La loi Bachelot portant sur la réforme hospitalière continue à susciter des réactions fortes. 25 professeurs des Hôpitaux de Paris viennent de signer un texte contre cette réforme .
Ce qui est à noter,c'est qu'ils associent les membres du personnel à leur analyse, et qu'ils se placent dans une perspective de défense du service public. Ils dénoncent le fait de transformer les soins hospitaliers en activité commerciale qu'il faut rendre rentable.
Voici des extraits de leur appel paru dans le nouvelobs.com
Le maître-mot n’est plus la santé mais la rentabilité. La préoccupation centrale n’est plus le malade mais le compte d’exploitation de l’hôpital.
Et les premières victimes en seront les patients et les soignants.
Cette loi cale l’hôpital sur l’entreprise. Elle donne tous les pouvoirs au Directeur de l’Hôpital, nommé et révoqué par le Directeur de l’Agence Régionale de Santé, lui-même nommé et révoqué par le Conseil des Ministres. Ce directeur pourra n’avoir aucune compétence médicale ou en santé.C’est pourtant lui qui arrêtera le projet médical de l’hôpital. Lui aussi qui nommera et révoquera les médecins responsable des structures de soins (pôles, départements, services…). Sur quels critères ?
La tarification des actes est semblable dans les secteurs privé et public – comme si les pathologies et la continuité des soins y étaient comparables ! La pensée marchande dont se prévaut cette loi réduit le qualitatif au quantitatif, le malade au tarif de sa maladie.
Dans le même temps on organise des suppressions massives et injustifiées d’emplois d’infirmières et d’aides-soignants.
Bien sûr, l’hôpital public doit être réformé. Mais certainement pas de cette manière.
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Soyons clairs. Si cette loi n’est pas amendée, elle s’appliquera sans nous, médecins et chirurgiens de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris. Demain, côte à côte, et pour la première fois, infirmières, agents hospitaliers et administratifs, médecins seront dans la rue. Preuve que les mentalités ont changé, que l’union est faite pour que soit supprimé le volet hospitalier de la loi "Bachelot" et pour que s’ouvre enfin un débat à la hauteur de l’enjeu : il est encore temps et il est urgent d’organiser les Etats Généraux de l’hôpital public.
La dernière promotion de la légion d'honneur comporte, parmi d'autres, des amis et soutiens de Nicolas Sarkozy. Cette médaile est en principe destinée à récompenser des actions particulièrement méritantes pour le pays
commandeur, a notamment prêté son yacht au président de la République juste après son élection. L'écrivain
Le secret qui entoure ces préparatifs n'est pas de bonne augure . "Le Monde" s'est procuré la liste des circonscriptions amenées à disparaître : on constate un déséquilibre manifeste, puisque les élus de gauche sont plus touchés que ceux de droite. Pourtant il y a actuellement une majorité UMP à l'assemblée, mais manifestement le gouvernement sait protéger le parti du président. Tout cela a comme but final de rendre une victoire de la gauche la plus difficile possible. Quant à la démocratie et à l'égalité des citoyens ... Le problème ne date pas d'aujoud'hui, voir l'illustration ci-contre.
propositions risquent de mettre le feu aux poudres. "Les parlementaires ont souhaité, à ce stade, lancer un avertissement au gouvernement", indique
s'opposer au téléchargement illégal en coupant la ligne internet des contrevenants. Ce projet de loi a suscité de nombreuses protestations, et l'on s'aperçoit que sa mise en oeuvre ne va pas être facile.
l'indépendance lors d'un scrutin précédent. L'archipel est donc maintenant sous 2 régime : 3 îles indépendantes et une qui est un département français. Au regard de la géographie, cette situation est illogique et déséquilibrée.
sociale, deux thèmes qui nous semblent indissociables.