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social - Page 46

  • Le méga-barrage sur le fleuve Tapajós abandonné

    Communiqué de Greenpeace le 05.08.2016

    Grande nouvelle pour l’Amazonie et les Mundurukus. L’Agence environnementale brésilienne (IBAMA) vient en effet d’abroger la licence du projet de méga-barrage sur le Rio Tapajós. Sans celle-ci, le projet ne peut voir le jour.

    C’est donc une belle victoire pour le peuple Munduruku, menacé d’expulsion par ce projet qui aurait inondé leurs terres ancestrales. Et une belle récompense pour tous ceux qui se sont engagés à leurs côtés dans cette bataille : plus de 87 000 personnes en France, plus de 1,2 million à travers le monde. Cette mobilisation globale pour sauver le cœur de l’Amazonie a aidé à faire la différence.

    Les droits des Mundurukus au cœur de la campagne

    L’un des enjeux de la mobilisation était de faire admettre à l’Agence environnementale brésilienne la réalité des impacts négatifs du méga-barrage tant sur l’environnement, en matière de perte de biodiversité, que sur les Mundurukus injustement chassés de leurs terres. C’est pourquoi nous avons notamment mis sur pied un “Forest camp” pour aider les Mundurukus à démarquer physiquement leurs terres, lesquelles auraient été inondées par le lac de retenue du barrage.

    D’autres agences brésiliennes, comme la Fondation nationale de l’Indien (FUNAI), ainsi que le procureur de l’État du Pará (dans lequel devait être construit le barrage), avait déjà demandé à l’IBAMA de renoncer au barrage, car son impact sur les populations riveraines le rendait inconstitutionnel.

    Maintenant que l’autorisation de construction du barrage a été retirée, le ministère brésilien de la justice doit prendre ses responsabilités et reconnaître officiellement les frontières du territoire des Mundurukus.

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  • Chiffres du chômage en juin : une orientation clairement à la ?

    Dans son communiqué commentant la publication ce jour  des chiffres du chômage pour juin, Myriam El Khomri écrit : "Néanmoins, la tendance reste clairement orientée à la baisse (...)"

    Pourtant la publication de la Direction chargée des statistiques (DARES) indique un deuxième mois de hausse, après celle constatée en mai.

    La ministre continue à privilégier la communication, et à jouer sur la période de référence pour trouver celle qui lui est la plus favorable. Cela peut être un mois, ou un trimestre ou un an, cela peut concerner une catégorie de chômeurs ou une autre, le tout est de pouvoir évoquer une tendance positive.

    La réalité est pourtant loin d'être rose avec 5 733 900 demandeurs d'emploi de catégorie A, B et C pour la France, y compris les Drom ( Département et Région d'Outre-Mer).  En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité (catégorie A) s’établit à 3 525 700. Pour ces deux marqueurs, la baisse sur 3 mois est respectivement de 0,4 et 0,2 %. Combien de trimestres seront nécessaires à ce rythme pour atteindre un objectif de plein emploi ?

    Voici les chiffres officiels :

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  • Il faut sortir de la démarche autoritaire

    Communiqué LDH

    Le gouvernement recourt pour la deuxième fois à l’article 49-3 de la Constitution pour faire adopter le projet de loi travail à l’Assemblée nationale, sans débat et sans vote. Le Premier ministre déclare le faire « dans l’intérêt des Français ».

    Pour la Ligue des droits de l’Homme, il n’appartient pas au pouvoir exécutif de faire la loi. Il n’est pas acceptable que l’Assemblée nationale, dont les membres sont élus par les citoyennes et les citoyens, ne puisse pas débattre d’un projet de loi. Ce projet de loi fait l’objet de larges controverses dans l’opinion publique, mais les élus qui font la loi commune ne pourraient pas en débattre.

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  • NDL2016 9-10 juillet : Semailles de Démocratie...

    Jamais la Démocratie n'a été une exigence plus impérieuse qu'en cette période où nous  lançons notre rassemblement 2016 !

    Comme les années précédentes, la Coordination des Opposants* s’adresse à toute la population de la région, comme à tous les militants, toutes les organisations locales, nationales… et au-delà, engagés avec elle dans la lutte contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Elle les invite à partager ce moment fédérateur et convivial, démonstration et point d'appui d'une mobilisation intacte, et plus que jamais nécessaire, pour que vivent ce territoire et les alternatives qui se développent sur la ZAD.

    Dans la période actuelle, le thème de la démocratie s'est imposé à nous de manière évidente, bien que nous travaillions sur cette exigence depuis plus de 15 ans maintenant.

    Un déni constant de démocratie de la part des porteurs du projet : Mensonges, manipulations, faux semblants...!

    Les citoyens ont mis à jour et démonté les différentes arnaques, sans que soient troublés le moins du monde les politiques porteurs du projet qui les fomentent (cf La fabrication d’un mensonge d’Etat – F Verchère – Editions Tim Buctu).

    La loi sur l'eau est ouvertement bafouée par les propositions de « compensation » de la société Aéroports du Grand Ouest : la méthode a été retoquée par toutes les autorités scientifiques locales et nationales. Peu importe, ils n’en tiennent pas compte car ces avis sont purement consultatifs, mais alors pourquoi les avoir demandés ?

    La Commission Européenne demande l'évaluation globale des conséquences environnementales du projet mais elle semble accepter de se contenter d'un document annexe au Schéma de Cohérence Territoriale (actuellement en révision) qui serait peu contraignant et qui relèverait de la préconisation....

    La machine administrative continue à jouer son rôle de rouleau compresseur pour permettre, parait-il, les expulsions à l'automne, tandis qu'une improbable « consultation » surgie de nulle part court-circuiterait les procédures en cours, légitimerait le projet et exonérerait Hollande de tenir sa parole !

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  • Chômage : des chiffres, encore des chiffres

    La publication des chiffres du chômage pour le mois de mai est à nouveau l'occasion d'une bataille de communication. Il est connu que l'on fait dire ce que l'on veut aux chiffres, surtout en se concentrant sur la partie des résultats qui conforte vos souhaits. En mai, les statistiques officielles font état d'une augmentation des demandeurs d'emploi. La tendance favorable des deux mois précédents n'est donc pas confirmée.

    Pour atténuer cet effet négatif, le communiqué du ministère s'appuie sur les chiffres du dernier trimestre "noyant" la hausse récente au sein de cette période. Même sur un trimestre, la baisse pour les catégories A, B et C n'est que de 34 000 personnes, à comparer aux 5 428 300 chômeurs recensés, cela laisse beaucoup de temps avant le plein-emploi.

    L’explication de la baisse des mois précédents est donnée dans le communiqué de la DARES : "En mai 2016, le nombre de réinscriptions sur les listes est élevé, à la suite des sorties pour défaut d’actualisation observées en avril 2016. Ceci contribue à la hausse du nombre d’entrées en catégories A, B, C, élevé en mai 2016, et à l’évolution du nombre de demandeurs d’emploi en catégories A, B, C entre avril et mai 2016." En clair, cela veut dire que si l'on radie des chômeurs pour des raisons administratives, ils se réinscrivent le mois suivant, cela n'a pas de sens économique, mais c'est toujours un mois de gagner.

    Voici les chiffres officiels :

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  • Loi Travail : à propos des interdictions de manifestations annoncées

    Communiqué d'Amnesty International le 15/06/2016

    Les déclarations du Président de la République et du Premier Ministre relatives à l'interdiction de manifestation font peser une épée de Damoclès sur une liberté fondamentale en France.

    Il est du devoir des autorités de mettre tous les moyens à disposition pour protéger la liberté de réunion. L’interdiction d’une manifestation doit rester une exception, justifiée par une menace à l'ordre public exceptionnellement grave auquel aucun dispositif policier ne peut répondre. 

     Les violences commises lors de ces rassemblements doivent faire l’objet d’une enquête indépendante et approfondie, et ne peuvent en aucun cas être imputées sans preuve aux organisateurs. 

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  • Syndicalistes voyous

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    Dessin de Aurel pour Politis