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ècologie - Page 70

  • Nourrir les oiseaux en hiver ? Oui, mais …

    Communiqué du GORNA

    Créé en 1983, le Groupement Ornithologique du Refuge Nord Alsace est une association locale qui assure la gestion et la logistique du centre de sauvegarde de la faune sauvage.

     Est-il vraiment nécessaire de nourrir les oiseaux l’hiver ?

     Dans la nature, les animaux font partie d’un écosystème qui se doit d’avoir à lutter contre la rudesse de l’hiver. En modifiant ces cycles et cette lutte ancestrale, on provoque sans le savoir des grosbecmangeoire.jpgmodifications alimentaires, comportementales… qui, à long terme, peuvent porter préjudices à des espèces entières !
    Cependant, un petit coup de pouce de notre part peut être le bienvenu lors d’hivers particulièrement rigoureux : un bon nourrissage ne doit donc pas se substituer à la quête naturelle de nourriture mais simplement être un plus, « au cas où »…

     Les oiseaux qui ne migrent pas varient leur régime alimentaire en fonction des saisons. Ils ne vont donc pas mourir de faim si on ne les nourrit pas !! En cas de forte pénurie alimentaire, et sans véritable migration, il y des déplacements géographiques de populations d’oiseaux vers des régions plus clémentes.

     Enfin, il ne faut pas oublier que l’hiver est aussi une période très influente sur la sélection naturelle. Les lois de la nature semblent parfois cruelles mais sont très importantes pour le bon maintien de la qualité génétique des reproducteurs.

     Comment bien nourrir ?

    Cette question paraît simple mais il s’agit ici pour nous de pouvoir enfin gommer toutes les idées grande-af43c5e1fce092c3e856f414bf94560d4012bde3.jpgreçues. En effet, certains aliments sont DANGEREUX pour les oiseaux, voire TOXIQUES, alors qu’ils rentrent dans notre consommation quotidienne. N’oublions pas que les animaux n’ont pas le même régime alimentaire que nous et de ce fait, pas la même tolérance vis-à-vis de certaines catégories d’aliments.

    Une bonne alimentation est avant tout composée d’aliments naturels, que les oiseaux pourraient se procurer dans leur environnement en temps normal mais, qui, en raison de la période hivernale ou d’un mauvais temps persistant, se trouvent alors en quantité insuffisante pour pouvoir répondre à leurs besoins.

    a. Aliments à proscrire absolument :

     • du pain et des viennoiseries
    • tout aliment salé, les restes de table
    du lait
    du chocolat
    des produits déshydratés (pulpe de noix de coco sèche…)

    b. Aliments recommandés :

     • des graines : tournesols (choisissez les noires et non pas les noires et blanches destinées à l’alimentation humaine moins riches en matières grasses), millet, blé, maïs concassé (choisissez des graines de qualité, n’ayant pas subi de traitement aux pesticides)
    • Noisettes et noix concassés
    de la graisse comme le suif
    des insectes ou de la pâtée insectivore
    • des fruits (pommes, poires)
    • des coquilles d’œufs finement broyées
    de l’eau, à renouveler tout les jours

     Rien ne fournit plus facilement et plus efficacement de la nourriture que l’environnement naturel. Quand cela est possible, on peut :

     •Planter des arbustes à baies et des plantes vivaces qui fournissent de la nourriture
    •Laisser des tas de broussailles dans lesquels se cacheront des insectes, réserve bien appréciée par de nombreux animaux. Ils fournissent également un abri pour une grande diversité d’espèces.
    •Les arbres à feuilles caduques (chênes, ..) et les conifères donneront, eux aussi, de la nourriture et un abri.

      La mangeoire doit être située toujours à la même place pour que les oiseaux réduisent les dépenses énergétiques liées à la recherche de la pitance journalière.

    Quelles sont les précautions sanitaires ?

     Nettoyer et désinfecter (avec un peu de javel) la mangeoire au minimum une fois par semaine pour éviter tout risque de maladie transmissible par les fientes. De plus, ne pas donner en abondance car l’accumulation de nourriture entraine le développement de champignons et de moisissures.
    Eviter l’accumulation d’humidité au niveau de la mangeoire. L’humidité facilite le développement des moisissures et propage plus facilement les maladies.

     

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    Il convient de privilégier la qualité à la quantité !!!

     Cesser immédiatement tout nourrissage si des oiseaux malades sont observés, ainsi qu’une mortalité anormale. Dans ce cas, désinfecter les mangeoires et détruire les graines qu’elles contiennent.

     Attention : disposer de la nourriture au sol fragilise les oiseaux. En plus du risque de maladies (via l’urine des rongeurs attirés par les graines), ceci les expose à la prédation. Un chat ou un oiseau ornithophage aura plus de facilité pour les attaquer si les oiseaux sont au sol !

      Quand les nourrir ?

    Le nourrissage ne doit être qu’un coup de pouce. Il est donc important de ne nourrir que lorsque les conditions climatiques sont rudes et empêchent les animaux de pouvoir s’alimenter correctement. Où si le mauvais temps persiste pendant plusieurs jours. Une fois la distribution commencée, il est important de ne pas l’interrompre jusqu’à la fin de la période difficile.

     Afin de les aider à surmonter la rigueur des nuits froides, un nourrissage matinal est le bienvenu. Rien ne sert de remplir les mangeoires le soir, ce qui d’ailleurs fait geler les graines par grand froid. Dénaturées, elles sont alors moins riches et l’apport énergétique qu’elles devaient fournir aux oiseaux s’en retrouve très faible.

     La période préconisé est de la mi-novembre à la mi-février. Toutefois elle peut être prolongée en cas d’abondantes pluies ou des chutes brutales de température pendant plusieurs jours d’affilés.
    Supprimez progressivement ce ravitaillement à l’approche du printemps, ce qui coïncide avec le début de la saison de reproduction (d’avril à septembre). La nourriture que les parents trouvent eux-mêmes dans la nature est redevenue abondante et bien meilleure pour les oisillons.

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  • Inde : Dow Chemical grand absent de l'audience sur la catastrophe de Bhopal

    Communiqué d'Amnesty International le 13/11/2014

    Malgré la mobilisation d’Amnesty International et les 8 340 signatures collectées en France, La société Dow, géant américain de l'industrie chimique, s'est de nouveau dérobée à la justice en ne répondant pas à une convocation d'un tribunal indien le 12 novembre 2014.

     

    DOW CHEMICAL SE DÉFAUSSE

    Cette convocation s’inscrit dans le suivi des conséquences de la terrible fuite de gaz survenue en 1984 à Bhopal. Cette catastrophe a fait des milliers de morts et causé chez un très grand nombre de personnes des maladies chroniques et invalidantes. 
     
    "La société Dow Chemical fait un nouveau pied de nez aux dizaines de milliers de personnes atteintes par la pire catastrophe industrielle de l'histoire de l'Inde. Malheureusement, cette absence de sens des responsabilités n'a rien de surprenant, quand on a l'expérience de longues années de dénégations de la part de Dow.Les autorités de l'Inde et des États-Unis doivent déployer davantage d'efforts pour que Dow se conforme aux demandes des juridictions indiennes. »

    Shailesh Rai,
    Directeur des programmes pour Amnesty International Inde.

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    DÉNI DE RESPONSABILITÉ

    Depuis 13 ans, Dow rejette toute forme de responsabilité vis-à-vis des victimes et des rescapés de Bhopal. Dans un courrier envoyé à Amnesty International plus tôt dans l'année, un membre de la direction de Dow a affirmé que les tentatives d'impliquer directement cette société dans des poursuites judiciaires en Inde étaient « dénuées de fondement » et s'est efforcé de dissocier la société Dow de sa filiale Union Carbide Corporation (UCC), dont elle est propriétaire à part entière.
     
    En 2001, Dow a racheté UCC, une multinationale américaine propriétaire majoritaire de l'entreprise qui exploitait l'usine de Bhopal à l'époque de la fuite. UCC ne s'est pas non plus rendue à plusieurs convocations devant des juridictions indiennes pour répondre d'infractions qui lui sont imputées en rapport avec la catastrophe.
     
    La présente assignation - la troisième signifiée à Dow, le 4 août 2014 - indiquait sans ambiguïté qu'il revenait à Dow, propriétaire d'UCC à part entière, d'amener cette entreprise à répondre des faits qui lui sont reprochés. Le tribunal a décidé qu'une nouvelle assignation serait émise le 22 novembre, l'audience étant programmée au 14 mars 2015.

  • Un manifestant retrouvé mort sur le site du barrage de Sivens

    Depuis des mois, des militants luttent contre un projet de barrage, dont l'utilité est loin d'être démontrée.

    Ils doivent faire face à une répression policière qui prend souvent prétexte de la présence '"d'opposants radicaux" parmi les contestataires. Pourtant ceux-ci  se sont déclarés en faveur de la non-violence dans leur quasi totalité. Deux grévistes de la faim qui poursuivent leur jeûne depuis plusieurs semaines n'ont même pas obtenu un rendez-vous avec le Président du Conseil Général du Tarn, principal porteur du projet de barrage

    La présence policière a surtout pour but des permettre la poursuite des travaux, alors que le rapport d'experts indépendants demandé par S. Royal ne sera rendu public que la semaine prochaine.

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    Article de Politis (extraits) publié en ligne ce jour

    (...) Pour l’heure, les causes exactes du décès de Rémi, 21 ans, sont encore indéterminées, a expliqué à la presse le procureur d’Albi Claude Dérens, qui attend les premiers résultats de l’autopsie prévue lundi à la mi-journée. Seule certitude, la victime est décédé au moment où des affrontements violents opposaient une centaine d’opposants radicaux aux gendarmes présents sur le site, lesquels ont fait grand usage de grenades lacrymogènes et assourdissantes, ainsi que de flash-ball, selon le récit de nos confrères de Reporterre. (...)

    Soutenu par le conseil général du Tarn, qui le juge indispensable pour irriguer les terres agricoles,(...)ce projet qui va détruire une zone humide est principalement dédié à l’irrigation de cultures de maïs, c’est-à-dire à un petit nombre d’exploitants pratiquant une agriculture intensive.

    (...)

    Dès le 10 septembre, une soixantaine d’élus d’Europe Écologie-Les Verts (EELV) et du Parti de gauche exigeaient dans une lettre ouverte, dont nous nous étions fait l’écho, que « cessent les violences incompréhensibles à l’égard des opposants au projet de barrage et qu’un moratoire soit décidé, avec l’arrêt immédiat du déboisement ». On ne peut que regretter ce soir, qu’il n’aient pas été entendus.

     

  • Colloque éco-construction

    Nature & Progrès, au nom des cinq opérateurs du projet transfrontalier Eco-construction et Citoyens, a le plaisir de vous inviter à leur colloque de fin de programme le vendredi 21 novembre 2014 de 10h00 à 16h30 au Centre de Congrès des Vieilles Forges
     
    Le territoire du projet comprend les arrondissements de Thuin, Dinant, Philippeville, Neufchâteau et Virton, et les Ardennes françaises. Au sein de celui-ci, un ensemble d’acteurs (citoyens, collectivités et professionnels) s’organisent pour répondre à leurs besoins en matière d’habitat, de consommation (alimentaire & énergétique) et de transport à partir de leurs ressources locales. Ces ressources communes, nous les avons portées et défendues au cours des 5 ans d’exécution du projet par la mise en place d’une démarche structurant cet éco-territoire transfrontalier et la mise en œuvre d’une filière de professionnels, d’un réseau de citoyens « ambassadeurs », et d’un réseau de collectivités pour des villages durables.
     
    Ce colloque sera l’occasion pour tous de se voir présenter les résultats obtenus durant ces années de travail et de partager les témoignages des différents acteurs intervenus dans la mise en œuvre.
     
    Monsieur Luc Schuiten, architecte visionnaire de « Vegetal city » et invité d’honneur, donnera une conférence « Vers un éco-territoire transfrontalier ». Suivront l’après-midi divers ateliers thématiques participatifs. Le programme complet vous sera transmis d’ici peu, il sera également disponible sur le site www.ecocc.be

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  • Rondins de bois dans les Ardennes contre les gaz à effet de serre

    Article tiré du site de l'Agence Locale de l'Energie 08.

    Le bois se décline aujourd’hui sous plusieurs formes, adaptées à différentes utilisations. Bois bûche, granulés ou bois déchiqueté, à vous de choisir !

    Le bois bûche :

    Le choix de l’essence n’est pas anodin : les feuillus durs ont une combustion lente et très énergétique, tandis que les feuillus tendres et les résineux permettent une montée rapide en température, bienbuches-37c5f.jpg qu’ils encrassent plus rapidement l’appareil en produisant plus de goudrons.

    Le bois bûche a l’avantage d’être très bon marché comparé aux autres énergies comme le fioul ; de plus, le bois bûche peut se faire soi-même grâce à l’affouage qui permet aux habitants de couper leur bois dans les forêts communales.

    En revanche, une certaine manutention est nécessaire ainsi qu’une présence très régulière.

    Veillez à utiliser uniquement du bois bien sec (humidité inférieure à 22%) pour garantir de meilleures performances et un moindre encrassement. Si votre appareil est ancien (avant 2000-2005), cela peut être intéressant de le remplacer par un appareil récent et beaucoup plus performant. Fiez-vous au label "FLAMME verte 5 étoiles" pour le choix de votre appareil de chauffage.

    Le granulé de bois :

    Le granulé est produit à partir de sciures propres, généralement issues des industries du bois. La sciure est compressée dans une presse électrique, sans aucun ajout d’additif ou de colle s’il s’agit de granule-1d7d5.jpggranulé de qualité.

    Le granulé est adapté aux poêles et aux chaudières automatiques. Il peut être acheté en sacs, pour un rechargement manuel, ou en vrac si vous possédez un silo de stockage (la livraison se fait alors de la même manière que pour du fioul par exemple). Le chauffage au granulé a l’avantage d’être automatique et de se contrôler aussi facilement que le fioul ou le gaz.

    Le granulé est un peu plus cher que les autres formes de bois, mais reste bien inférieur aux énergies fossiles. Fiez-vous aux trois grandes certifications : DIN+, NF Granulés, ou EN plus, pour choisir votre granulé. Même s’ils peuvent sembler un peu plus cher, ces granulés vous assureront le meilleur rendement pour votre appareil et un encrassement très réduit.

    Le bois déchiqueté :

    Le bois déchiqueté (ou plaquettes) est un sous-produit de l’exploitation forestière ou industrielle, non souillé et non traîté.

    Selon son utilisation future, le bois déchiqueté pourra avoir différentes caractéristiques :bois-dech-2ba76.jpg

    • Les chaufferies de petite puissance (inférieure à 500 kW) ont besoin d’un combustible bien calibré et sec. Le bois est alors séché naturellement sur une plate-forme ;
    • Les grosses chaufferies industrielles, quant à elles, acceptent un combustible humide et peu calibré.

    Le bois déchiqueté demande cependant un volume de stockage important. Il n’est pas toujours facile à mettre en œuvre chez les particulier, en revanche de nombreuses collectivités optent pour ce mode de chauffage en raison de son prix compétitif, de sa simplicité d’utilisation et de son caractère local : la filière bois est 100% made in Ardennes, depuis l’arbre jusqu’au radiateur !

     

  • Mobilisation contre la destruction des zones humides

    Les opposants au barrage du Testet continuent la lutte contre ce projet soutenu par le Conseil Général du Tarn.

    Voici ce qu'ils expliquent sur le site "tant qu'il y aura des bouilles"

    (...)

    Au fond, cette histoire de barrage, qui n’est qu’une petite retenue d’eau d’à peine 40 hectares, démontre bien que ce n’est pas qu’une affaire de grands projets inutiles, mais que c’est, et que cela sera toujours, un problème de fond: nous n’avons pas la même perception de la vie.
    Les forteresses qu’ils imposent dans nos vallées, dans nos villages et dans nos villes ne sont pas insurmontables, les vrais barrages sont dans les têtes.
    Quand l’Etat reste dans l’imaginaire du soldat romain harnaché et casqué dans son camp fortifié, notre réponse n’est pas celle de la horde barbare, ils ne sont pas les seuls à s’organiser et notre imagination est insondable.

    Le 25 octobre et les jours qui suivront, seront un de ces assauts où nous submergerons leurs barrières, leurs barrages et tous leurs camps retranchés.
    Venez seuls ou accompagnés, organisés ou de façon spontanée, avec des catapultes, des chamalows, ou sans rien, à l’avance ou en retard, avec vos idées, avec Obélix, avec vos envies, vos rancœur, votre joie de vivre, et votre façon de faire.
    la diversité de nos pratiques est notre plus grande force, la surprise est notre meilleure tactique, nous ne savons pas où nous allons, le champs des possibles est ouvert et c’est peut être la plus jolie chose dans cette histoire.

    Force doit rester à la foi.

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  • Hubert le Jardinier à la déchèterie de Vouziers : c'est samedi

    Information reprise du site de la Communauté de Communes de l'Argonne Ardennaise.

    hubert_le_jardinier.jpgDans le cadre de l'opération Retour de compost en déchèterie, la 2C2A et Valodéa accueillent ce samedi 18 octobre Hubert le Jardinier à la déchèterie de Vouziers.

    De 9h30 à 11h30, Hubert le Jardinier répondra aux questions des usagers et partagera son expérience sur les thématiques du jardinage au naturel, du compostage et de la biodiversité.

    Chaque usager pourra également prendre gratuitement jusqu'à 100 litres de compost. Ce dernier a été produit par la dégradation des déchets verts apportés en déchèterie.

     

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    Plate-forme de compostage