Jean-Luc Warsmann, le député des Ardennes s'est probablement fait des amis hier, mais pas parmi les députés du PS .
Ce mardi avait lieu un débat sur une réforme du droit d'amendement pour l'assemblée nationale . Les projets de loi étant le plus souvent d'origine gouvernementale, les députés ont à leur disposition le dépôt d'amendements aux textes proposés . La nouvelle loi voulait restreindre
la possibilité de déposer des amendements : la majorité UMP considère que l'opposition abuse de ce droit, et qu'elle bloque l'adoption des lois . Le PS répond que l'utilisation de ces amendements fait partie des droits fondamentaux des élus et s'oppose donc à un changement .
Le débat a été vif, chacun restant sur ses positions . Le président du groupe PS, J-Marc Ayrault, soumet une proposition de compromis. C'est à ce moment, d'après"Le Monde" que "à la surprise générale, le rapporteur (UMP) et président de la commission des lois, Jean-Luc Warsmann, demande la clôture de la discussion sur l'article."
Grosse colère des députés socialiste, qui quittent la séance et décident de boycotter les questions au gouvernement dans la séance du lendemain .
Toujours d'après"Le Monde", "M. Ayrault ( photo ci-contre)interpelle vivement le secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement, Roger Karoutchi : "Vous vous êtes foutus de notre gueule. Ce qu'a fait Warsmann est odieux.""
C'est un des incidents les plus sérieux que connaît le parlement depuis longtemps, vous avez pu en voir des images sur toutes les chaînes de télé . Il semble que cet incident soit aussi le fait d'une rivalité interne à l'UMP . Voici la version du "Figaro" :
Tout a commencé mardi soir vers 22 heures. Alors que la discussion du fameux article 13 débute en séance, le président de la commission des lois, Jean-Luc Warsmann (UMP), interrompt la discussion générale, sur la consigne de Jean-François Copé, alors qu'il reste quinze orateurs inscrits. Bernard Accoyer n'est pas au courant. Jean-Marc Ayrault est d'autant plus furieux qu'il
vient de proposer à la majorité un compromis : que quatre textes par groupe et par an puissent être exemptés du « temps global ».
Jean-Luc Warsmann porte-couteau de Copé contre Accoyer ? On attend la réaction de l'interessé, peut-être vendredi, lors des voeux qu'il présente aux élus et responsables locaux à Vouziers .
comme ne relevant pas de la détention par des juges "antiterroristes" .
Dans ce contexte, le "comité de soutien aux inculpés du 11 novembre" a décidé d'organiser, à partir du 17 janvier, une semaine de manifestations, concerts et débats. Lundi 19 janvier, un séminaire sur l'antiterrorisme est prévu à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, à Paris. "Nous voulons que le questionnement sur ce qui n'est jamais questionné ait pleinement lieu, c'est à dire durablement et selon les termes qui lui conviennent", écrit le comité dans un
note intitulée
que leur activité est pour le bien de tous .
Cette politique menace de condamner à l’isolement les plus démunis et les plus éloignés du droit, qui à travers la vie associative avaient trouvé des lieux d’expression, d’intégration, de visibilité et de participation, leur permettant d’être ainsi pleinement citoyens. Face à ces menaces et aux méthodes utilisées, nous demandons une révision profonde des réformes en cours, notamment par un renforcement et une sécurisation des financements publics aux associations, d’autant plus nécessaire dans la conjoncture économique qui frappe d’abord ceux auprès desquels nous sommes engagés.
popularisation de cette discipline et je vous en remercie.
les écologistes . Une réunion a eu lieu hier pour prévoir les têtes de listes (il y a 8 grandes régions pour ces élections) . En voici la synthèse par "Libération".