Le candidat Sarkozy avait fait beaucoup de promesses lors de sa campagne pour les présidentielles . On n'a pas oublié qu'il devait être le président qui donne la priorité au  pouvoir d'achat, il devait aussi réduire la dette de la France, et faire tendre le chômage vers zéro . Dans ces domaines, on sait déjà que les deux premières années de son mandat seront mauvaises, la troisième ne s'annonce pas mieux . Il lui restera 
deux ans pour expliquer que les circonstances ne lui ont pas permis de faire ce qu'il avait prévu .
Pour les sans-abris, il avait aussi fait des promesses, que l'AFP nous rappelle au début de cet hiver déjà meurtrier :
En pleine polémique sur l'hébergement des SDF, et quelques heures après la mort d'un sixième sans-abri, Nicolas Sarkozy a cherché vendredi à concilier les points de vue, prônant une assistance minimale, mais pas d'hébergement obligatoire.
"Il faut agir de façon à ce que plus personne ne meure de froid en 2008, dans l'un des pays les plus riches au monde. C'est un scandale", a lancé le chef de l'Etat, lors d'un discours sur la politique du logement à Meaux.
Un écho de sa campagne présidentielle, quand il s'était engagé en décembre 2006 à faire en sorte que "d'ici deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d'y mourir de froid".
Promesse difficilement tenable, en l'absence d'hébergements en nombre et en qualité suffisants, ce qui pousse nombre de SDF à refuser les places d'accueil d'urgence.
En un an, selon l'association Emmaüs, 265 sans-abri sont morts dans la rue, mais le problème occupe à nouveau le devant de la scène depuis quelques semaines avec le retour des grands froids et le décès de six sans-abri en un mois en région parisienne. Le dernier a été retrouvé vendredi matin sur un trottoir du IVe arrondissement de Paris.
Pour ses amis, il n'oublie pas certaines promesses,comme supprimer la publicité dans les chaînes publiques (Martin Bouygues lui dit merci), ou défiscaliser les heures supplémentaires (Laurence Parisot apprécie, les chômeurs beaucoup moins)

Le gouvernement appelle aujourd'hui les entreprises à recourir au chômage partiel, mais en même temps, incite à "travailler plus pour gagner plus", souhaitant le développement des heures supplémentaires. N'est-ce pas paradoxal ?



longues années (source Europe 1 )
Des critères qui inquiètent les associations qui réclament depuis de longues années la création d'un fonds d'indemnisation, sur le modèle de celui créé pour les victimes de l'amiante. Selon l'Association des vétérans des essais nucléaires, 35% des vétérans sont atteints de cancers, soit le double de la population française. Et de rappeler que depuis 2002, 18 propositions de lois de parlementaires de la majorité et de l'opposition pour une éventuelle indemnisation sont restées lettre morte.