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social - Page 25

  • Marchands de sommeil : une lutte de longue haleine

    Communiqué de la fondation Abbé Pierre le 25.03.2021

    Ils louent en grand nombre et à prix d’or des caves, des sous-sols, des chambres de moins de 9 m2, des logements insalubres, des micro-logements… autant de lieux impropres à l’habitation et non prévus à la location, dangereux pour la sécurité et la santé de leurs occupants. Ce sont contre ces propriétaires sans scrupules que l’on nomme marchands de sommeil que l’Espace Solidarité Habitat (ESH) mène un combat de longue haleine depuis sa création, se portant récemment deux fois partie civile lors de procès parisiens, en 2018 et en 2019.

    Ces trois dernières années, l’ESH a effectué une trentaine de signalements auprès du procureur en charge de la lutte contre l’habitat indigne à Paris.

    « Il y a un travail important d’accompagnement des victimes des marchands de sommeil qui est tout à fait spécifique car il faut d’abord identifier le problème. On cherche à comprendre dans quelles conditions la personne est logée, le locataire ne vient jamais nous dire « je suis victime d’un marchand de sommeil », il n’en n’a pas conscience.

    En général, les personnes viennent nous voir car elles ont reçu un congé de leur propriétaire, une régularisation de charges trop importante, une assignation au tribunal … Nous tirons petit à petit les fils de la pelote de laine avant de nous rendre compte que le logement est insalubre, dangereux ou qu’il s’agit d’un local impropre à l’habitation. Parfois c’est à partir d’un signalement, d’un témoignage, d’un riverain, d’un ami que nous sommes amenés à intervenir. Lorsque l’on se rend sur place, on découvre la problématique du logement, un plancher qui s’écroule, une suroccupation importante, un logement très humide…… On interroge les voisins, on enquête étage par étage et on se renseigne sur le propriétaire pour savoir s’il s’agit de la même personne.

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  • Face aux faits de violences entre jeunes, privilégions l’action sociale, l’éducation et la médiation !

    Professionnels de l’éducation et du social, acteurs de la justice des mineurs, représentants du monde associatif... Plus de 110 signataires publient une tribune mercredi sur franceinfo.fr dans laquelle ils apportent leur analyse et proposent des actions afin de tenter d'éviter de nouveaux "drames terribles"

     

    Lundi 22 février, une jeune fille de 14 ans est morte poignardée à Saint-Chéron, en Essonne. Le lendemain, un adolescent de 13 ans a été mortellement touché au cou à Boussy-Saint-Antoine, dans le même département. Dimanche 28 février, trois jeunes ont été blessés, dont deux par arme blanche, dans la cité Charles Schmidt de Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis. Lundi 8 mars, deux adolescents de 14 et 16 ans ont été blessés aussi à l'arme blanche à Champigny-sur-Marne, dans le Val-de-Marne, et transportés en urgence absolue à l'hôpital...

    Les rixes entre bandes rivales se sont multipliées depuis le début d'année. Face à ces phénomènes de violence entre jeunes, 115 signataires, citoyens, parents, professionnels de l’éducation et du social, acteurs de la justice des mineurs, enseignants, animateurs sociaux, médiateurs, représentants du monde associatif, publient mercredi 10 mars une tribune sur le site de franceinfo, appelant "à réfléchir ensemble aux solutions pour prévenir leurs renouvellements et tenter d’éviter des drames terribles".

    Dans ce texte, ils pointent notamment "l’absence de dialogue avec la jeunesse et une prévention spécialisée absente ou en recul dans beaucoup de territoires de notre pays". Ils dénoncent un manque de moyens et des "politiques sécuritaires renforçant les mesures pénales et leur mise en œuvre, au détriment d’un travail de fond, en amont".

    "Nous ne pouvons pas rester sans réagir et nous pouvons apporter nos analyses et propositions de solutions", expliquent les signataires, qui ont aussi lancé une pétition sur le site change.org, alors que le Premier ministre Jean Castex doit présider une réunion interministérielle vendredi sur le phénomène des affrontements entre bandes.

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  • Nicolas Sarkozy condamné à la prison

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    Rodríguez (Mexique) pour Cartooning for peace

    L’ancien président français Nicolas Sarkozy (de 2007 à 2012) a été condamné à trois ans de prison dont un an ferme, ce lundi 1er mars. Déclaré coupable de corruption et de trafic d’influence dans l’affaire dite « des écoutes de Paul Bismuth », l’ancien président ainsi que le magistrat Gilbert Azibert et l’avocat Thierry Herzog, tous trois condamnés, comptent faire appel de cette décision qu’ils jugent particulièrement sévère. Le 17 mars prochain, Nicolas Sarkozy sera de nouveau jugé, mais cette fois-ci dans le cadre du dossier Bygmalion. Il est soupçonné d’avoir dissimulé aux autorités de contrôle plus de 20 millions d’euros de frais de campagne grâce à un système de fausses factures.  (texte de Cartooning for peace)

  • Jeunes majeurs étrangers, sortir de l’impasse

    Communiqué commun à l’initiative de la LDH et signé par plus d’une trentaine d’organisations

    L’actualité a mis au grand jour la situation de jeunes étrangers présents depuis des années en France, arrivés soit mineurs isolés, soit avec leur famille, en cours d’études, d’apprentissage, accédant à l’emploi souvent dans des secteurs en pénurie de main-d’œuvre et soudain victimes de refus de séjour avec obligation de quitter le territoire (OQTF) dès lors qu’ils arrivent à leur majorité.

    Nous nous réjouissons évidemment que plusieurs de ces jeunes aient trouvé une solution heureuse avec l’obtention d’un titre de séjour grâce à la solidarité que leur situation a suscitée.

    Au-delà de ces cas emblématiques, les jeunes en détresse sont nombreux. Depuis des années, associations, enseignants, éducateurs, chefs d’entreprise, maîtres d’apprentissage, élus sonnent l’alarme et ne sont pas entendus. Nous sommes quotidiennement témoins d’un terrible gâchis humain et social : voir des jeunes être menacés d’expulsion, réduits à vivre dans la peur, l’errance et la clandestinité, alors que la France est devenue leur pays, celui de leurs liens, de leurs amitiés, de leurs amours, et qu’ils sont prêts à rendre à la société ce qu’elle a investi dans leur formation.

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  • Avec ou sans contact ?

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    Dessin de Plop&KanKr 

  • Le Conseil d’Etat ne suspend pas l’extension du fichage des militants

    Communiqué LDH

    Par ordonnances du 4 janvier 2021, le juge des référés du Conseil d’Etat vient de rejeter le référé-suspension contre trois décrets en date du 2 décembre 2020 modifiant les fichiers EASP, PASP et GIPASP[1], recours initié par des organisations syndicales et le Gisti, et auquel la Ligue des droits de l’Homme était intervenue, ainsi que la section française de l’Observatoire international des prisons, la Quadrature du net et le Syndicat national des journalistes.

    La Cnil avait indiqué que ces décrets permettaient de régulariser des pratiques existantes, ce qui n’est guère rassurant quant à l’extension continue de la surveillance policière, sans aucun contrôle et en toute opacité.

    Pourtant, le juge des référés a choisi de croire aux déclarations d’intention du ministre de l’Intérieur, qui affirme qu’il ne sera pas procédé à un fichage automatique et massif des militants ou opposants.

    Il a admis que l’extension des données conservées dans les fichiers PASP et GIPASP aux opinions syndicales, politiques, religieuses ou philosophiques, ait pu être décidée sans que la Cnil en ait été préalablement saisie, puisque le gouvernement a ajouté ce point postérieurement à l’avis que celle-ci avait rendu.

    Le juge a précisé (et c’est heureux !), que la seule appartenance syndicale (ou politique…) ne permettrait pas le fichage des personnes et qu’il fallait la relier à des activités portant atteinte à la sécurité ou à la sûreté de l’Etat. Il a rappelé la nécessité de respecter les règles permettant de lever le secret médical pour pouvoir enregistrer les troubles psychologiques ou psychiatriques. Et il a également précisé que seules des condamnations judiciaires définitives pourraient être enregistrées.

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  • Michelin supprime 2300 emplois mais pas le dividende des actionnaires

    Extraits de l'article de Bastamag publié le 07.01.2021

    Pour satisfaire les exigences des actionnaires, Michelin annonce vouloir supprimer 2300 emplois en trois ans. Elle rejoint ainsi d’autres membres du CAC40, parmi lesquels Danone, Sanofi ou Total qui suppriment des emplois alors qu’elles versent des dividendes et profitent de l’argent public.

    En lieu et place des traditionnels vœux de nouvelle année, les salariés de Michelin ont appris que leur direction souhaitait supprimer 2300 emplois sur trois ans : 1200 dans les activités industrielles, et 1100 dans les activités tertiaires du groupe. « Il s’agit de l’un des plus grands plans sociaux qu’ait lancé l’entreprise alors que les usines tournent à plein régime et que le groupe fait 1,7 milliard d’euros de bénéfice », a réagi avec colère et surprise Jérôme Lorton, délégué syndical central Sud chez Michelin et cité par Le Monde.

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