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pollution - Page 9

  • Pekin: des jeux "verts" ?

    file_341811_673056.jpg La pollution reste une préoccupation majeure à Pékin, à quelques jours des jeux . Certaines épreuves de fond pourraient ne pas se dérouler si la situation ne s'améliore pas . Voici un texte du site Vedura.fr :

    Le bureau chinois de la protection de l'environnement a annoncé qu'il prendrait des mesures "d'urgence", si la qualité de l'air ne s'améliore pas d'ici à l'ouverture des Jeux Olympiques le 8 août prochain.

    Pékin est actuellement envahit par un smog qui empêche de voir à 300 mètres. Si le taux de dioxyde de soufre respecte la norme fixées par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la concentration en particules la dépasse du double.
    Quant à l'ozone, qui est pourtant un des principaux gaz constituant le smog, il reste un grand mystère : les autorités chinoises ne communiquent aucun chiffre sur ce gaz très nocif pour la santé.
    De surcroît, les autorités chinoises sont soupçonnées de manipuler les chiffres de la qualité de l'air, selon les experts.

    De nombreuses mesures ont déjà été prises pour limiter la pollution : circulation alternée, développement des transports en commun, baisse de l'activité ou délocalisation d'usines polluantes.. Mais elles semblent aujourd'hui insuffisantes pour assurer une qualité de l'air correcte, pour les pékinois et les sportifs présents aux Jeux Olympiques.

    "L'air à Pékin souffre encore du boom économique et de l'augmentation rapide du nombre de gens possédant une voiture", explique2008-04-02T105305Z_01_NOOTR_RTRIDSP_2_OFRSP-JO-POLLUTION-20080402.jpg Greenpeace. 3,3 millions de voitures particulières circulent aujourd'hui à Pékin.

    Les autorités pourraient décider en terme de "mesures d'urgence" d'interdire 90 % du trafic automobile, et d'arrêter complètement l'activité des usines, afin de gagner l'épreuve d'un air respirable pendant les Jeux Olympiques. Mais après les Jeux ?

  • contente d'elle

    Anne Lauvergeon, PDG d'AREVA, (le groupe nucléaire qui est propriétaire des installations de Bollène et de Romans, où des fuites d'uraniumALeqM5j_N-rlrEhMiJahUmm1OGNEB-2MlA%3Fsize%3Ds viennent d'être détectées ), est contente d'elle et de son entreprise . Elle déclare "L'incident est clos",  dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, répétant que personne n'a été contaminé et que l'environnement n'est pas menacé."

    Elle ajoute que la fuite d'un tuyau à Romans, cette semaine, est selon elle une coïncidence. "Mais j'y vois la preuve d'une industrie transparente, capable de dire tout, tout de suite, quel que soit le contexte", souligne Anne Lauvergeon pour qui ces affaires ne remettent pas en cause le modèle français du nucléaire et son système de contrôle qui "répond aux normes internationales les plus draconiennes".

    Donc elle peut affirmer que ni les personnes, ni l'environnement  ne sont menacés, alors que l'on ne connaît pas le devenir de l'uranium qui s'est libéré : va-il s'infiltrer dans les nappes phréatiques ? Il ne s'est pas volatilisé .

    Pour elle ces incidents sont presque un bien, puisqu'ils prouveraient l'efficacité du système de contrôle . 

    AREVA%2520nique%2520la%2520mer.gifFaut-il répéter qu'à Bollène, de longue heures ont été perdues avant que les mesures prescrites soient prises (le directeur du site doit démissionner) et qu'à Romans on pense que la canalisation fuyait depuis des années  (combien ?) . C'est cela un système qui répond aux normes les plus draconienne ?

    Plus près de nous, lors d'incidents à Chooz, nos voisins belges avaient protesté car les procédures d'alerte n'avaient pas fonctionné non plus .

    Des mesures forcément imparfaites, plus les facteurs humains(dont la routine et le relâchement dans la durée), tout ceci dans un contexte d'industrie trop sûre d'elle nous donne une communication incohérente (l'incident devient une preuve de transparence au lieu d'une preuve de danger), et nous rend encore plus méfiant pour l'avenir .

  • Tricastin : la nappe phréatique contaminée

    On en apprend tous les jours sur le site de Tricastin . Après la fuite radioactive déclarée avec retard, des contrôles mettent en évidence la présence d'uranium dans la nappe phréatique . Étant donnée la vitesse d'infiltration des eaux, il semble bien que les deux faits ne soient pas directement liés .

    L'origine de cet uranium serait soit des fuites antérieures, soit la conséquence du mauvais contrôle des déchets militaires enfouis .file_339169_226469_vignette_une.jpg

    Quelqu'en soit l'origine, il y a eu des négligences qui ont pu se prolonger pendant très longtemps . Et aucun mécanisme de contrôle ou de sécurité n'a fonctionné, malgré un taux d'uranium qui est mesuré à 10 fois la normale .

    Quelle sont les conséquences sanitaires de cette pollution, quelle mesures et quelles décision vont être prises ? On n'entend pas beaucoup de réactions officielles, à l'heure ou le gouvernement veut "vendre" son projet d'enfouissement des déchets nucléaires . 

  • des jeux "verts"

    qingdao1.jpgLa Chine souhaite faire des jeux olympiques une vitrine pour monter ses capacités à organiser un événement de taille mondiale . Dans le domaine de l'écologie également, elle espère se monter exemplaire .

    Les compétitions de voile doivent se dérouler à  Qingdao, agglomération de plus de 7 millions d'habitants . Un plan d'eau de 45 hectares a été aménagé .

    Malheureusement la fête risque d'être perturbée par une algue : celle-ci s'est mis à proliférer dans la baie , gênant considérablement la préparation des épreuves . 10.000 personnes sont mobilisées pour nettoyer la mer, en espérant rendre le site propre pour le début des jeux .

    Ce type de pollution est presque toujours la conséquence de plusieurs facteurs : la température, la salinité de l'eau et surtout la pollution : des déversements non contrôlés sont une nourriture de base pour ces algues . 

    Le considérable développement industriel de la Chine l'expose à de telles catastrophes . Pour les résoudre, et mieux encore les prévenir, il ne suffira pas de mobiliser des milliers de volontaires pour présenter une image de jeux écologiques .

     

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     Photo du haut : la situation avant ; maintenant, une prolifération bien gênante

  • la pollution tue

    La pollution tue par les microparticules que nous respirons . L'institut de veille sanitaire vient de mettre en évidence le lien entre la surmortalité et la pollution de l'air . Ce phénomène touche en particulier les plus de 65 ans et les malades cardio-vasculaires .

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     "Pour la première fois, nous avons été capables de quantifier les effets aigus, c'est-à-dire le jour même ou le lendemain, qui font suite à un épisode de pollution aux particules", explique Agnès Lefranc, coordinatrice de l'étude .
    Le principe de précaution demande-t-il à ce qu'on stoppe tous les véhicules et toute l'activité industrielle ? On voit que c'est impossible .
    Mais il faut enter cette donnée de santé publique dans les choix de politique de la ville, de politique du transport et de politique économique .