Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

syrie - Page 5

  • Les civils terrés à Alep, le régime crie victoire

    Extraits de l'article du journal libanais "L'orient le jour"

    L'Onu propose de contrôler les corridors humanitaires dénoncés par l'opposition comme des « couloirs de la mort ».

    Les habitants des quartiers rebelles d'Alep étaient terrés chez eux hier, effrayés à l'idée d'utiliser les « couloirs de la mort » ouverts par le régime pour sortir des secteurs insurgés de la ville, dont la reprise par l'armée pourrait sonner le glas de la rébellion.
    Après des semaines de bombardements et de siège, le régime a ouvert des corridors pour encourager civils et combattants souhaitant déposer les armes à sortir des quartiers rebelles, avec l'objectif de s'emparer de l'ensemble de la deuxième ville du pays et signer sa plus grande victoire de la guerre. Annoncée par la Russie, alliée du régime Syrien, l'ouverture des couloirs a été présentée comme à but « humanitaire », ce dont doutent l'opposition, des analystes et des rebelles. Le régime a d'ailleurs repris ses bombardements contre les quartiers rebelles d'Alep, où se trouvent assiégés depuis le 17 juillet quelque 250 000 habitants qui manquent de nombreux produits de base.

    (...)

    Lire la suite

  • Réfugiés en Grèce : la crise évitable

    Communiqué d'Amnesty International

    Avec la fermeture de la frontière avec la Macédoine, les 46 000 réfugiés et migrants qui se trouvent en Grèce continentale y sont bloqués dans des conditions déplorables. Beaucoup d’entre eux sont éligibles pour être accueillis dans d’autres pays européens, mais vue la réticence des autres pays européens à honorer leurs promesses d’accueil, ils risquent de rester piégés et oubliés en Grèce.

    PAS DE TOIT

    Environ 46 000 réfugiés et migrants, en grande majorité des femmes et des enfants, sont bloqués dans des conditions déplorables en Grèce continentale. 

    Ils se trouvent dans 31 installations provisoires caractérisées par une surpopulation et une forte promiscuité, qui ne sont pas chauffées et ne disposent pas d’installations sanitaires en nombre suffisant. 

    En effet, il n’y a que 33 000 places dans ces installations, ce qui fait que 13 000 personnes doivent dormir par terre ou dans des tentes. 

    Entre 3 000 et 5 000 personnes vivent actuellement dans un camp informel dans le port du Pirée à Athènes, bénéficiant de rares services essentiels fournis par des bénévoles, quelques organisations humanitaires et les autorités portuaires.

    "Cela fait deux jours que nous dormons à même le sol, sans couvertures Nous avons des enfants et il n'y a même pas un endroit pour se laver. Nous avons quitté une guerre de missiles pour trouver une guerre de la faim... S'il n'y avait pas de guerre en Syrie, nous ne serions pas venus ici... Ma fille devrait être à l'école... Nous ne sommes pas venus ici pour nous-mêmes mais pour nos enfants.  »

    H., un syrien arrivé au Pirée avec sa femme et leurs deux filles de 7 mois et 5 ans. Le 29 février, au port du Pirée, Athènes.

    Lire la suite

  • Syrie : halte aux attaques délibérées contre les hôpitaux

    Communiqué d'Amnesty International le 16/02/2016

    Les attaques contre au moins deux centres médicaux en Syrie le 15 février 2016 s'inscrivent dans une série de frappes selon toute apparence délibérées contre des hôpitaux, des cliniques et du personnel médical, commises en violation flagrante du droit international humanitaire. 

     Selon l'ONG humanitaire Médecins sans Frontières, un hôpital de campagne qu'elle soutient, situé à Maaret al Numan dans le gouvernorat d'Idlib, a été touché par quatre missiles lundi 15 février dans le cadre de frappes aériennes menées par la Russie dans le secteur. 

    L'hôpital est en ruines et au moins neuf civils auraient été tués, dont sept membres du personnel. 

    Lire la suite

  • Syrie : la Russie refuse de reconnaître les pertes civiles

    Communiqué d'Amnesty International le 23/12/2015

    Les frappes aériennes russes en Syrie ont tué des centaines de civils et causé des destructions massives dans des zones d'habitation, frappant des maisons, une mosquée et un marché très fréquenté, ainsi que des centres médicaux, dans le cadre d'attaques bafouant le droit international humanitaire. 

    Notre nouveau rapport « Civilian objects were not damaged : Russia’s statements on its attacks in Syria unmasked » analyse six attaques perpétrées à Homs, Idlib et Alep entre septembre et novembre 2015 qui ont tué au moins 200 civils. Les autorités russes semblent avoir menti pour couvrir les dommages causés sur des civils. Le rapport expose également que la Russie aurait utilisé des armes interdites. 

    Amnesty international a recoupé des témoignages de victimes, des entretiens d’experts ainsi que les déclarations du ministère russe de la Défense : les attaques en cause ont pu être identifiées comme étant des frappes aériennes russes présumées. Or, d’après nos recherches, aucune cible militaire ni aucun combattant ne se trouvait dans l’environnement immédiat de ces attaques. Celles-ci pourraient ainsi porter atteinte au droit international humanitaire et même constituer des crimes de guerre.  

    Lire la suite

  • J'ai amené un ami

    20151127-CHAPPATTE-550.jpg

    Et Poutine devint fréquentable, avec son allié de toujours.

    Dessin de Chappatte (Suisse), publié dans The International New York Times

  • Syrie : l'impératif de justice face aux nouvelles initiatives diplomatiques

    Communiqué d'Amnesty International le 05 octobre 2015

    En dépit de l'indignation manifestée au niveau international face aux homicides de civils perpétrés par le gouvernement syrien, la plupart des États, et notamment les gouvernements occidentaux, ferment les yeux sur ce qui se passe dans le pays. Ils ne parviennent aucunement à se mettre d'accord sur des mesures effectives qui permettraient de protéger les civils contre la brutalité du régime.

    À un moment où la presse se fait l'écho de nouvelles initiatives pour des négociations en vue de mettre un terme au conflit syrien et où, tandis que la Russie intervient désormais militairement, les pays occidentaux réfléchissent à l'avenir de la Syrie et de Bachar el Assad, une question d'importance majeure est semble-t-il en train de disparaître des préoccupations premières : la nécessité d'amener les responsables présumés des innombrables crimes de guerre et violations des droits humains, commis par toutes les parties en présence, à rendre compte de leurs actes.

    Lire la suite

  • 83% DES LUMIERES EN SYRIE SE SONT ETEINTES EN 4 ANS DE CRISE

    Plus de 83% des lumières se sont éteintes en Syrie depuis le début du conflit. C’est ce que révèle une coalition mondiale d’organisations humanitaires et de défense des droits humains à la veille du 15 mars qui marquera le 4e anniversaire de la crise syrienne.

    En collaboration avec les 130 ONG membres de la coalition #withSyria, des chercheurs de l’Université de Wuhan en Chine ont constaté, par l’analyse d’images satellites, une diminution de 83% des lumières visibles dans le ciel syrien depuis mars 2011.

    Lire la suite