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syrie - Page 2

  • Maintenant, il faut rapatrier l’ensemble des enfants !

    Communiqué LDH

    La LDH (Ligue des droits de l’Homme) prend acte avec satisfaction de l’annonce faite par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères du rapatriement de 35 mineurs et de 16 mères, jusqu’alors retenus dans des conditions épouvantables dans des camps du Nord-Est syrien. C’est une demande que la LDH portait depuis de nombreux mois. A ce titre, elle a participé à plusieurs initiatives dénonçant la violation caractérisée de nombreuses dispositions de la Convention internationale des droits de l’enfant (Cide) et l’impasse juridique, humanitaire et sécuritaire qui caractérisait la position de la France, de plus en plus isolée en Europe. La LDH a d’ailleurs récemment envoyé un courrier en ce sens au président de la République et a sollicité une rencontre pour évoquer avec lui l’urgence de la situation. 

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  • Appel au rapatriement des enfants français et de leurs mères détenus dans les camps du nord-est syrien

    Depuis plus de trois ans désormais, 200 enfants français et leurs mères sont détenus dans le nord-est syrien par les autorités régionales kurdes dans les camps Roj et Al Hol. La plupart de ces enfants avait 2 ou 3 ans en entrant dans ces camps, et certains y sont nés. Depuis lors, ils grandissent entourés de barbelés, dans la boue ou la poussière, et dorment sous des tentes de fortune été comme hiver. Les conditions de vie dans ces camps sont désastreuses : les enfants manquent de soins adaptés, ne bénéficient d’aucun soutien psychologique, et ne sont pas scolarisés. Selon les Nations unies, des centaines de personnes détenues à al-Hol et Roj -dont au moins la moitié sont des enfants- sont déjà mortes ces trois dernières années, notamment en raison du manque de soins médicaux, de l’insalubrité, d’accidents comme des incendies de tentes et de l’insécurité grandissante.

    Le 8 février 2021, une vingtaine d’experts indépendants des droits de l’homme des Nations Unies ont exhorté 57 pays, dont la France, à rapatrier les enfants et les femmes bloqués dans « les camps sordides » du nord-est syrien. « Les conditions humanitaires désastreuses des camps mettent en évidence la nécessité d’une action collective, soutenue et immédiate pour prévenir des dommages irréparables aux personnes en situation vulnérable qui y sont détenues » estimaient les experts. Nombre de ces experts ont réitéré ces appels depuis, de même que le Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet.

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  • Un haut gradé du renseignement syrien condamné pour crimes contre l’humanité !

    Un tribunal allemand vient de condamner Anwar Raslan pour crimes contre l’humanité. Un verdict historique et une victoire pour les familles des victimes de ce bourreau.

    Le 13 janvier 2022, Anwar Raslan, ancien responsable des services de renseignement syriens, a été condamné à la réclusion à perpétuité par la Haute Cour régionale de Coblence, en Allemagne. Il a notamment été reconnu coupable de torture, meurtre et viol de détenus dans la « Branche 251 ». Il s’agit d’un centre de détention géré par le renseignement militaire à Damas.

    Un message fort pour la justice !

    Le verdict rendu est une victoire historique qui permet d’entendre la voix des dizaines de milliers de victimes de détention illégale, de torture et de violences sexuelles. C’est aussi une victoire pour les familles de détenus morts dans les prisons et les centres de détention en Syrie, du fait des traitements infligés par les forces de sécurité syriennes pendant plus d’une décennie.

    Il est à noter que ce jugement reconnaît le caractère systématique des violences sexuelles en tant que crime contre l’humanité. Cela n’aurait pas pu se produire sans les personnes qui ont osé raconter leur histoire, les acteurs de la société civile syrienne, et les organisations de défense des droits humains et d’assistance judiciaire. Ils ont toutes et tous fait preuve d’une ténacité sans faille au fil des ans en vue d’obtenir justice, vérité et réparations.

    La condamnation d’Anwar Raslan rappelle au gouvernement syrien et à tous ceux qui commettent des crimes contre l’humanité en toute impunité, que justice peut être rendue.

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  • Journée internationale des droits de l’enfant : qu’attend le gouvernement français ?

    Communiqué commun LDH FIDH  le 19.11.2021

    Aujourd’hui, plus de deux cents enfants français sont détenus avec leurs mères dans les camps de prisonniers du Nord Est syrien. Les deux tiers de ces enfants ont moins de 6 ans, 90 % moins de 12 ans et la plupart d’entre eux ont déjà vécu des situations traumatisantes.

    Beaucoup souffrent de maladies chroniques, de malnutrition, d’infections pulmonaires, de dysenterie, de maladies de peau, mais dans ces camps, ils n’ont pas accès aux soins les plus basiques. Ils sont également privés d’école et vivent sans protection, dans la peur et le danger.

    Depuis trois ans, des appels au rapatriement de ces enfants ont été lancés de toutes parts : le secrétaire général de l’ONU, le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme, le Comité des droits de l’enfant de l’ONU, le Parlement européen, le Comité international de la Croix Rouge, l’Unicef, ont dénoncé les conditions terribles dans lesquelles vivent ces enfants, été comme hiver.

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  • Contre le retour forcé des réfugiés syriens

     

    Par un collectif d'organisations et de personnalités

    publié le 8 septembre 2021 à 10h55 par Libération
     

    Aucun pays membre de l’Union européenne ne doit la déshonorer par le renvoi en Syrie des réfugiés. Une petite musique avait commencé à se faire entendre en décembre 2020 en Allemagne via le ministre de l’Intérieur, Horst Seehofer, pour que l’arrêt général de toutes les expulsions de réfugiés syriens d’Allemagne vers la Syrie ne soit pas prolongé au-delà de la fin de cette année 2020. Dernièrement, les services de l’Immigration du Danemark ont indiqué que 505 réfugiés syriens arrivés en 2015, originaires de la région de Damas et bénéficiaires d’une protection temporaire, devraient voir leur permis de résidence révoqué cette année. Les autorités danoises, par la voix du président de la commission des recours, Henrik Bloch Andersen, estiment que la situation à Damas et dans sa région est suffisamment stabilisée pour que ces réfugiés puissent rentrer : «Les conditions générales dans les zones en question ne sont plus si extrêmes pour justifier à elles seules un permis de séjour.»

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  • Le terrible sort des réfugiés syriens qui rentrent dans leur pays

    Le gouvernement de Bachar al-Assad s’efforce de dépeindre la Syrie comme un pays en reconstruction. Pour celles et ceux qui y retournent, la réalité est toute autre. 

     

    Dans un nouveau rapport intitulé «You’re going to your death », nous avons documenté les violations des droits humains commises par des agents des services de renseignement syriens contre 66 personnes revenues dans leur pays, dont 13 enfants. Parmi elles, cinq sont mortes en détention après être rentrées en Syrie. 17 autres demeurent introuvables, victimes de disparitions forcées. 

    Les États comme le Danemark, la Suède et la Turquie, qui limitent la protection accordée aux réfugiés originaires de Syrie et font pression pour qu’ils rentrent chez eux, ne peuvent plus ignorer ces exactions désormais documentées. En ignorant la réalité sur le terrain, ces pays mettent une nouvelle fois les personnes réfugiées en danger de mort.  

    La torture, les disparitions forcées et les détentions arbitraires ou illégales qui ont contraint de nombreux Syriens à chercher refuge à l’étranger n’ont jamais pris fin. 

    Pris pour cibles pour avoir fui le pays  

    Les témoignages poignants contenus dans notre rapport prouvent, s’il le fallait encore, que le territoire syrien n’est pas un endroit sûr où rentrer. Parce qu’ils ont un jour décidé de fuir, celles et ceux qui rentrent en Syrie sont pris pour cibles, accusés de manque de loyauté, de trahison voire de « terrorisme » par les agents du renseignement. 

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  • Appel à condamner la sinistre farce de l’élection présidentielle en Syrie

    La LDH appelle au rassemblement le mercredi 26 mai 2021, de 17h à 19h, place de l’Hôtel de ville de Paris

    Cette mascarade d’élection présidentielle prévue en Syrie le 26 mai prochain est la deuxième depuis le début, en 2011, d’un soulèvement populaire noyé dans le sang par le régime responsable de plus de 90% des crimes de guerre et contre l’humanité contre le peuple syrien ainsi que des destructions de ses infrastructures et services sociaux, dont :

    ♦ Plus de 500.000 morts et disparus, autant de blessés handicapés à vie.

    ♦ Encore près de 200.000 détenus politiques, des centaines de milliers de jeunes enrôlés de force, etc.

    ♦ Plus de la moitié des habitants contraints à l’exode (5,5 millions de déplacés à l’intérieur, dont 2 millions dans des camps) ou à l’exil (7,5 millions de réfugiés à l’étranger, dont 3,7 en Turquie, 1,3 au Liban, 1,2 en Jordanie, 700.000 en Allemagne, …), dont plus de la moitié d’enfants traumatisés et privés de scolarité, avec leurs biens détruits ou séquestrés par le régime.

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