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social - Page 46

  • EHPAD de Vouziers: tant qu'on avance, on ne recule pas.

    La construction d'un nouvel Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) est un véritable feuilleton à Vouziers. L'ancien établissement, qui comporte principalement les bâtiments "La Résidence" et "Les Tilleuls", est vétuste et inadapté à une prise en charge correcte de nos anciens.

    Un premier projet a été lancé il y a  plus de 10 ans, concrétisé par un appel d'offres publié en 2006, avec un objectif d'ouverture en 2009. Ce projet n'a jamais abouti, le GHSA (centre hospitalier Vouziers-Rethel) devant même revendre à la ville le terrain acquis pour 1 € symbolique.

    Il faut attendre 2012 pour voir un nouveau projet porté par les instances du GHSA. Et en 2013, la direction de l'hôpital annonce la reconstruction du bâtiment de l'EHPAD de Vouziers "dans les trois ans". Mais l'établissement connaît à ce moment d'importantes difficultés budgétaires, repoussant tout démarrage de travaux.

    En novembre 2015, la gazette du GHSA consacre un article au nouvel EHPAD, et prévoit son ouverture pour 2019. Nous écrivons alors : "Ce dossier semble enfin reprendre vie, 15 ans après en avoir lancé l'idée. Avec tout ce passé, il est difficile d'être d'un optimisme total devant ces annonces. Il serait regrettable de faire preuve d'un pessimisme global, tant ce projet s'avère nécessaire à recréer un cadre de vie décent pour nos anciens. Restons donc objectif, en observant étape après étape la mise en œuvre du projet, en espérant que les 4 ans qui nous séparent de 2019 soient suffisants pour sa réalisation."

    Et aujourd'hui, où en sommes nous ?

     

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  • Quel objectif pour la loi travail ?

    Plus de deux mois après son adoption grâce au 49-3, la loi du 08 août 2016 ne fait plus beaucoup parler d'elle. L'actualité déroule son rouleau compresseur, de l'élection américaine à la révolte des policiers en passant par la reconquête de Mossoul. Les opposants sont en partie démobilisés, les partisans restent prudents puisque tout peut être remis en question après les élections de 2017.

    C'est probablement le bon moment pour tirer un premier bilan de l'adoption de cette loi, et de remettre en perspective son application. C'est ce qu'a fait Michel Miné, membre du bureau national de la LDH, dans une conférence-débat donnée au FJEP de Vouziers ce vendredi, à l'appel de la section locale de la LDH. Si le public était malheureusement réduit, il a été entièrement conquis par le conférencier expert sur le sujet et pédagogue de talent. Il faut dire qu'il cumule une expérience de terrain (inspecteur du travail) avec de hautes fonctions d'enseignement et de recherche au Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM). Vous pouvez d'ailleurs retrouver son cours en ligne par ce lien.

    Michel Miné cours.jpg

    Michel Miné a d'emblée pris du recul par rapport aux débats récents, en posant la question : pourquoi une loi travail ?

    Pour lui, il ne s'agit pas d'une loi de simplification. A l'inverse, il constate que de nombreux décrets seront nécessaires pour que cette loi s'applique, et que de très nombreuses pages de texes seront toujours à prendre en compte par les parties prenantes.

    Il ne voit pas non plus dans ce texte une référence pour fixer la place et les droits des salariés dans l'entreprise. Il qualifie même cette loi de "valise vide", car elle laisse le rapport de force local régler la plupart des questions.

    Il voit en fait dans ce texte l'écriture nouvelle d'un "droit à la compétitivité", qui s'inscrit dans une continuité de textes antérieurs.

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  • Conférence-débat sur la loi travail

    Un rappel pour cette soirée de vendredi 21 octobre (voir notre note datée du 12 octobre)

     

    loi travail ldh.jpg

  • La loi travail en débat à Vouziers

    La section de Vouziers de la Ligue des Droits de l'Homme vous invite à une réunion débat sur "la loi travail, le droit du travail et le droit européen",  vendredi 21 octobre prochain, à 20h30 au FJEP de Vouziers (15 rue du Champ de Foire à Vouziers). L'intervenant sera Michel Miné, membre du bureau national de la LDH

    La réunion sera précédée à 20 heures par l'assemblée générale annuelle de la section locale de la LDH. Vous êtes également invité à cette AG, au cours de laquelle vous pourrez découvrir l'action de la LDH, localement et nationalement.

    michel miné.jpgMichel Miné est juriste du travail. Il est professeur associé de droit du travail au Cnam (Chaire de droit social) et responsable de l'équipe pédagogique nationale Droit du travail et protection sociale, membre du corps de l'inspection du travail (directeur du travail), du Comité consultatif de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE) et de l’Observatoire de la parité, expert auprès d’institutions publiques et des partenaires sociaux.

    Il a notamment écrit :
    - Droit du travail en pratique, Éditions d’Organisation (20ème édition, 2008).

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  • Accueil des réfugiés : la France a besoin de vraies solutions, pas de démagogie

    Communiqué d'Amnesty International le 11/10/2016

    Depuis plusieurs semaines, certaines personnalités politiques nationales ou locales s’expriment pour refuser l’accueil de réfugiés et de migrants. Les personnes qui fuient la guerre sont alors transformées en bouc-émissaire. 

    Les  appels pour refuser l’accueil des réfugiés et migrants ont pris particulièrement d'ampleur avec l’annonce par le gouvernement français d’héberger  sur le territoire des personnes réfugiées ou migrantes qui vont être évacuées du campement de Calais. 

    En parallèle, la France accueille des demandeurs d’asile transférés en France depuis la Grèce ou l’Italie. De même  des personnes réfugiées et vulnérables, principalement des syriens, sont réinstallées en France  directement depuis le Liban, la Jordanie, l’Égypte ou la Turquie. 

    Ces mesures répondent à un contexte mondial particulier : le monde connaît sa plus grave crise de la protection des réfugiés depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Plus de 21 millions de personnes n’ont d’autre choix que de fuir leur pays. Pour rester en vie, chercher refuge est le dernier droit à leur disposition.

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  • Emmaüs demande le report du démantèlement de Calais

    Communiqué d'Emmaüs France le 10.10.2016

    La date du 17 octobre semble se confirmer pour le début des opérations de démantèlement de la Jungle à Calais. Si Emmaüs a toujours considéré que la mise à l’abri des occupants de ce bidonville était une question d’urgence nationale, le mouvement considère que les conditions ne sont pas réunies pour une opération humanitaire efficace. C’est pourquoi Emmaüs France demande le report de l’opération pour garantir la prise en charge de chacun dans le respect de ses droits et de sa dignité.

    Il y a deux semaines, Bernard Cazeneuve et Emmanuelle Cosse ont promis aux associations que chaque habitant du bidonville serait relogé et qu’un diagnostic commun préalable serait effectué pour identifier les situations particulières. A une semaine du démantèlement annoncé, rien n’a été fait, ce qui rend caduque l’espoir d’une opération véritablement humanitaire.

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  • Le Parlement européen ne doit pas voter pour l’accord Ceta tant que les droits des citoyens passeront après les droits du commerce

    CETA est texte important qui doit encadrer les échanges commerciaux entre l'Europe et le Canada. Voici un rappel de ce qu'il représente (source Wikipédia) et un communiqué de  LDH critiquant une signature et une application inopportunes de ce traité.

    Le rappel du contexte par Wikipédia ;

    L’accord économique et commercial global (AECG)1, ou Comprehensive Economic and Trade Agreement (CETA) est le traité établi entre le Canada et l'Union européenne, dont les négociations avaient été conclues le 18 octobre 2013 et qui a été signé le 26 septembre 2014. Ce traité couvre la plupart des aspects de la relation économique bilatérale, notamment les produits et les services, l’investissement et les achats gouvernementaux.

    Avant sa mise en œuvre, « le texte de l'entente devra toutefois être approuvé par les parlements des dix provinces canadiennes ainsi que des vingt-huit États de l’Union européenne », ce qui peut exiger de 18 à 24 mois. Toutefois, une clause prévoie que même en cas de rejets par l'un de ces parlements, l'accord s'appliquera provisoirement durant trois années.

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