour avoir protesté contre leur détention arbitraire dans des conditions déplorables et l’absence de solution. En réponse à cette contestation, plus d’une centaine d’autres personnes détenues ont été transférées vers d’autres centres de détention, notamment celui d’Ain Zara, dans lequel Sagal est morte.

    Ces témoignages de violences correspondent à ce que j’ai pu entendre en Tunisie. Un autre homme somalien, Abdi, a décrit l’extorsion et les violences qu’il a subies aux mains des gardiens des centres de détention. Comme Farah, Abdi a été arrêté en mer par les gardes-côtes libyens et renvoyé en Libye où il est passé d’un centre de détention à un autre.

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