Une évaluation récente menée par 200 experts issus de 21 pays européens différents* démontre que les excès de l'azote causent de sérieux problèmes en matière d'environnement et de santé. Par ailleurs, leur coût économique représente le double des bénéfices agricoles résultant des fertilisations azotées.
Réaction de FNE.
Les coûts cachés de l'azote
Selon le rapport, 10 millions d'européens sont exposés à des taux de concentration en azote qui dépassent les seuils de potabilité réglementaire et se révèlent donc dangereux pour la santé. D'autre part, en se volatilisant, une partie des fertilisations azotées contribue largement aux émissions des gaz à effet de serre et favorise des concentrations importantes en ozone. Ces effets néfastes sont responsables de troubles respiratoires. De plus, ils coûtent cher : les experts évaluent entre 150 et 735 euros par personne et par an le coût des menaces causées par la concentration en azote sur l'environnement et la santé.
Pour Lionel Vilain, conseiller technique agriculture de FNE : " L'excédent d'azote n'est plus seulement un problème environnemental ou sanitaire, il devient un problème économique. "
Changer de modèle agricole
FNE rappelle que l'élevage industriel et les cultures intensives de céréales sont responsables en grande partie des excès d'azote constatés sur plus de la moitié du territoire métropolitain : en plus des fertilisations minérales pour les cultures, l’azote est massivement importé par l’élevage industriel qui dépend du tourteau de soja, un aliment très riche en azote. La prolifération des algues sur le littoral découle d’excédents structurels de lisier et de fientes induits mécaniquement par l’élevage hors sol.
Pour Jean-Claude Bévillard, responsable des questions agricoles à FNE : " Il faut maintenant prendre le problème à bras le corps : réduire l’utilisation d’engrais dans les cultures, lier davantage l'élevage au sol, mais aussi remettre en cause nos habitudes alimentaires. En effet, nourrir 9 milliards d’humains ne pourra se faire demain sans réduire notre consommation en produits animaux. "
boue rouge qu’elle a immédiatement confiés à l’Agence autrichienne fédérale pour l’environnement, à Vienne, ainsi qu’au laboratoire Balint, à Budapest en Hongrie. Les analyses effectuées par l’agence autrichienne ont révélé les valeurs suivantes : 110 mg d’arsenic par kg ; 1,3 mg de mercure par kg et 660 mg de chrome par kg.
Greenpeace accuse donc le gouvernement hongrois d’avoir dissimulé des informations concernant la toxicité de la marée rouge. Nous pensons que les autorités hongroises savent exactement ce que contient cette boue toxique. Pourtant, aujourd’hui, c’est Greenpeace qui doit informer victimes et citoyens des risques qu’ils encourent. Sans plus attendre, le Premier ministre hongrois Viktor Orban doit rendre publiques toute les informations dont il dispose, et demander à l’entreprise d’aluminium – et à ses riches propriétaires –d’indemniser les dommages subis par l’environnement et les victimes.
Une polémique se déroule au sujet du devenir du pétrole répendu : s'est-il en grande partie évaporé, ou a-il été réduit par les dispersants, est-il dans les couches profondes de l'océan ? Probablement un peu de tout cela, mais l'absence de certitude n'est pas pour rassurer.
Le rapporteur public a en conséquence demandé aux cinq magistrats de la Cour, réunis exceptionnellement en formation renforcée sous la présidence de M. MINDU, de confirmer la condamnation de l’État et de revoir à la hausse les indemnités accordées en première instance aux associations.
Par ailleurs, il nous semble réducteur de focaliser uniquement sur la contribution de l’agriculture, minimisant de fait celle liée à la fréquentation touristique et aux pratiques de certaines collectivités et de certains habitants (assainissement, produits lessiviels et effluents organiques) ou celle de l’industrie.
