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sécheresse - Page 2

  • Sécheresse : les centrales nucléaires de Chooz sont à l'arrêt, le débit de la Meuse étant trop faible

    Extraits de l’article de la rtbf.be

    La production électrique d’origine nucléaire est désormais réduite. Chooz, sur la Meuse, en France, a mis ses deux centrales à l’arrêt. Le débit du fleuve est trop bas depuis une douzaine de jours.

    Dans ces circonstances, l’eau pompée pour refroidir les réacteurs et ensuite rejetée dans le fleuve, perturberait l’écosystème et l’approvisionnement en aval.

    10% de la production nucléaire française

    Techniquement, les centrales de Chooz pourraient fonctionner mais un accord belgo-français les en empêche. Dès que le débit descend sous les 22m³/seconde pendant 12 jours consécutifs, un réacteur doit s’arrêter. Si l’on passe sous les 20m³/seconde, les deux unités sont stoppées.

    La perte n’est pas mince. Elle représente un dixième de la capacité de production nucléaire française.

    Vulnérabilité nucléaire

    Les étés mettent régulièrement en évidence la difficulté des sites nucléaires à s’adapter au changement climatique. La situation de Chooz n’a d’ailleurs rien d’exceptionnel : en automne 2018, elle a déjà dû se mettre en veilleuse pour les mêmes raisons.

    Chaque année, EDF doit d’ailleurs stopper la production de plusieurs centrales : 22 réacteurs sur 58 ont été touchés par des arrêts ou des baisses de production ces 20 dernières années.

    La nouvelle normalité

    Depuis 4 ans, le scénario se répète. Le débit des cours d’eau ralentit, les prairies et les champs sont desséchés, les forestiers redoutent des incendies.

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  • Feux en Australie : 24 morts, 100.000 personnes évacuées, un demi-milliard d’animaux morts

    Extraits de l'article de Reporterre.

    Samedi 4 janvier, les feux de forêt en Australie ont été particulièrement intenses, entraînant la fuite de centaines de milliers de personnes. Les autorités locales comparent ces incendies à une catastrophe nucléaire et reconnaissent une forme d’impuissance.

    Pas de répit en Australie. Les incendies qui ravagent le pays sont hors de contrôle. Il règne à l’autre bout de la planète comme un air de fin du monde. L’île continent a connu, samedi, sa pire journée depuis le début de la saison des feux, il y a quatre mois. Ce week-end, la météo a été catastrophique. Sydney a enregistré des températures record avec 48,9 °C. Les vents violents et la canicule ont attisé le brasier qui a déjà brûlé une surface grande comme deux fois la Belgique.

    Dimanche, les conditions semblaient s’être relativement améliorées mais la plupart des feux restaient encore non maîtrisés. Les Australiens se préparent à une nouvelle vague de chaleur à la fin de la semaine. Comme l’expliquait la philosophe Joëlle Zask, dans un entretien à Reporterre, l’été austral est loin d’être terminé. Les températures les plus chaudes sont habituellement enregistrées fin janvier et début février.

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  • Sécheresse et canicule : le nucléaire fait souffrir les cours d’eau

    Communiqué du réseau "Sortir du nucléaire"

    C’est un fait avéré : la France est de plus en plus régulièrement touchée par des épisodes de canicule et de sécheresse et ce n’est pas prêt de s’arranger. Ces épisodes climatiques extrêmes, susceptibles de se multiplier dans les années à venir, aggravent les impacts des centrales nucléaires sur les cours d’eau. Mais pour EDF, lestre_fle_secheresse_fond_blanc-1670b.jpg?1558709062 intérêts financiers priment sur la protection des écosystèmes aquatiques.

    Des centrales nucléaires gourmandes en eau
    Une centrale nucléaire a besoin d’eau en permanence pour évacuer la chaleur produite par la réaction nucléaire, et ce même à l’arrêt.
    En bord de mer ou sur les cours d’eau à fort débit, les centrales fonctionnent en circuit "ouvert" : chaque réacteur prélève près de 50 m3/seconde pour ses besoins en refroidissement. L’eau est ensuite rejetée à une température plus élevée. C’est le cas, par exemple, à Fessenheim.
    Sur les cours d’eau où le débit est plus faible, elles fonctionnent en circuit dit "fermé" : chaque réacteur pompe près de 2 à 3 m3/seconde dont une partie est ensuite évaporée dans les tours de refroidissement, formant un panache blanc caractéristique ; le reste est ensuite rejeté.
    Les deux tiers de l’énergie produite par une centrale sont perdus sous forme de chaleur. Celle-ci sera elle-même évacuée sous forme de vapeur d’eau (qui constitue elle-même un gaz à effet de serre) et/ou viendra réchauffer les cours d’eau

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  • Sécheresse et canicule : le nucléaire fait souffrir les cours d’eau

    La canicule est présente depuis juillet et la sécheresse menace dans certains départements. Ces épisodes climatiques extrêmes, susceptibles de se multiplier dans les années à venir, rendent les centrales nucléaires plus polluantes encore pour les cours d’eau. Mais pour EDF, les intérêts financiers priment sur la santé des écosystèmes aquatiques !

    Des centrales nucléaires gourmandes en eau

    Une centrale nucléaire a besoin d’eau en permanence pour évacuer la chaleur produite par la réaction nucléaire, et ce même même à l’arrêt. En bord de mer ou sur les cours d’eau à fort débit, les centrales fonctionnent en circuit "ouvert" : chaque réacteur prélève près de 50 m3 par seconde pour ses besoins en refroidissement. L’eau est ensuite rejetée à une température plus élevée. C’est le cas, par exemple, à Fessenheim. Sur les cours d’eau où le débit est plus faible, elles fonctionnent en circuit dit "fermé" : pour chaque réacteur, près de 2 à 3 m3 sont pompés par seconde dans les cours d’eau, dont une partie est ensuite évaporée dans les tours de refroidissement, formant un panache blanc caractéristique ; le reste est ensuite rejeté. D’une manière générale, dans toute centrale nucléaire, les deux tiers de l’énergie produite sont perdus sous forme de chaleur, qui sera elle-même évacuée sous forme de vapeur d’eau (qui est un gaz à effet de serre) et/ou viendra réchauffer les cours d’eau : pour exemple, un réacteur d’une puissance électrique de 800 MW (comme ceux de Fessenheim) doit évacuer en permanence 2400 à 2500 MW thermiques.

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  • Le gouvernement prône une meilleure gestion de la ressource en eau. FNE aussi, mais pour de vrai…

    Communiqué de FNE le 10 août 2017

    La France est à sec. La carte des arrêtés de restriction d’eau le montre très clairement. Il est plus que temps d’en prendre conscience et de mettre en place des mesures efficaces et durables quant à la gestion quantitative de l’eau. Il semble que le Gouvernement ait eu cette prise de conscience lors du Conseil des Ministres du 9 août. Messieurs Hulot et Travert souhaitent agir, faire en sorte que cette période critique de sécheresse, cette année exceptionnelle, ne devienne pas la norme d’ici à 2050. France Nature Environnement partage cette volonté : il faut prendre des mesures urgemment. Mais les solutions que propose le Gouvernement ne sont pas (toutes) viables et la question des retenues d’eau fait une fois de plus réagir le mouvement associatif.

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  • Sécheresse : des restrictions d’eau dans le Vouzinois et dans les Ardennes

    Information reprise du site de la ville de Vouziers.

    Sur certains secteurs de la Marne et des Ardennes, le manque d'eau devient critique. Les nappes phréatiques ont un niveau très inférieur à la normale. Ce qui a contraint les deux préfectures à limiter l'usage de l'eau.
    En conséquence, le préfet des Ardennes a décidé de prendre un arrêté de restriction des usages de l’eau applicable pour les communes situées sur les nappes de la Craie de Champagne Nord et des calcaires dans l’Oxfordien, dont VOUZIERS.
    Des dispositions maintenues jusqu’au 31 octobre, sauf si les conditions climatiques des prochains mois permettaient une nette amélioration des débits des rivières et des niveaux des nappes. (arrêté préfectoral n° 2017-228)

    Les restrictions à appliquer

    Restriction des usages non agricoles

    Sont interdits :

    • le remplissage des piscines (hors piscines publiques, piscines d'établissements recevant du public et piscines ďhôtels), hors remplissage pour les besoins du chantier des piscines privées en cours de construction ;
    • le lavage des véhicules hors stations professionnelles dédiées à cette activité, sauf pour les véhicules ayant obligation réglementaire (véhicules sanitaires ou alimentaires) ou technique (bétonnière...) et pour les organismes liés à la sécurité ;
    • le lavage des voiries et trottoirs, le nettoyage des terrasses et façades ;
    • l'arrosage des pelouses et espaces verts publics ou privés, des terrains de sports, des jardins ď agrément ou potagers entre 9 heures et 20 heures ;
    • l'alimentation des fontaines publiques en circuit ouvert ;
    • le remplissage ou la vidange des plans d’eau et des étangs non exploités par un pisciculteur agréé ou exerçant une activité commerciale ; la vidange des plans ď eau et des étangs exploités par un pisciculteur agréé ou exerçant une activité commerciale doit avoir été préalablement autorisée par la police de l'eau ;
    • l 'arrosage des golfs sauf "green" et "départ".

    En outre :

    • les commerces et industries, hors installations classées pour la protection de l'environnement, limiteront leur consommation ď eau au strict nécessaire ;
    • pour les usages liés au process industriel, les installations classées pour la protection de l’environnement limiteront leur consommation ď eau conformément aux dispositions de leur arrêté préfectoral ;
    • pour la navigation fluviale, les prélèvements effectués pour l'alimentation des canaux seront réduits. Les bateaux seront regroupés pour le passage des écluses sur les canaux. L'enfoncement sur les biefs navigués est restreint ;
    • les exploitants de barrages installés sur un cours ď eau ou ses canaux de dérivation, hormis les ouvrages gérés par Voies navigables de France, doivent obtenir l'accord préalable du service chargé de la police de I' eau avant toute manœuvre ayant une incidence sur la ligne ď eau ou sur le débit du cours ď eau ;
    • les travaux en rivière sont décalés jusqu'au retour d’un débit plus élevé, sauf travaux d’urgence devant être autorisés par la police de l'eau ;
    • la surveillance des rejets de stations ď épuration est accrue ; les délestages directs sont soumis à autorisation préalable du service chargé de la police de l'eau et peuvent être décalés jusqu'au retour d’un débit plus élevé;
    • la vidange des piscines publiques est soumise à autorisation ;
    • les rejets industriels préjudiciables il la qualité de l'eau pourront faire l'objet de limitation voire de suppression.

    Restriction des usages agricoles

    L'irrigation agricole n'est autorisée que pour les agriculteurs qui pratiquent des cultures spéciales (oignons, pommes de terre...) à qui un quota d'eau a été attribué. Les reliquats de quotas pour chaque forage d’irrigation sont réduits de 15 %. Ce pourcentage s'applique sur les volumes restant à prélever à la date d’entrée en vigueur du présent arrêté.


    FNE revient sur ces mesures, et sur les causes de ces baisses de niveau des nappes phréatiques.

     

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  • Sécheresse : des mesures préfectorales

    La sécheresse qui persiste depuis des semaines commence à avoir de réelles répercussion dans les Ardennes comme dans beaucoup de départements. Les quelques averses récentes n'ont pas suffi à inverser la tendance. Comme l'été est encore loin d'être terminé, le Préfet des Ardennes a pris le 23 juillet un arrêté qui limite l'utilisation de l'eau.

    Ces mesures ne concernent pas l'eau de pluie récupérée, pas plus que l'abreuvage des animaux. Ces mesures sont applicables jusqu'au 31 octobre 2015, sauf modification possible selon l'évolution de la situation.

    Voici l'essentiel des mesures prises par cet arrêté :

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