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pollution - Page 6

  • Pesticides et Plan Ecophyto : n’acceptons pas une version light

    L'évolution vers une agriculture plus respectueuse de l'environnement et donc de la santé des paysans eux-mêmes, ainsi que de tous les citoyens semble une mesure de bon sens.

    Il s'agit également d'une mesure nécessaire, avant que ne soient mises à mal deux ressources essentielles : les sols et les réserves en eau.

    Le gouvernement semble vouloir revenir sur les décisions du Grenelle de l'environnement dans le domaine de l'usage des pesticides, ce que dénonce la FNE.

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    Manuel Valls vient de confier au député Dominique Potier la mission de rédiger une nouvelle version du plan Ecophyto. Rappelons qu’initié lors du Grenelle de l’environnement, ce plan vise à réduire de moitié l’usage des pesticides en France d’ici 2018. FNE rappelle ses exigences.


    Garder le cap : deux fois moins de pesticides d’ici 2018

    Le plan Ecophyto n’a pas porté ses fruits, puisqu’en moyenne l’utilisation des pesticides est restée stable depuis 2008. Or, la loi Grenelle I prévoit une baisse de moitié en dix ans et l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) avait démontré dès 2010 qu’il était possible de réduire l’utilisation de pesticides de 30% sans perte de revenu pour les agriculteurs. Par ailleurs, de nombreuses villes se sont engagées dans l’objectif « zéro pesticides dans nos villes et nos villages ».

    Pour Claudine Joly, en charge des pesticides à FNE : « Réduire l’usage des pesticides est possible et constituera le socle d’une agriculture davantage tournée vers l’agroécologie que vers la chimie. C’est une évolution incontournable et même si cela suppose des efforts et des changements d’habitudes, le gouvernement ne doit en aucun cas revoir à la baisse son ambition. »

    Reverdir d’urgence la PAC pour l’utiliser comme levier

    Dominique Potier a annoncé vouloir s’appuyer sur la PAC pour faire évoluer les pratiques agricoles. FNE soutient cette orientation mais rappelle que les arbitrages sur la mise en œuvre en France de la nouvelle PAC 2014-2020 sont quasi-finalisés et qu’ils ne vont pas dans le bon sens. Pour que la PAC soutienne la réduction de l’usage des pesticides, la fédération demande de toute urgence :

    - de renoncer à la monoculture de maïs et d’appliquer à toutes les exploitations agricoles l’obligation de diversifier les assolements
    - d’interdire les pesticides sur les « surfaces d’intérêt écologique »1 (haies, bosquets, mais aussi certaines surfaces cultivées), obligatoires sur toutes les exploitations agricoles dans le cadre du « verdissement » des aides directes de la PAC et de l'objectif impératif de bon état de nos eaux tant superficielles que souterraines
    - de mettre en place des incitations à la diminution de l’usage de pesticides par des mesures agroenvironnementales et climatiques réellement ambitieuses

    Pour une fiscalité des pesticides

    FNE demande enfin que soit réformée la redevance pour pollutions diffuses payée aux Agences de l’eau afin que celle-ci concerne tous les pesticides et que son montant soit augmenté. La somme ainsi recueillie permettrait d’encourager les agriculteurs mettant en place de bonnes pratiques, en priorité sur les périmètres de protection de captages d’eau potable.

    Jean-Claude Bévillard, Vice-Président de FNE en charge des questions agricoles, conclut : « Nous avons été partie prenante et force de propositions dès le début de l’élaboration de ce plan au moment du Grenelle. Nous continuerons à l’être pour cette nouvelle version et veillerons à ce que toutes les mesures soient prises pour enclencher un véritable changement de système agricole tourné vers l’agroécologie. »

    1Le verdissement du premier pilier de la PAC prévoit de lier une partie des aides directes à la diversification des assolements, au maintien des prairies permanentes et à l’obligation de mettre en place 5% de surfaces d’intérêt écologique. Ces surfaces d’intérêt écologique sont définies par une liste européenne qui intègre des éléments fixes du paysage (haies, bosquets, mares…) mais aussi des éléments cultivés (légumineuses…). La règlementation européenne autorise les Etats membres à imposer des mesures de gestion comme l’interdiction des engrais et des pesticides sur ces surfaces, mais la France a pour le moment annoncé qu’elle n’en avait pas l’intention.

  • Européennes 2014 : la pollution pour les nuls

    A l’occasion des élections européennes, France Nature Environnement a choisi de mettre en avant la question de la qualité de l’air. En effet, les leviers pour assainir notre air sont essentiellement au niveau européen. Les sources de pollution comme les solutions sont multiples. FNE a décidé de développer des outils servant à éclairer les citoyens et à leur rappeler que la composition du nouveau parlement européen sera déterminante quant aux orientations prises, ou non, en matière de lutte contre la pollution de l’air.

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    La pollution coûte cher pour notre santé et notre portefeuille

    Chaque jour, chacun de nous inhale un cocktail chargé de nombreux polluants, dont les particules fines, l’ozone, le dioxyde d’azote. Cette pollution a un impact sanitaire, environnemental et économique. La baisse de rendement des cultures s’ajoute à l’eutrophisation des milieux. 20 à 30 milliards d’euros par an en France métropolitaine. C’est le montant des coûts sanitaires(2) liés à la pollution de l'air extérieur ! Sans compter les amendes(3) que la France se verra probablement infliger d’ici peu par l’Europe pour non-respect de la règlementation, notamment sur les niveaux de particules fines.

    Les citoyens savent…que leur air est pollué !

    Pour que chacun soit informé, les réglementations européennes et françaises prévoient une information du public sur la qualité de l’air. Cette information est disponible en permanence et indique notamment les dépassements des valeurs seuils fixées par les réglementations, mais aussi les pics de pollution. FNE regrette que cette obligation d’information concerne les conséquences et pas les causes. Qu’il s’agisse de l’Union européenne, de l’Etat ou des collectivités, le citoyen ignore le plus souvent les décisions prises en faveur d’une amélioration de la qualité de l’air qu’il respire ou celles qui, au contraire, accélère sa dégradation.

    Deux spots pour faire savoir

    Denez L’Hostis, président de FNE : « Notre rôle est de sensibiliser les citoyens au rôle de l’Union européenne en matière de protection de l’environnement. Avec ces deux films d’animation, nous essayons de faire une présentation simplifiée des enjeux en ce qui concerne la pollution de l’air. Les Français doivent savoir que leurs représentants européens ont entre leurs mains la possibilité d’améliorer, ou pas, la qualité de l’air qu’ils respirent en bas de chez eux. L’Europe qui semble parfois loin des Européens s’occupe bien de leur environnement immédiat.»

    Voir les films d’animation de la campagne « Rendez-nous notre air ! »

    Notes

    (2) Rapport de la Commission des comptes de l’économie et de l’environnement de 2012
    (3) Elle pourrait atteindre 11 M € et des astreintes journalières d’au moins 240 000 € par jour, jusqu’au rétablissement d’une bonne qualité de l’air, soit environ 100 M€ la première année et 85 M€ les années qui suivront.
    (4) Cette directive (01/81/CE) relative à des plafonds nationaux d'émissions (National Emissions Ceilings - NEC) a été promulguée en 2001. Elle vise à limiter les émissions des polluants acidifiants, eutrophisants et précurseurs de l'ozone troposphérique et fixe des plafonds nationaux d'émissions pour 4 polluants atmosphériques : NOx, SO2, COV et NH3. Les États membres doivent respecter ces plafonds et élabore des programmes de réduction progressive des émissions. Cette Directive va être rediscutée dans le cadre du nouveau Paquet Air.
    (5) http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs313/fr/

  • Ras le bol de l'injustice fiscale.

    Qui doit payer pour les nuisances des poids lourds(entretien des routes, pollutions)?
                   - nous tous, avec nos impôts?
                - ou les grandes entreprises de transport routier, avec l'écotaxe qu'il vaut mieux appeler pollutaxe?
     
                        Le collectif ardennais pour la pollutaxe répond: les pollueurs doivent être les payeurs
     
     et il l'a fait savoir  en faisant de Woinic son complice d'un jour! Ce dernier, masqué pour se protéger de la pollution routière, porte vaillamment la banderole " +de trains -de camions! La pollutaxe maintenant!".
    Le changement climatique est engagé et le gouvernement hésite  toujours à mettre en œuvre la pollutaxe. Les bonnets rouges, dans la violence, ont exprimé leur refus, mais les bonnets rouges ne sont pas la France! De nombreux mouvements écologistes revendiquent la mise en œuvre de la pollutaxe. En effet, au moment où le gouvernement renonce aux recettes de cette taxe, il augmente la TVA des transports publics en la portant à 10% frappant ainsi au porte-monnaie la population vertueuse qui les utilise..
    La pollutaxe doit servir à financer les alternatives au transport routier: le rail,  le fret maritime ou fluvial. Elle doit aider à créer des emplois de proximité, non délocalisables. Il fait reconvertir les chauffeurs routiers en cheminots et non l'inverse comme on le fait aujourd'hui.
    En ce 1er mai , des militants du collectif ardennais pour la pollutaxe ont mené une action de communication pacifique. Ils espèrent être entendus. Contact du collectif:0607662065

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  • Chooz - Fuite d’acide sulfurique des tours aéroréfrigérantes : EDF au tribunal le 26 mars prochain.

    Le 29 décembre 2011, la centrale de Chooz a détecté une importante fuite d’acide sulfurique vers le réseau d’eaux pluviales du circuit de traitement antitartre des tours aéroréfrigérantes. Le Réseau "Sortir du nucléaire" ainsi que la FNE et "Nature et Avenir" ont déposé une citation directe à comparaître.

    La centrale de Chooz

    Le site de Chooz regroupe les réacteurs de la centrale nucléaire dite Chooz B implantée dans les Ardennes, à la pointe nord du département. Le site se trouve à moins de 10 km de la Belgique.

    Exploitée par EDF, cette centrale est constituée de deux réacteurs à eau sous pression d’une puissance de 1450 MW.

    Une importante fuite d’acide sulfurique dans la nature

    L’exploitant de la centrale de Chooz a détecté le 29 décembre 2011, au point de rejet en Meuse desChooz1_fullscreen.jpg eaux pluviales collectées sur le site, un pH anormalement faible, de l’ordre de 1,5, alors que les prescriptions applicables à ce rejet précisent que le pH de ces effluents doit être compris entre 6 et 9.

    Après investigation, l’exploitant a identifié une fuite vers le réseau d’eaux pluviales du circuit de traitement antitartre à l’acide sulfurique des tours aéroréfrigérantes (TAR).

    Le rejet a vraisemblablement débuté le 6 décembre 2011 lors du redémarrage du réacteur n° 1 et des installations de traitement des TAR. Jusqu’à sa détection, l’exploitant estime le rejet d’acide sulfurique en Meuse entre 250 et 600 litres par jour !

    Lors d’une inspection du 9 janvier 2012 pour examiner les circonstances et les conséquences de cet événement, l’ASN a constaté des négligences dans l’exploitation et la maintenance des équipements qui auraient pu permettre la prévention, la détection et la limitation du rejet...

    Le 28 août 2012, le Réseau "Sortir du nucléaire" a déposé une plainte pour pollution des eaux (voir la plainte, en document joint). Notre plainte a été classée sans suite par le Parquet de Charleville-Mézières, le 18 janvier 2013.

    Le 31 mai 2013, nous avons déposé un recours hiérarchique auprès du Procureur Général de la Cour d’appel de Reims (voir notre recours hiérarchique, en document joint). Celui-ci a finalement confirmé la décision de classement sans suite, le 14 juin 2013.

    Le 25 novembre 2013, nous avons fait citer directement EDF devant les juridictions de jugement. L’affaire sera examinée par le Tribunal de police de Charleville-Mézières, le 26 mars 2014, à 9h.

  • Arrrrrrrrrrrrgh !

    Communiqué de la FNE

    Les deux tiers de la France sont aujourd’hui en alerte de pollution aux particules fines. A Paris, on a même atteint des seuils record de 100mg/m3 d’air soit le double de la limite acceptable ! Cet épisode de pollution n’est pas le premier de l’hiver et malheureusement surement pas le dernier pour 2014. Est-ce qu’on va tous mourir demain ? Explications de France Nature Environnement


    Mais qu’est ce qui pollue notre air ?

    La pollution de l’air a plusieurs origines, qu’il faut toutes prendre en compte : les transports routiers, comme les rejets des pots d’échappement des voitures et camions, surtout diesel, les véhicules non-routiers (véhicules de chantiers par exemple, mais aussi les avions et les navires), les systèmes de chauffage, les rejets des cheminées de nos usines ou encore ceux venant de nos campagnes, à travers différentes activités agricoles. Une fois qu’on le sait, que fait-on ?

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    La pollution : plusieurs sources, plusieurs solutions.

    Il en existe beaucoup et on doit toutes les utiliser, comme autant d’outil pour parvenir à respirer un air plus sain. Dans ces solutions il y a celles que l’on prend dans l’urgence (baisse de la vitesse sur les routes, déviation des poids lourds, interdiction des feux de cheminée…), mais il y a aussi celles, sur le long terme, qui permettent de traiter le problème tout au long de l’année et éviter les pics comme celui que nous connaissons actuellement (mise en place de plans de déplacements en entreprises ou inter entreprises, le covoiturage, l’auto partage, la création de zones à faibles émissions dans les cœurs de ville, la rénovation énergétique des bâtiments, et plein d’autres encore). Pas de solution magique, mais un bouquet de solutions que l’on connait bien et qui fonctionne très bien dans d’autres pays européens.

    Si les solutions existent pourquoi ne les applique-t on pas ?

    Concours national d’apnée, respiration 1 fois sur 2, masques à gaz… Avez-vous mieux à nous proposer ?! C’est le moment de poser cette question aux candidats aux élections municipales de votre ville et le moment d’interpeller les futurs eurodéputés. Un peu de courage politique, une vraie prise en compte de ce fléau qui touche la France et coûte très cher à tout le monde, en année de vie et en frais de santé notamment. Nous ne sommes pas tous condamnés à devenir malade de notre air !

    FNE perd patience et demande une mobilisation nationale ! Selon José Cambou, pilote du réseau santé environnement : « Nous n’attendrons pas que le vent dissipe les polluants et que tout redevienne normal. Nous demandons des explications et réactions fortes de nos décideurs. Futurs élus, que proposez-vous ? »
  • Porcheries industrielles : la justice tranchera

    Communiqué de la FNE

    Entre les fêtes de Noël et du 1er de l'an, le gouvernement a assoupli considérablement les procédures d'autorisation des porcheries industrielles. En relevant le seuil d'autorisation de 450 à 2000 places de porcs, un décret du 27 décembre 2013 dispense en effet la création, l’extension ou le regroupement de ces élevages intensifs de la réalisation d'une étude d'impact sur l'environnement, d'une enquête publique et de l'avis des services de l'État en charge de la santé publique et de l'environnement. Aujourd’hui plus de 90 % des élevages porcins sont dispensés de ces procédures de base du code de l’environnement.


    Pour Jean-François Piquot, porte parole d'Eau & Rivières de Bretagne « ce recul réglementaire est inacceptable, alors même que les zones vulnérables à la pollution par les nitrates continuent d'augmenter en France et que les marées vertes ne cessent de gagner du terrain ! ».

    Ce cadeau fait au lobby de l’agro-industrie, pour lui permettre d’agrandir les exploitations et d’accélérer encore la concentration industrielle de la filière porcine, est d'autant plus mal perçu par les associations qu'il s'est accompagné dans le même temps d'une révision à la baisse des prescriptions techniques encadrant les conditions d'implantation et d'exploitation des élevages industriels porcins, bovins et de volailles…

    D'ailleurs, la commission européenne a immédiatement adressé, début janvier, une demandeporcherie1.jpg?w=240&h=171 d'explications à la France sur ces décisions. La France, déjà condamnée le 13 juin 2013 par la Cour de Justice de l'Union Européenne, devrait être à nouveau sanctionnée dans les mois à venir pour la mauvaise application de la directive nitrates du 12 décembre 1991.

    « On ne peut pas faire avancer l’agriculture en faisant ainsi reculer le droit de l’environnement. Puisque le gouvernement s'assoit sur la protection de l'environnement, nous demandons à la Justice d'arbitrer » indique Florence Denier-Pasquier, vice-Présidente de France Nature Environnement et rapporteure de l’avis du CESE sur la gestion et l’usage de l’eau en agriculture.

    Un recours en annulation du décret porcheries a été déposé ce jour au Conseil d'État par les associations Eau & Rivières de Bretagne, France Nature Environnement et France Nature Environnement Pays de Loire. L'Ouest est en effet particulièrement concerné par la concentration des élevages porcins : 70 % de la production française y sont produits sur 15 % de la surface agricole utile du pays !

  • Nitrates : agir sans attendre

    Les ministères de l'écologie et de l'agriculture ont engagé depuis plusieurs mois la réforme des programmes d'action qui sont mis en oeuvre depuis 1993, pour réduire la pollution des eaux par les nitrates d'origine agricole.


    Cette réforme est doublement indispensable : tant pour éviter à la France, mise en cause devant la Cour Européenne de Justice, une condamnation avec à la clef une amende et de lourdes astreintes financières, que pour réduire la facture exorbitante de cette pollution (marées vertes, fermeture des captages, traitements de potabilisation …).

    Alors que la FNSEA, en campagne pour les élections aux chambres d'agriculture, revendique un moratoire sur l'élargissement des zones vulnérables ainsi que sur la mise en œuvre de cette réforme, France Nature Environnement et Eau & Rivières de Bretagne considèrent au contraire que tout retard ou suspension serait suicidaire au vu du risque élevé d'une condamnation par les instances européennes.

    Pour Jo HERVE, président d'Eau & Rivières de Bretagne « La France ne peut aujourd'hui se permettre de perdre encore davantage de temps pour actualiser sa réglementation nitrates ».

    Si les associations observent que certaines mesures peuvent être adaptées pour éviter de noyer les exploitations sous une paperasserie ou des contraintes inutiles, elles demandent une nouvelle fois au gouvernement de revoir le décret d'octobre 2011 qui a assoupli les références d'épandage et défavorisé les systèmes laitiers à base d'herbe, pourtant les plus protecteurs de l'environnement !

    Pour Bernard ROUSSEAU, responsable des politiques « eau » à FNE, « il est urgent d'agir puisque depuis 2007 la dégradation des eaux s'est poursuivie, et plus de 500 communes supplémentaires du bassin Loire Bretagne devraient être classées en zone vulnérable ».

    « Le gouvernement doit prendre ses responsabilités, mener à bien la réforme indispensable des programmes d'actions, mais aussi en renforcer la cohérence » estime Jean-Claude BEVILLARD. Le Vice-président de France Nature Environnement réclame aussi une PAC plus verte qui incite les exploitations à progresser au plan environnemental et légitime le budget de la PAC.

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