Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Répression syndicale en Nouvelle-Calédonie


 

"La Nouvelle-Calédonie, c'est la France", pour paraphraser une célèbre réplique qui s'appliquait à l'Algérie.


C'est bien la France puisqu'on y élit des députés qui siègent au Palais Bourbon. Ce qui s'y passe donne une idée de ce que pourrait connaître notre pays si les conquêtes sociales n'avaient imposé des droits aux plus démunis.

Ce n'est pas tout à fait la France, malgrè tout, dèjà  au regard de l'histoire et de la géographie. Ce territoire est coupé en deux entre les riches colons qui dominent les villes (Nouméa), et les populations locales qui végètent dans le campagnes. Tout n'est pas bien sûr toujours caricaturaUSTKE-STC-Kanaky-Corse.jpgl entre le bien et le mal, mais une situation néo-coloniale règne bien là-bas.

Cette inégalité fondamentale entre "citoyens français" ne semble pas choquer beaucoup de responsables politiques métropolitains.

Voici un article du "Monde Diplomatique" sur des événements locaux, et une répression"ordinaire".

 

Le président du syndicat indépendantiste de Nouvelle-Calédonie USTKE, Gérard Jodar, a été condamné lundi à Nouméa à un an de prison ferme pour « entrave à la circulation d’un aéronef », annonce l’Agence France Presse. La même peine a été prononcée à l’encontre d’un autre responsable du syndicat, Michel Safoka. En tout, vingt-huit militants étaient poursuivis ; de 4 à 12 mois de prison ferme ont été prononcés pour six d’entre eux. Tous vont faire appel.

En mai dernier, dans le cadre du conflit déclenché par le licenciement, jugé abusif, d’une employée de la compagnie Aircal, plusieurs centaines tont.jpgde militants USTKE avaient marché sur l’aérodrome de Magenta. Le Haut commissaire de la République, Yves Dassonville, avait fait donner les gendarmes mobiles et le GIPN (Groupe d’intervention de la police nationale). Des échauffourées avaient éclaté avec la police et certains manifestants étaient montés à bord de deux appareils de la compagnie Aircal.

L’AFP juge que l’USTKE est « coutumière de coups d’éclat en Nouvelle-Calédonie, qui perturbent la vie quotidienne de la population », et souligne qu’une « pétition pour dénoncer ses actions » a rassemblé 15 000 signatures.

Après le conflit chez Carsud (Veolia) en janvier 2008, qui avait déjà mené ses dirigeants au tribunal, l’organisation, majoritaire en Nouvelle-Calédonie, fait surtout les frais, une fois de plus, de la répression féroce qui sanctionne toute action syndicale sur l’île. Sur ce territoire, le code du travail français ne s’applique pas, les conseils de prud’hommes n’existent pas, et le Mouvement des entreprises de France (Medef) local « appelle les entreprises à sanctionner les travailleurs qui se mettent en grève pour défendre le droit syndical », écrivait en novembre dernier Christian Darceaux dans Le Monde diplomatique (« Climat tendu en Nouvelle-Calédonie »). L’USTKE a encore aggravé son cas en étant à l’origine de la création du Parti travailliste, parti indépendantiste radical dont la naissance inquiète autant la droite que les indépendantistes institutionnels.

Commentaires

  • Encore une fois vous trompez vos lecteurs.
    Ce n'est pas de la répression syndicale, c'est simplement de la justice contre des voyous.
    15000 calédoniens de tous bords, indépendantistes, loyalistes, apolitiques, Mélanésiens, Kanak, Polynésiens, Européens, gens de la Grande-Terre et gens des îles, ont signés une pétition contre les agissements de ce syndicat destructeur.
    Après ce jugement juste, aucun autres syndicats, aucun partis politiques de gauche comme de droite, indépendantistes ou non-indépendantistes n'ont manifesté un quelconque soutien à ce syndicat.
    Encore une fois, vous vous trompez et trompez vos lecteurs en tronquant la vérité.

  • Bravo et merci pour votre commentaire.
    Comment peut-on reproduire les inepties du Monde Diplomatique?
    Vous avez raison l'USTKE a des méthodes de voyous, bien loin des revendications syndicales.
    Vous avez raison, aucun parti, aucun syndicat, en Nouvelle-Calédonie ne soutient ce syndicat raciste et anti-loyaltiens (habitants des iles Loyauté).
    L'an vert devrait vérifier ses sources, certaines eaux y sont empoisonnées.
    Bonne journée à tous

  • Bonjour ,

    Je croyais que jodar avait été condannée dans l'affaire de carsud et pas encore dans celle de l'aéroport de magenta , a moins que ce ne soit dans une des autres affaires dans lesquelles il est impliqué. Sa mise à l'écart ferat au moins un malheureux , le fabricant de baches bleus.

Les commentaires sont fermés.