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la meuse

  • Sécheresse : les centrales nucléaires de Chooz sont à l'arrêt, le débit de la Meuse étant trop faible

    Extraits de l’article de la rtbf.be

    La production électrique d’origine nucléaire est désormais réduite. Chooz, sur la Meuse, en France, a mis ses deux centrales à l’arrêt. Le débit du fleuve est trop bas depuis une douzaine de jours.

    Dans ces circonstances, l’eau pompée pour refroidir les réacteurs et ensuite rejetée dans le fleuve, perturberait l’écosystème et l’approvisionnement en aval.

    10% de la production nucléaire française

    Techniquement, les centrales de Chooz pourraient fonctionner mais un accord belgo-français les en empêche. Dès que le débit descend sous les 22m³/seconde pendant 12 jours consécutifs, un réacteur doit s’arrêter. Si l’on passe sous les 20m³/seconde, les deux unités sont stoppées.

    La perte n’est pas mince. Elle représente un dixième de la capacité de production nucléaire française.

    Vulnérabilité nucléaire

    Les étés mettent régulièrement en évidence la difficulté des sites nucléaires à s’adapter au changement climatique. La situation de Chooz n’a d’ailleurs rien d’exceptionnel : en automne 2018, elle a déjà dû se mettre en veilleuse pour les mêmes raisons.

    Chaque année, EDF doit d’ailleurs stopper la production de plusieurs centrales : 22 réacteurs sur 58 ont été touchés par des arrêts ou des baisses de production ces 20 dernières années.

    La nouvelle normalité

    Depuis 4 ans, le scénario se répète. Le débit des cours d’eau ralentit, les prairies et les champs sont desséchés, les forestiers redoutent des incendies.

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