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  • Pierres de Boult amassent la foule

    Les mystères entourant les grosses pierres de Boult ne sont pas tous levés, mais la conférence de vendredi dernier a permis aux auditeurs de comprendre l'origine géologique et historique de ces roches remarquables.

    P1430424.JPGLa salle du CPR était comble pour entendre Philippe Vauchelet donner les explications les plus complètes sur ce sujet. Il s'exprimait dans le cadre des réunions organisées par l'ASPV, il a rendu hommage aux responsables de cette association et il a salué le travail qu'elle effectue dans le secteur depuis des années.

    Philippe Vauchelet n'a pas perdu ses qualités de pédagogue qu'il tient de son ancienne activité d'enseignant et de responsable du CIN de Boult aux Bois. Il a rendu accessible et vivante l'histoire géologique qui a abouti à la formation de ces roches particulières, appelées pierres de Stonne. Elles proviennent d'anciennes couches de sable compressées au fil des millénaires. Les grès ainsi formés se sont fracturés sous l’influence de facteurs divers, et se sont retrouvés dispersés, isolément ou en petits regroupements.

    Ces pierres très dures et massives ont été repérées par les Templiers qui avaient établi une commanderie à Boult. Elles ont donc servi à établir le bornage de leur domaine, qui s'étendait sur de nombreux hectares de la forêt avoisinante. Un fossé marquait la limite, mais il pouvait être assez aisément comblé ou déplacé. Les pierres pesant plusieurs centaines de Kg demandaient des moyens considérables pour pouvoir être manipulées. On s'interroge d'ailleurs encore maintenant sur la façon de procéder des Templiers pour poser ces bornes.
    Toujours est-il qu'il était très difficile de les déplacer discrètement, la limite était donc bien marquée, en particulier du côté des terres de l'abbaye de Landèves à l'ouest.

    Les explications données ont été illustrées par des documents divers, mais surtout par une sortie sur le terrain même qui s'est déroulée le lendemain de la conférence.

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  • Droits humains en Arabie saoudite : 36 États montent au créneau

    Communiqué d'Amnesty International le 07.03.2019

    Trente-six États ont remis une déclaration au Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève critiquant la répression menée par le gouvernement saoudien contre les défenseurs des droits humains. Une occasion à saisir.

    Les États signataires se disent inquiets du recours de l’Arabie saoudite à la législation antiterroriste pour poursuivre en justice des personnes exerçant pacifiquement leur droit à la liberté d’expression et de réunion.

    Leur déclaration conjointe pointe du doigt les nombreux cas de militants pacifiques qui ont été arrêtés et détenus et ont été victimes de torture et de violences sexuelles en prison. Elle demande également une enquête indépendante sur le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi.

    Un bilan désastreux

    En tant que membre du Conseil des droits de l’homme, l’Arabie saoudite a l’obligation de veiller au respect des normes les plus exigeantes en matière de promotion et de protection des droits humains.

    Pourtant le gouvernement n’a jamais mis en œuvre les recommandations clefs en vue de remédier à son bilan désastreux en matière de droits fondamentaux.

    Le gouvernement saoudien a sévèrement restreint la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique ; il a arrêté des défenseurs des droits humains, des dignitaires religieux et des dissidents.

    Malgré les quelques réformes, les femmes sont toujours soumises à une discrimination systématique en droit et en pratique en raison du système répressif de tutelle masculine.

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  • Catastrophe nucléaire de Fukushima : les droits bafoués

    Huit ans après le début de la catastrophe nucléaire de Fukushima, un rapport de Greenpeace Japon dénonce les violations des droits humains de la part du gouvernement japonais. Celui-ci fait appel à des travailleurs sous-payés et non protégés pour décontaminer des zones radioactives et lève des ordres d’évacuation malgré des niveaux de radioactivité très élevés, au mépris des risques sanitaires et des recommandations internationales. La crise sanitaire et humaine qui frappe le Japon est loin d’être terminée.

    Des employés sous-payés et mal protégés face aux radiations

    L’enquête menée par Greenpeace Japon dans les zones de décontamination autour de Fukushima est édifiante : les travailleurs et travailleuses en charge de décontaminer des zones où le gouvernement veut réinstaller des familles interviennent dans des conditions inacceptables. « Dans des zones où certain-es de ces employé-es opèrent, les niveaux de radiation enregistrées auraient déclenché une procédure d’urgence s’ils avaient été relevés à l’intérieur d’une installation nucléaire, s’alarme Shaun Burnie, expert en nucléaire pour Greenpeace Allemagne. Ces employé-es n’ont reçu quasiment aucune formation en radioprotection, sont sous-payé-es, exposé-es à des niveaux élevés de radiation et risquent de perdre leur emploi s’ils parlent. Les rapporteurs spéciaux des Nations unies sur les droits humains ont raison de mettre en garde le Japon sur ces risques et violations. »

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  • Une proposition de loi contre la liberté de manifester

    Si la loi est votée par le Parlement au nom du peuple français, elle ne peut et elle ne doit pas porter atteinte à la libre expression du peuple. La proposition de loi adoptée par l’Assemblée nationale qui prétend encadrer le droit de manifester constitue une atteinte grave aux libertés publiques et à l’équilibre des pouvoirs.

    Les violences contre les personnes, les biens, les institutions qui ont eu lieu ne peuvent justifier qu’un exécutif s’arroge des pouvoirs exorbitants et décrète qui peut ou ne peut pas manifester. Participer à une manifestation ne saurait pas plus signifier le risque pour tout individu d’être poursuivi, fiché et condamné pénalement comme financièrement.

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  • Appel à marcher partout en France le 16 mars

    Notre contestation a éclos à l’automne. En hiver, sa croissance a été historique. Au printemps, elle change d’échelle. Il n’y a plus de saisons.

    Nous sommes aujourd’hui des millions, prêt·es à résister, à déployer les alternatives, à demander des comptes au gouvernement, aux multinationales, aux banques et aux institutions financières.

    Il est temps de changer de système industriel, politique et économique, pour protéger l’environnement, la société et les individus.

    Nous devons réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre dès maintenant pour limiter le réchauffement global à 1,5°C. Nous devons préserver la biodiversité, alors que nous vivons une sixième extinction de masse. Nous devons renouveler la démocratie et contraindre les décideurs et décideuses à protéger les intérêts de toutes et tous plutôt que ceux de quelques un·es. Nous devons répartir les richesses pour obtenir la justice sociale, afin de garantir une existence digne pour chacun·e. Fin du monde et fin du mois relèvent du même combat.

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  • Grand Débat National : défendons un pacte écologique et social

    Alors que la société civile organisée peine à se faire entendre par le gouvernement depuis le début du quinquennat, 19 organisations, dont France Nature Environnement, ont décidé de s’unir pour porter ensemble la convergence de l’écologie et du social. Pour la première fois, elles s’engagent à faire front commun en défendant collectivement 66 propositions qui permettent à chacun le pouvoir de vivre. Ces 19 organisations porteront ce pacte écologique et social dans toutes les instances de dialogue, à commencer par les quatre grandes conférences nationales du Grand débat qui se tiendront à Paris du 11 au 13 mars et à la Marche pour le climat le 16 mars. Et ce n’est qu’un début…

    Un objectif commun : ne plus dissocier les questions sociales et environnementales pour donner à chacun le pouvoir de vivre

    Il n’y a pas d’un côté la question de la fin du monde et de l’autre celle de la fin de mois, les deux enjeux sont les deux faces d’une même pièce, s’alimentant et se combinant. Sortir des énergies fossiles, rénover les passoires énergétiques ou rendre accessible une alimentation bio et locale c’est à la fois améliorer le quotidien, préserver la santé et s’attaquer aux défis environnementaux. Vouloir traiter l’écologie sans traiter le social c’est aller droit dans le mur. L’opposition d’une partie de la population à la hausse de la taxe carbone telle qu’elle avait été proposée par le gouvernement actuel en est le parfait exemple.

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