Après les élections européennes, se profilent déjà les élections régionales.
Dans cette perspective, des rencontres ont lieu entre différents courants "à gauche de la gauche". Ceci va-t-il déboucher sur une position commune? l'enjeu est important, et beaucoup suivent ces discussions avec intérêt.
Voici le point de vue des Alternatifs, et celui de Clémentine Autin.
Communiqué des Alternatifs en date du 1er juillet 2009
Lors de récentes rencontres avec le NPA et le PG, les Alternatifs ont pu constater de substantielles convergences, tant sur la nécessité de construire des mobilisations sociales et écologiques larges, offensives et propositionnelles, que sur les perspectives politiques.
Ces convergences portaient notamment sur la nécessité d’un rassemblement durable de la gauche de transformation sociale et écologique et de l’écologie antilibérale, un front commun regroupant les organisations politiques et en lien avec les mobilisations citoyennes et altermondialistes, présent sur tous les terrains de lutte et en mesure de changer les rapports de forces dans les urnes. L’échéance des élections régionales doit permettre de concrétiser ce rassemblement durable.
Une déclaration commune du NPA et du PG, rendue publique le 30 juin, propose la mise en oeuvre d’une démarche unitaire sans exclusive.
Les Alternatifs sont prêts à s’associer à une telle démarche.
C’est l’orientation qu’ils défendront, lors de leurs prochaines rencontres avec les organisations de la gauche de gauche, dont le PCF dans les prochains jours.
Ils se réjouissent que leur Université d’été de Dunkerque soit l’occasion d’un débat public, le samedi 4 juillet, entre les représentant-e-s des organisations d’un possible front commun durable pour la transformation sociale et écologique.

Une rencontre a eu lieu aujourd’hui entre le NPA d’Olivier Besancenot et le Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon. A l’issue, les deux forces ont rédigé un communiqué commun : vous pouvez le consulter, au choix, sur www.lepartidegauche.fr ou www.npa2009.org. L’engagement unitaire dans les luttes contre les ravages de la politique Sarkozy est réaffirmé avec force. Et un groupe de travail va se mettre en place, ouvert aux partenaires disponibles, pour travailler concrètement à la constitution de listes unitaires de l’autre gauche, indépendantes du PS.
Même s’il ne s’agit à ce stade que d’un début de discussion et que personne ne peut présager de la réussite in fine de la démarche, on avance…
Je ne doute pas que les questions de fond seront vite surmontées (on avait bien réussi à bâtir 125 propositions pour la candidature unitaire introuvable en 2007 !) et que les divergences stratégiques peuvent être positivement dépassées (autonomie vis-à-vis du PS au premier tour, fusion avec les listes de gauche au deuxième tour pour battre la droite). Il s’agit bien d’une union et pas d’une fusion entre les différentes composantes susceptibles d’être réunies. Reste à convaincre le PCF d’être partie prenante de cette démarche, ce qui devrait être possible si l’on en juge par les appels à poursuivre le Front de Gauche qui n’ont pas manqué chez les communistes depuis le relatif succès de cette union aux européennes : il y a de quoi être optimiste.
En attendant, je suppose que la Fédération sociale et écologique, à laquelle j’appartiens, va être sollicitée et associée à cette démarche lancée par le PG et le NPA. En effet, cette dernière correspond à l’état d’esprit de la déclaration adoptée lors de notre dernière rencontre nationale. Il faudra mettre toutes nos forces pour que le rassemblement soit le plus large possible, aux régionales et bien au-delà. C’est la seule méthode qui permette de sortir du concours de nains et de peser politiquement.Or, vu la situation sociale, économique, politique, il y a urgence…
Bon, chat échaudé craint l’eau froide… Mais quand même, ça me fait bien plaisir que l’idée de rassemblement reprenne du poil de la bête.
Clémentine Autain
amer du déjà-vu. Image affligeante du politique, ajout d’une division suicidaire au dégoût devant la corruption : nous ne pouvons pas assister à ce spectacle mortifère en détournant les yeux.
l entre le bien et le mal, mais une situation néo-coloniale règne bien là-bas.
de militants USTKE avaient marché sur l’aérodrome de Magenta. Le Haut commissaire de la République, Yves Dassonville, avait fait donner les gendarmes mobiles et le GIPN (Groupe d’intervention de la police nationale). Des échauffourées avaient éclaté avec la police et certains manifestants étaient montés à bord de deux appareils de la compagnie Aircal.
Marne et spécialiste des questions d'éducation. C'est donc tout naturellement qu'il est chargé du logement, puisqu'il est bien connu que l'on manque de logements pour les étudiants.
Deux ans plus tard, du discours prononcé devant le Congrès, FNE attendait l’acte II de ce New Deal Ecologique qui aurait dû faire de l’écologie non plus une priorité parmi d’autres mais la clé de voûte des choix publics.
d'avant les présidentielles.
Certains commentateurs ont avancé l’idée que les questions européennes n’intéressaient pas les électeurs. Mais, il y a 4 ans, la campagne sur le traité constitutionnel avait mobilisé, pendant de longs mois, la grande majorité des citoyens. Ce serait donc plutôt les élections au parlement elles-mêmes qui suscitent la réticence, voir l’hostilité. Le mépris du vote du 29 mai 2005 a d’ailleurs sans doute joué dans le refus de nombreux électeurs de se déplacer pour mettre un bulletin dans l’urne. On note à cet égard que, pour la première fois, plusieurs textes ont circulé, notamment sur Internet, appelant au boycott du scrutin européen. Selon ces textes, l’abstention était un choix politique basé sur le fait que le parlement européen n’est pas un vrai parlement et que, même s’il est doté de pouvoirs certains, il agit dans un cadre fondamentalement non démocratique que la participation électorale légitimerait.