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  • Rassemblement le 24 février devant le tribunal de Charleville

     

    Article repris du blog de la CGT du Conseil Général

     

     

    Lors de la manifestation du 28 octobre contre la réforme des retraites, qui réunissait des milliers de personnes à Charleville, des incidents ont éclaté suite à des provocations par les forces de police qui devaient protéger le local de l'UMP. Le procès, initialement prévu le 27 janvier a été repoussé au 24 février.

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    Le Comité de solidarité et de défense des manifestants inculpés qui regroupe des associations (le CRO, la  Ligue des Droits de L'homme, Attac 08, l'association des anciens salariés Lenoir et Mernier- LCAB, l'association des anciens salariés Thomé Génot, la FCPE), des organisations syndicales (Union locale CFDT de Bogny sur Meuse et du canton de Monthermé, UD CFTC métallurgie, Cheminot CGT, CGT-FAPT (Poste et télécommunication), UNSA personnel Mairie de Charleville et CCS, SUD Rail), CGT de la CPAM des Ardennes, des organisations politiques (NPA 08, POI 08, MRC 08, PCF 08, PG 08, PS 08, Europe Écologie Les Verts) appelle à un rassemblement

    Jeudi 24 février à 13 h

    devant le tribunal de Charleville Mézières.

     

    Pour ceux qui ne l'auraient pas encore fait, une pétition est lancée : vous pouvez la signer en ligne http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2011N5508

    Un soutien financier peut être apporté en adressant un chèque à l'ordre de CARPA à l'adresse de la Ligue des Droits de l'Homme, BP 246 - 08103 Charleville Mésières Cedex.

     

    SOYONS NOMBREUX A VENIR SOUTENIR NOS CAMARADES

  • Vouziers : Faits divers et Faits de société.

    Des faits divers récents ont provoqué des réactions nombreuses dans la ville de Vouziers.


    La nouvelle de l'enlèvement d'un enfant de deux ans s'est propagée rapidement chez les habitants de la ville et des environs.

    Quoi de plus choquant qu'une violence faite à un très jeune enfant, acte qui s'est produit en plein jour, en prenant le petit des bras de sa mère, sous la menace d'une arme.

    On a rapidement compris qu'il s'agissait d'un conflit au sein d'une famille déchirée.

    Cela n'excuse pas les faits, mais a-t-on les éléments suffisants pour comprendre ?

    Le père est qualifié de violent, mais ne semble pas avoir été condamné. Il aurait obtenu  du juge la garde des enfants . Sur quels critères cette décision a été prise ? On l'ignore.

    Au dernière nouvelles, le père s'est rendu aux forces de l'ordre, l'enfant est sain et sauf.

    Mais il est impossible de tirer des conclusions générales de cette affaire, dont beaucoup de circonstances nous échappent.

    La situation de cette famille n'est qu'un cas particulier, et comme pour tous les faits divers, aussi tragiques soient-ils, on ne peut pas en tirer des conséquences définitives, encore moins en faire une loi spécifique : le législateur doit être attentif à la répétition de tels faits, et modifier la législation si nécessaire. Mais pas il ne doit pas le faire dans la précipitation et le bouleversement continuel des textes.

     

    photo_15-1024x794.jpgUn deuxième fait divers avait particulièrement choqué les Vouzinois : la mort d'une personne qui discutait sur le trottoir, et qui a été tuée par le chargement d'une remorque qui avait rompu ses attaches.

    Le jugement vient d'être rendu, et seul le chauffeur est condamné (prison avec sursis).

    Il est certain que c'est lui qui a  préparé le chargement, mais son entreprise n'a-t-elle aucune responsabilté ? Avait-il vraiment les moyens de faire son chargement dans les règles de l'art ? Était-il dans des conditions de travail qui lui permettaient de prendre le temps de vérifier son chargement ?

    Aucun supérieur n'était-il chargé de superviser cette opération ?

    Quand on voit le nombre de convois qui traversent notre ville, ces questions semblent importantes à poser. Et peut-être que là, la question de la modification de la réglementation est légitime.

  • Il est temps que la Banque mondiale prenne les droits humains au sérieux

    Communiqué d'Amnesty Internartional

    Les grandes entreprises peuvent avoir un impact négatif considérable sur les droits des personnes et des groupes humains. À travers ses recherches, Amnesty International a montré que ces conséquences peuvent prendre diverses formes, allant de moyens de subsistance menacés ou détruits à des expulsions forcées visant à laisser place à des opérations d’extraction.

    Le Groupe de la Banque mondiale, entre autres fonctions, finance les activités de grandes entreprises dans des pays en développement, par le biais d’une institution appelée Société financière internationale (IFC). L’IFC soutient fréquemment des industries de nature particulièrement invasive telles que le pétrole, le gaz et les projets miniers. Ces industries sont souvent associées à des dommages environnementaux et des atteintes aux droits humains.

     

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    Gazoduc en construction dans la Région d'Ayacucho au Pérou, projet financé par l'IFC. Septembre 2009

     

     

     

     


    L’IFC doit veiller à posséder de solides garanties pour empêcher les atteintes aux droits humains résultant de ses activités.

    Malheureusement, la Banque mondiale refuse de prendre les droits humains au sérieux. En mai 2011, l’IFC adoptera de nouvelles directives de gestion des risques sociaux et environnementaux liés aux activités qu’elle soutient. Cependant, non seulement elle propose d’adopter des garanties qui sont insuffisantes pour empêcher les effets négatifs en termes de droits humains, mais elle REFUSE même de s’engager à respecter ces droits.

    Venant d’une institution qui prétend avoir pour vocation de lutter contre la pauvreté et d’améliorer la vie des populations, et qui est gouvernée par des États membres ayant des obligations internationales en matière de droits humains, cela est totalement inacceptable.

    Les entreprises ne peuvent pas être exonérées de toute responsabilité pour leur impact négatif sur les droits humains. Passez à l’action, en faisant savoir au vice-président exécutif de l’IFC qu’il est maintenant temps de prendre les droits humains au sérieux !

     



    Agissez SIGNEZ la pétition au vice-président exécutif de l’IFC  (sur notre site international)

     

     

     

  • L'An Vert N° 54 : Du nouveau pour le canton

     

     

    Lisez L'An Vert

    Numéro 54

    Cliquez ici

     

     

     

     

     

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  • GHSA Rethel Vouziers : des conditions indignes

    Nous avons déjà évoqué le rapport de la Haute Autorité de Santé (HAS), qui porte sur la certification du GHSA (Hôpital de Vouziers-Rethel).

     

    Dans notre article du 08 novembre dernier, nous avons montré comment le site de Rethel pouvait  ne pas être conforme pour la sécurité incendie, et continuer à fonctionner malgré tout.

    Notre (toujours attentif) confrère l'Union a repris cette information dans un article du 04 décembre.

    Le journaliste a interrogé le directeur sur ce problème, voici sa réponse rapportée dans l'article :Indigne_sarko2.jpg

    « La structure est complexe. Nous sommes actuellement en cours de normalisation. Mais de toute façon, s'il y avait un souci réel, nous aurions eu une injonction. Nous sommes dans une situation de conformité relative ».
    Par contre, concernant les couloirs qui sont trop étroits, apparemment aucun chantier ne pourra régler le problème : « Le couloir est ce qu'il est, il faudrait abattre le bâtiment. Évidemment, on ne peut pas… On peut bien sûr toujours surestimer les difficultés et on peut fermer l'hôpital aussi ! »

     

    "Une situation en cours de normalisation", déclarait le directeur, alors que les faits sont décrits depuis 10ans !

    Et toujours ce chantage que l'on retrouve si souvent quand une entreprise privée ou publique est mise devant ses torts : "si vous continuez à m'embêter, je peux aussi tout fermer, vous en assumerez les conséquences".

     

    Cette carence dans la sécurité n'est pas le seul point intéressant du rapport de l'HAS.

    Revenons brièvement sur ce qui n'est pas dans ce rapport.

    Remarquons qu'il repose sur 44 références, elles mêmes déclinées en plusieurs critères. Cette grille est manifestement un outil standardisé, qui ne répond pas de manière adaptée à chaque situation.

    Ainsi la référence "accueil des patients détenus" existe, et elle n'est pas remplie, puisque le GHSA ne reçoit pas de détenus. Inversement l'existence de deux sites pour un établissement n'est pas habituelle. Cette référence n'est donc pas évaluée. Pourtant il serait très utile de faire le point des avantages et inconvénients de ce fonctionnement.

     

     Notons également que la cotation  des critères est beaucoup plus quantitative que qualitative. Pour les associations d'usagers, il est écrit qu'ils sont associés dans les groupes de synthèses et au comité de pilotage, et que ce point ne pose pas de problème (critère A).

    Quand on sait comment les associations les plus actives ont été écartées des instances, on s'interroge sur la pertinence de ce jugement.

     

    N'oublions pas cependant que l'Hôpital est là en priorité pour les personnes malades.

    Pour les soins de suite et réadaptation, il est noté :

    "Cependant, sur le site de Rethel, l’exiguïté de certains locaux, les chambres multiples et l’absence de paravents dans certaines chambres ne permettent pas souvent le respect de la dignité et de l’intimité des personnes malades."

     


    Il faut savoir que ce rapport ne concerne pas les services d'hébergement (EPAD) de Rethel et de Vouziers (ils ont une gestion séparée).

    Dans le domaine des conditions indignes pour les personnes hébergées, il y aurait malheureusement beaucoup à dire, en particulier à l'ex " V 80 "de Vouziers ("Les Tilleuls") laissé à l'abandon depuis des années.

     

     

  • Vouziers : les orientations budgétaires

    Ce soir le conseil municipal était réuni autour d'un ordre du jour qui comportait principalement le débat des orientations budgétaires.

     

    Le conseil municipal a débuté par une minute de silence, en mémoire de Clément Servais décédé hier (voir notre note), ancien élu au sein de l'assemblée.

    Puis, suite au décès d'Edith Wernimont, son remplaçant a été installé : il s'agit de Jean-Jacques Cozette  (photo ci-dessous extraite de "Google image")pic.php?oid=AQDAO0EuFQmSMz6Ke74NCFwIgmzpxl1crXdbTQLzsnX1mNoUwEMsXAIykz7AEBQeR4M&size=normal&usedef=1qui était le suivant sur la liste "Vouziers Avance".

     

    Débat, vous avez dit débat ?

     

    Ce temps fort de la vie municipale a pour objet de préparer le vote du budget de la ville. Celui-ci sera voté en avril prochain, les réformes fiscales ayant décalé le calendrier habituel (habituellement vote du budget au plus tard fin mars).

    Les orientations pour l'année 2011 ont bien été exposées par le Maire et par Françoise Cappelle, adjointe en charge des finances. Mais de débat, il n'y eu que quelques bribes.

    Pas de questions ou de remarques sur les dépenses d'investissement, sur l'évolution des taux d'imposition ou sur les dossiers d'investissement.

    Il faut dire que le groupe d'opposition de Madame Noiret-Richet était réduit à sa plus simple expression, c'est à dire elle-même. Ayant le pouvoir de Véronique Delehaie, il ne lui était pas permis de prendre celui de Fabien Lallemand, qui ne pouvait qu'être excusé.

     

    En introduction, le Maire avait rappelé la situation de la ville, avec la crise qui frappe les habitants :

    Celle-ci se traduit par une augmentation du chômage, par du travail social en plus pour le CCAS, les Restos du cœur ou le FJEP-CS.

    De plus la ville doit faire face à une baisse d'habitants (4399 cette année selon l'INSEE) et au gel des dotations de l'Etat.

    Malgré tout, le Maire a annoncée une gestion responsable avec une hausse de fiscalité de 2,5%, un maintien des subventions aux associations et un programme d'investissement sans recours excessif à l'emprunt.

     

    C'est Françoise Cappelle (photo d'archive) qui prenait la parole pour présenter le document soumis à discussion.vouziers,conseil municipal,orientations budgétaires

    Le budget de fonctionnement bénéficie d'un report en augmentation, qui permet un virement à la section d'investissement en hausse de 240.00 euros par rapport à 2010.

    Ce budget s'équilibre donc grâce à cet apport, et aussi grâce à la hausse des taux. Les dépenses de personnel n'augmentent pas, mais restent le poste principal des dépenses de fonctionnement.

     

    En ce qui concerne l'investissement, on note donc que recettes comportent un virement de la section de fonctionnement de + de 900.000 euros. L'emprunt non réalisé de 2010 et celui de 2011 sont au maximum de ce qui est possible pour garder une saine gestion : 650.000 euros chacun.

    Au total le budget d'investissement se monte à 3.408.500 euros.

    Avec cette somme, la réalisation de plusieurs gros dossiers est prévue :

    -Des travaux de réseau et voirie (720.000 euros)

    -L'opération "petite enfance" pour 746.00 euros

    -L'opération "Champ de foire" pour 673.00 euros

    -Une tranche des travaux de réseaux d'eaux pluviales pour 592.000 euros

    -A noter aussi le passage au numérique du cinéma, et l'acquisition du bois de Charf dans le cadre de l'opération de construction du bâtiment pour personnes âgées dépendantes par ORPEA.

     

    Cette partie de la séance ayant été rapidement épuisée, quelques délibérations ont été prises.

    En affaires financières, quelques décisions:

    jerome_coppel_remporte_le_33e_circuit_des_ardennes_international.jpgUne subvention de 8800 euros est prévue pour l'organisation d'une étape du circuit des Ardennes en avril prochain. Elle sera versée par moitié par la ville et par moitié par la 2C2A.

    Un jardin est acheté en zone réservée (champ de foire).

    Les prix du concours des illuminations ont été votés.

    Les dossiers de subvention ont été validés pour l'éclairage des passages piétons et pour l'équipement informatique.

    Enfin des autorisations de programmes et crédits de paiement  sont autorisés pour des dossiers qui portent sur plusieurs années.

    La séance s'est terminée par quelques ajustements dans la composition de commissions et organismes dans lesquels siègent des élus municipaux. (en particulier à la suite du décès d'Edith Wernimont et de son remplacement par Jean-Jacques Cozette).