
- 5%
Très satisfaits

- 32%
Plutôt satisfaits

- 33%
Plutôt mécontents

- 29%
Très mécontents

- 1%
Ne se prononcent pas

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.






D'après lagazettedescommunes.com, le rapport Balladur sur la réforme des collectivités locales arrive à sa phase finale, et pourrait être remis au chef de l'état dans les semaines qui viennent .
Si un projet à 15 régions est retenu, la Champagne-Ardenne risque fort de disparaître ( fusion avec la Lorraine, le Nord Pas de Calais ?) .
Voici un large extrait de l'article de la Gazette des communes :
Le calendrier sera tenu. Les derniers réglages auront lieu dans la semaine du 23 février 2009 et, dans la foulée, en fonction de l'agenda du chef de l’Etat, le comité «Balladur» remettra son rapport à l'Elysée.
D'après Dominique Perben, député (UMP) du Rhône et membre de l'instance, en marge d'un déplacement de la mission temporaire du sénat sur l'organisation et l'évolution des collectivités territoriales, les grandes lignes du document sont fixées.
Ce n'est finalement pas un mais "2 projets de lois qui seront adossés au rapport" :
Sur le 1er volet, la commission prêchera, d'après Dominique Perben, en faveur d'une "quinzaine de régions". Elle se gardera de définir les
contours de ces entités. Le dossier est explosif. "Mais nous tenons à afficher notre volonté là-dessus", explique Dominique Perben.
Statut de métropole
Un nouveau statut de métropole figurera bien au menu. Dominique Perben souhaite qu'il regroupe à la fois les compétences des conseils généraux et des communautés urbaines.
"Je suis plutôt favorable à 7 à 8 métropoles", confie Dominique Perben et le vice-président (UMP) du conseil général du Rhône de citer :
Pente douce pour l’intercommunalité
Pour les intercommunalités, le comité s'oriente vers une option douce. A l'instar d'Alain Marleix, secrétaire d'Etat à l'Intérieur et aux collectivités territoriales, Dominique Perben penche pour un fléchage sur les listes lors des municipales de 2014. Un système inspiré par les modes de scrutins de Paris, Lyon et Marseille. «Aller plus loin ne serait sans doute pas conforme à la tradition française», soupèse l'ancien ministre de la décentralisation (nov. 1995-juin 1997).La journée de mobilisation contre les projets de V. Pécresse a été un succès ce 10 février . Elle a réussi à faire se mobiliser nombre d'enseignants, d'étudiants et même de présidents d'université pas tous de gauche .
La mobilisation vue par metrofrance.com :
Valérie Pécresse n'a pas su convaincre. Et a, au contraire, attisé la colère du monde enseignant. En annonçant lundi la nomination d'
une médiatrice chargée de "retravailler" la réforme, la ministre de l¹enseignement supérieur a joué, selon les syndicats, la provocation. Résultat : entre 43.000 et 100.000 personnes ont manifesté hier en France. Une journée en point d¹orgue d¹une grogne qui mobilise les universités depuis déjà deux semaines.
Mais plus qu'une réforme de l'université, jugée parfois nécessaire, c'est le passage en force de la ministre qui a crispé le monde enseignant. D'abord limité aux chercheurs-enseignants, le mouvement s'est diffusé dans toutes les facultés, jusqu'à contaminer des universités jugées plutôt à droite.
Le 29 janvier a été un fort mouvement de revendications sociales qui allait au-delà des traditionnelles journées de protestations syndicales : en premier lieu l'unité de tous les syndicats était un fait remarquable . Ensuite la gravité de la crise actuelle atteint profondément les conditions de vie des salariés, des retraités et d'une grande majorité des Français .
Dans son intervention télévisée, Nicolas Sarkozy n'a pu éviter de prendre en compte cette situation et le mécontentement qu'elle génère . Mais les mesures sociales qu'il a annoncées ne sont pas à la hauteur des demandes (sauf pour le "pauvre"Medef qui obtient la suppression de la taxe professionnelle) .
Le président doit rencontrer le 18 février les syndicats, et on peut affirmer sans prendre trop de risques qu'il va essayer de rompre le front syndical unitaire par quelques mesures : mais il n'est plus capable de prévoir le financement pour des gestes significatifs envers les salariés, chômeurs et retraités .
Déjà se pose la question de l'après 29 janvier et 18 février . Tout le monde se prépare, d'apès l'AFP :
Le président a donné rendez-vous aux partenaires sociaux à l'Elysée le 18 février, et le gouvernement a annoncé vendredi que chacune des huit organisations syndicales et patronales serait reçue d'ici là, pour préparer ce sommet social.
Ces réunions commenceront mardi, mais dès lundi les syndicats se retrouveront pour décider d'une éventuelle suite à la mobilisation, après le succès de la journée du 29 janvier.
Le Figaro annonce que la CGT est prête pour une deuxième journée de protestation :
Le 29 janvier n'a pas suffi : faisons-en un second. C'est en tout cas ce que pensent les syndicats, qui se retrouvent lundi pour préparer leur rencontre avec le président Nicolas Sarkozy le 18 février. Selon le numéro un de la CGT Bernard Thibault, les différentes organisations envisagent une nouvelle journée nationale de protestation contre la politique du gouvernement face à la crise.
Les enjeux sont très importants pour le président qui joue sa crédibilité devant le mouvement social et l'opinion en attendant les élections, ils sont également très marqués pour les syndicats, tellement est grande la souffrance ressentie dans beaucoup de foyers et difficile la situation dans le monde du travail .
Déjà un sondage sur l'intervention télévisée du président . D'après "Le Parisien", la majorité des Français ne serait pas convaincue par ses arguments .
Plus de la moitié des Français n'a pas été convaincue par Nicolas Sarkozy, jeudi soir. C'est ce que révèle un sondage exclusif du CSA à paraître samedi dans le Parisien - Aujourd'hui en France. Parmi les personnes interrogées, 88% avaient vu ou entendu parler de l'intervention télévisée du chef de l'Etat. 36% de ces sondés l'ont jugé convaincant, contre 52%. Les 12 % restants sont sans opinion.
Une des principales mesures annoncées est la suppression de la taxe professionnelle . Cette mesure est demandée par le patronat depuis longtemps : au moins quelqu'un aura des raisons de se réjouir de cette crise .
Les élus locaux sont eux très méfiants : la taxe professionnelle est versée aux collectivités locales, et pour certaines cela représente la moitié de leur budget . Le gouvernement assure qu'il compensera cette disparition, mais comment ? A priori rien n'est clair .
Il serait ridicule de taxer les entreprises pour compenser un impôt qui vient de leur être retiré . Faudra-t-il faire porter la charge sur les particuliers? Le montant produit par la taxe professionnelle est supérieur à celui de la taxe d'habitation . Si le gouvernement veut augmenter les impôts dans une telle proportion, cela risque de faire des vagues .
Cette annonce parait quelque peu précipitée, mal préparée, et d'un effet pas si évident sur la relance ou sur la renonciation aux délocalisations de la part des patrons : pour leur choix d'implantation, les coûts de la main d'oeuvre sont un critère décisif . Faudra-t-il annoncer une baisse des salaires en France pour garder des usines?
La mobilisation semble massive pour la grève et les manifestations du 29 janvier (c'est jeudi !)
Un rappel , pour les Ardennes :
Appel Cgt, Cfdt, Fo, Fsu, Unsa, Cftc, Solidaires, Cgc
Manifestation:
10h00-Chaleville-Mézières, place Ducale
Manifestation à travers Charleville jusqu’à Préfecture
avec dépôt d’une motion symbolique accrochée grilles Préfecture
Voici un article de 20 minutes.fr, qui fait un point sur la journée du 29, telle qu'elle se présente :
SOCIAL - Tous les secteurs ont appelé à cesser le travail...
massive et pourrait bien paralyser le pays le temps d'une journée. Au départ, la volonté des huit principales organisations syndicales était d'organiser une journée commune de protestations pour l'emploi, le pouvoir d'achat et «les conditions d'une relance économique». Depuis, l'idée a fait son chemin, et de nombreuses organisations ont rejoint le mouvement.
Journalistes, avocats, intermittents du spectacle, assistantes maternelles, employés agricoles ou métiers de la formation professionnelle se sont un à un ajoutés à la longue liste des participants. «Je pense que ça va être pire que les grèves de 1995», prophétise le militant, qui espère sur son groupe facebook «un million de personnes pour la grève générale». Il est toutefois encore trop tôt pour évaluer le taux de participation au mouvement secteur par secteur.
Les classes populaires sont durement touchées par la crise. L'inquiétude pour l'avenir grandit. La politique du pouvoir est plus que jamais au service des privilégiés. L'heure est à la riposte. Les organisations signataires de cet appel défendent des propositions pour une autre politique, et s'engagent dans le soutien et la participation aux mobilisations, notamment à la journée interprofessionnelle de grèves et manifestations du
29 janvier.
En deux mois, le nombre de chômeurs a augmenté de plus de 100 000. Dans les entreprises privées, sous couvert de crise, les plans de licenciements se multiplient et le chômage partiel touche des secteurs entiers. Les intérimaires et l’ensemble des précaires sont touchés de plein fouet. La remise en cause des droits des chômeurs continue.
Au nom de la lutte contre « les déficits », le pouvoir a réduit les budgets publics, a privatisé, mis en concurrence « libre et non faussée » les services publics. C'est un véritable plan de mutation libérale et de privatisation qui s'accentue avec les suppressions d'emplois publics.
Le gouvernement, il y à encore quelques mois nous annonçait que « les caisses sont vides ». Depuis il a trouvé des centaines de milliards (plus de 428 milliards d’euros) pour sauver les banques, assurances et autres organismes financiers. Les divers « plans de relance » ici et là dans le monde n'ont qu'un seul objectif: maintenir les profits des grands groupes capitalistes. La crise est une crise européenne et mondiale. Dans ce contexte, nous devons également nous mobiliser pour une Europe sociale, écologique, démocratique, féministe.
Des résistances existent ! Des salarié-e-s se mobilisent contre les licenciements, organisent des manifestations avec le soutien de la population. Les mouvements dans l'Education Nationale, notamment des lycéen-ne-s et de leurs professeur-e-s montrent qu'il est possible de faire reculer ce gouvernement. Des familles mal logées ou sans logis se battent pour l'application de la loi de réquisition des logements vides. Les salarié-e-s sans papiers poursuivent la lutte pour leur régularisation. Nous sommes parties prenantes de toutes ces résistances et nous nous inscrivons dans les prochaines mobilisations de janvier, Education Nationale le 17, Santé et Hôpital Public le 24, grève interprofessionnelle et manifestations de masse du 29 janvier.
Une autre politique est possible, en s’attaquant aux profits et à la spéculation financière, en remettant en cause la rémunération du capital. . Il faut donner la priorité aux salaires et aux droits sociaux, mettre à contribution les profits et les dividendes versés aux actionnaires, en remplaçant le « bouclier fiscal » pour les privilégié-e-s et les spéculateurs par le bouclier social permettant au plus grand nombre de vivre mieux.
Nous exigeons l’augmentation des salaires, du SMIC, du minimum vieillesse et des minimas sociaux. Nous
proposons l’annulation du paquet fiscal de l’été 2007; une redistribution du budget de l’Etat pour répondre aux besoins sociaux et développer les services publics à tous les niveaux; une réforme de la fiscalité afin que les entreprises ne puissent plus, comme aujourd’hui, privilégier la spéculation au détriment de l’emploi et des conditions de travail.
Nous nous opposons aux licenciements, exigeons le droit de veto suspensif des salarié-e-s sur les licenciements. Nous exigeons le maintien du contrat de travail, le maintien de l'intégralité des revenus et des droits des salariés mis au chômage technique.
Nous réaffirmons le principe du CDI comme référence du contrat de travail dans le privé et de l’emploi statutaire dans le public. Nous défendons les reprises autogestionnaires d'entreprises par les salarié-e-s. Nous refusons toute aide publique aux entreprises qui licencient.
Nous agissons pour la suppression des paradis fiscaux, pour une appropriation publique du système de crédit permettant une autre politique d'investissement au service de l'emploi, du logement social, des services publics et de projets prenant en compte l'urgence écologique.
Nous voulons remettre en cause le pacte de stabilité et les directives européennes de privatisation; agir pour un nouveau type de développement; pour combattre toutes les formes de discriminations qui affectent le champ social; pour créer des emplois utiles sur le plan social et écologique. Nous proposons de dégager les moyens nécessaires à des objectifs de production économes en termes d'énergie et producteurs d'emplois notamment dans le domaine de l'environnement, des transports collectifs, du secteur des énergies renouvelables et du soutien à l'agriculture paysanne.
Nous voulons rompre avec les logiques financières développées par l’Union européennes et ses institutions, en particulier la Banque centrale européenne.
Nous refusons les suppressions d’emplois dans le secteur public, exigeons l’annulation des 30.000 suppressions de postes décidés, le retrait de la privatisation de la santé (loi Bachelot), la création d’emplois socialement utiles (Santé, l’Ecole, Poste, Recherche, et de nouveaux services publics, du logement, de la petite enfance, etc.) Nous agissons pour la réduction du temps de travail sans flexibilité ni annualisation avec embauches correspondantes.
Les grèves et manifestations comme celle du 29 janvier expriment les colères et amplifient les luttes. Une riposte populaire d'ensemble est urgente. Nous nous engageons à mettre toutes nos forces au service de la convergence des luttes contre les licenciements, la vie chère, le chômage et la précarité, et pour la défense et l'élargissement des services publics. C'est le moment !
Déclaration unitaire de :
AlterEkolo (AE) Alternative démocratie Socialisme (ADS), , Alternative Libertaire, Association des communistes unitaires (ACU), Coordination nationale des collectifs unitaires pour une alternative au libéralisme (CNCU), Les Alternatifs, Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Parti Communiste Français (PCF), Parti communiste des ouvriers de France (PCOF), Parti de Gauche (PG),