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  • Donnons à la justice les moyens de protéger l'environnement et la santé

    La récente catastrophe de « Lubrizol » nous rappelle que les activités industrielles doivent être soigneusement encadrées car tout laxisme peut mettre en péril l’environnement mais aussi la santé des citoyens. A rebours de cette nécessaire précaution, l’Etat met en place depuis plusieurs années une politique de déréglementation et de raréfaction des contrôles, sous prétexte d’accorder plus de libertés aux divers acteurs économiques. Les atteintes à l’environnement sont pourtant nombreuses et rarement sanctionnées alors que, dans la majorité des cas, elles causent des dommages irréversibles à la richesse écologique de notre pays, à la santé des individus et à l’avenir des territoires. La protection de l’environnement est aujourd’hui une valeur sociale de premier plan mais comme dans beaucoup de domaines, les questions de la volonté politique et des moyens alloués à la justice sont au cœur du problème. Pourtant, quelques mesures concrètes pourraient inverser la tendance.

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  • Incendie de Lubrizol à Rouen : retour sur une sombre semaine

    Communiqué de FNE le 04.10.2019

    Un spectaculaire incendie s’est déclaré dans la nuit du 25 au 26 septembre à Rouen, au sein de l’usine Lubrizol, classée Seveso seuil haut. Dans son panache de fumée, des douleurs et maux ressentis par les habitants et une multitude de questions toujours sans réponses. Pour France Nature Environnement, ce drame interroge notre accès aux informations, la sécurité des sites Seveso et doit aussi nous alerter sur l'assouplissement du droit de l'environnement en cours et la réduction des moyens humains de contrôle.

    Retour sur une sombre semaine pour les Rouennais et Rouennaises

    Au petit matin de ce jeudi 26 septembre, la ville de Rouen est méconnaissable : un énorme panache de fumée dense et noir recouvre une bonne partie de la ville. Une couche d’hydrocarbures se dépose peu à peu dans les alentours. Dès le lendemain, les habitant.es sont touché.es par des maux de tête, de gorge, des vomissements. Ils sentent des odeurs désagréables. A l’origine de ce drame, un incendie au sein de l’usine Lubrizol. Elle produisait des additifs servant à enrichir les huiles pour moteurs, et additifs et fluides pour les lubrifiants et les carburants. L’usine fait partie des sites dits « Seveso » seuil haut, usines industrielles qui présentent les risques les plus importants pour la santé et l’environnement en France. Ce spectaculaire incendie soulève, une semaine après, encore de nombreuses questions.

    Quand les incohérences alimentent la défiance

    Si le préfet s’est rapidement voulu rassurant en affirmant qu’il n’y avait pas de « toxicité aiguë », il annonçait dans le même temps geler les récoltes des agriculteurs, au nom du principe de précaution. Puis de l’amiante a été retrouvé. Chose surprenante pour un site Seveso : les autorités n’en avaient pas connaissance. C’est ainsi que toute la semaine, incohérence et double discours ont participé à la confusion générale et à une forte défiance envers l’État et le préfet. En première ligne, les questions de toxicité de la pollution découlant des substances dangereuses présentes sur place.

    Liste des substances sur les lieux : quelle est l’ampleur des pollutions ?

    Cinq jours après l’incendie, l’État a enfin publié, ce mardi 30 septembre, la liste des substances présentes sur les lieux. "Il était important que l’État consente à publier des documents qui en principe ne peuvent l’être, au titre des risques industriels et du secret des affaires.” souligne Guillaume Blavette, administrateur de France Nature Environnement Normandie.Cette liste fait état de nombreuses substances nocives (Cancérogènes, Mutagènes, Reprotoxique), dont la réaction à la chaleur et/ou le mélange reste pas ou peu connu… Cela appelle des analyses complètes, sur le long terme, qui vont bien au-delà de la qualité de l’air, car c’est l’ensemble de l’environnement qui est impacté (eau, sols, etc).”

    Pour ces analyses, France Nature Environnement demande un processus qui associe toutes les parties prenantes (syndicats, société civile, experts techniques de l’Etat, exploitant) afin que l’analyse et le suivi de ces pollutions soient assurés dans une plus grande transparence et information des citoyens.

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  • Salsigne : la vallée de l’arsenic, un scandale d’État

    Salsigne, c’est le nom d’une petite commune française, à 20 kilomètres de Carcassonne, dans l’Aude. Elle est célèbre pour son ancienne mine d’or, fermée en 2004, et ses pollutions. Le site reste aujourd'hui l’un des plus pollués de France et intoxique toute la vallée de l’Orbiel, tristement rebaptisée « la vallée de l’arsenic ». Alors que de nouvelles analyses montrent chez 38 enfants des taux inquiétants d'arsenic dans leur urines, France Nature Environnement Languedoc-Roussillon et l'association départementale de l’Aude, l’ECCLA condamnent l’hypocrisie de l’État face à cet héritage empoisonné. Communiqué du 23.08.2019.

    Salsigne : quand est-ce qu'on arrête l'hypocrisie ?

    La polémique suscitée par la découverte de taux d’arsenic élevés dans les urines de plusieurs dizaines d’enfants de la vallée de l’Orbiel rappelle à tous l’existence de ce scandale d’État soigneusement étouffé depuis des décennies. France Nature Environnement Languedoc-Roussillon et ECCLA tiennent à rappeler l’incurie de l’État en matière de gestion de l’après-mine et à condamner les dénégations par certaines institutions de la réalité vécue par les citoyens.

    Un des pires sites pollués de France

    Faut-il le rappeler, Salsigne a été la plus grande mine d’or de France, et la plus grande mine d’arsenic du monde ! Des déchets bourrés d’arsenic (et de quelques autres produits aussi peu sympathiques) sont encore là, mal stockés dans d’énormes buttes qui fuient, avec une installation de traitement des eaux qui laisse passer 10% de l’arsenic, soit plusieurs tonnes par an qui finissent dans la vallée de l’ORBIEL…

    Non, cette pollution n’est pas naturelle

    S’il y a naturellement de l’arsenic dans cette zone, les niveaux de pollution constatés n’ont rien de naturel comme tente de le faire croire l’Agence Régionale de Santé (ARS). L’arsenic intégré dans une roche massive n’est pas la même chose que l’arsenic présent dans des montagnes de déchets broyés. Essayez de faire un café avec des grains de café entiers ou moulus, et vous comprendrez la différence. La pollution très élevée du secteur est le résultat de l’exploitation industrielle de la mine pendant plusieurs siècles, aggravée dans les dernières années par une entreprise mafieuse qui a importé des déchets supplémentaires sur le site. Vouloir faire croire autre chose ici est profondément malhonnête et irresponsable.

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  • Grande America : combien faut-il de naufrages à l'Etat pour agir ?

    Communiqué de FNE le 14 mars 2019

    Le naufrage du Grande America au large des côtes de françaises est une sombre répétition du passé. Pour France Nature Environnement, ce tragique évènement sonne une nouvelle alerte pour l'État français. Il est capital que la France ait plus d'audace environnementale dans ses ambitions de politique maritime. Elle rédige justement actuellement cette politique au travers de ses documents stratégiques de façades - et ceux-ci se montrent bien trop timorés. France Nature Environnement porte plainte pour faire la lumière sur les responsabilités.

    collision de deux navires aux abords de la Corse. Mardi 12 mars, c'est le navire Italien Grande America a sombré à 333 km à l'ouest de la Rochelle. Une nappe de fioul lourd d'une dizaine de kilomètres pollue l'océan. Ce fioul devrait très bientôt venir souiller les côtes françaises, notamment en Charente-Maritime et en Gironde. À cette pollution s'ajoute de fortes incertitudes sur les 365 conteneurs que transportaient le navire et notamment les 45 répertoriés comme contenant des matières dangereuses. Les 2 200 tonnes de fioul dans les soutes du navire se révèlent elles aussi particulièrement menaçantes pour l'écosystème marin. Face à ce terrible évènement, France Nature Environnement et ses associations membres envisagent de porter plainte pour que la lumière soit faite sur les responsabilités mais surtout, nous réitérons notre appel à l'État : il doit se montrer plus audacieux dans sa politique environnementale.

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  • Révélations inquiétantes sur la pollution de Sanofi à Lacq

    Pointée du doigt il y a quelques années lors du scandale de la Dépakine*, l’entreprise Sanofi fait de nouveau parler d’elle. Cette-fois, ce sont les colonnes de son site chimique de Mourenx, dans le bassin industriel de Lacq, qui posent question : un rapport met en évidence des rejets de matières dangereuses à des taux astronomiques, bien loin des seuils autorisés. La santé des riverains est directement menacée, tout comme l’environnement. France Nature Environnement et la Sepanso 64 demandent l’arrêt immédiat des pollutions, quitte à envisager la fermeture administrative du site

    Pollution massive de l’air et manquements graves de l’industriel

    Le bassin industriel de Lacq regroupe des industries chimiques, dont une vingtaine d’installations Seveso qui émettent plus de 140 polluants dans l’air. Sanofi, premier industriel à s’être implanté sur la plateforme de Mourenx dès sa création en 1975, a l’autorisation de rejeter 5 composés organiques volatils (bromopropane, toluène, isopropanol, valéonitrile et propène) dans l’air dans la limite globale de 110 mg/m3. Or, il en émet en réalité 770 000 mg/m3… soit 7 000 fois plus que la norme autorisée.

    Parmi ces 5 substances, le bromopropane, qui entre dans la fabrication du Valporate de Sodium (Dépakine), se démarque dangereusement. Sa valeur limite d’émission est fixée à 2mg/m3, mais en octobre dernier ce sont 180 000 mg/m3 qui ont été envoyés dans l’air. La situation a empiré en mars, avec un rejet de 380 000 mg/m3. Ces deux contrôles ponctuels ont révélé un dépassement de 90 000 fois et 190 000 fois la norme sur deux colonnes d’abattages (qui traitent les gaz avant de les rejeter dans l’air).

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  • Écotaxe : un très bon documentaire sur les coulisses du fiasco

    Dans son documentaire « Autopsie d’un scandale politique : l’écotaxe », Ella Cerfontaine revient pour France 5 sur l'émergence et la fin de l'écotaxe, un projet particulièrement bien pensé. Depuis les débuts, France Nature Environnement soutenait fortement cette mesure, bénéfique pour notre santé, les finances de chacun et le développement des transports alternatifs. Ce film retrace avec brio son histoire et nous interpelle sur le rôle de l'état, du citoyen et la place de l'intérêt général. Intervenante dans ce reportage que nous trouvons très fidèle aux faits, France Nature Environnement vous encourage à le (re)voir sans modération.

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  • En un clic, faites naitre une plateforme de signalement des atteintes à l'environnement

    Votez pour le projet Sentinelles de la nature sur le site 1 % pour la planète. L'objectif des Sentinelles ? Développer une plateforme en ligne permettant à chacun de signaler les atteintes à l’environnement et trouver les moyens de les résorber. Après le succès de la plateforme développée par la FRAPNA en région, le mouvement France Nature Environnement souhaite étendre le dispositif à toute la France. Pour financer le projet, nous avons besoin de vos votes, alors jusqu'au 12 octobre à vos clics !

    Pour aider le mouvement France Nature Environnement à financer le développement de ce site et sonimages?q=tbn:ANd9GcRDdCw1_hIlOGvSFMF6QrMB7KAIOV6sb4bhZyoCanaY8nI8-ya6GQ application mobile, il suffit de découvrir et voter pour notre projet sur la plateforme 1 % pour la planète puis d'inviter vos amis, votre famille, vos colocataires, vos collègues, vos voisins et autres personnes sympathiques à en faire de même jusqu'au 12 octobre. Par avance, mille mercis pour ce soutien.

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