Sarkozy est favorable au travail du dimanche, pour libérer la France des contraintes qui l'étouffent . Enfin, c'est sa façon de voir les choses, on
peut aussi penser que le repos dominical protège les salariés les plus fragiles d'une pression "amicale "de leur patron . On avait déjà entendu que les heures supplémentaires libérées rendaient service aux ouvriers : les intérimaires qui ne trouvent pas de contrat ne sont peut-être pas du même avis . Pour convaincre les foules, il faut mieux répéter les messages : notre communicant en chef s'y emploie . Voir la video, en cliquant ici
politique nationale - Page 330
-
travail du dimanche :Sarkozy insiste
-
deux départs au PS
Nous vous avons annoncé la démission de Jean-Luc Mélanchon et Marc Dolez( photo) du Parti Socialiste, suite au résultat du vote des motions en vue du congrès de Reims . Voici le texte qu'ils ont rendu public :Ca suffit comme ça
Le résultat du vote au parti socialiste est connu. Les trois motions issues de la majorité sortante du Parti arrivent en tête. Elles obtiennent 80% des suffrages. Et la motion de Ségolène Royal l’emporte avec sa proposition d’alliance au centre. Ainsi, les orientations qui dominent la social-démocratie européenne l’ont emporté alors qu’elles conduisent partout à l’échec. Elles avalisent l’Europe du traité de Lisbonne, les alliances changeantes, l’abstention face à la droite, et refusent de mettre en cause le capitalisme. Ce résultat est sans ambiguïté. Le score respectable de la gauche du parti n’y change rien malheureusement
Pour nous, ça suffit comme ça !
Nous refusons de nous renier en participant à des complots et des combinaisons tactiques. Car quelles que soient les arrangements qui sortiront du Congrès de Reims, la future direction du PS appliquera l’orientation majoritaire en particulier quand viendront les prochaines élections européennes. Il faudrait alors accepter ce que nous refusons depuis toujours : le traité de Lisbonne et le Manifeste commun avec les partis sociaux démocrates qui gouvernent avec la droite dans leur pays. Non ! Pour nous, ça suffit comme ça !
Nous prenons nos responsabilités. Dans la crise du capitalisme, notre pays a besoin d’une autre voix à gauche. Nous voulons lui être utiles. Nous voulons reprendre l’initiative, formuler une alternative, faire reculer et battre Sarkozy. Par fidélité à nos engagements, nous prenons donc notre indépendance d’action. Nous quittons le Parti socialiste. Nous allons porter publiquement notre conception du combat républicain et socialiste, sans concession face à la droite, au capitalisme et leur irresponsabilité destructrice contre la société humaine et l’écosystème. Nous allons la proposer au suffrage universel. Ainsi que nous l’a montré en Allemagne Oskar Lafontaine avec Die Linke, nous décidons d’engager avec tous ceux qui partagent ces orientations la construction d’un nouveau parti de gauche et nous appelons à la constitution d’un front de forces de gauche pour les élections européennes. Nous savons qu’une énergie immense dans notre peuple est disponible pour le changement. Il faut aller de l’avant.
Jean-Luc Mélenchon, sénateur de l’Essonne
Marc Dolez, député du Nord
-
PS : résultat du vote des motions
Vous avez eu les résultat du vote interne au PS, sur les 6 motions présentées pour son congrès . En gros, les principales tendances font jeu égal, avec une petite avance pour Royal . Tout est possible pour les alliances d'ici le congrès de Reims .Localement voici les résultats des votes :
ARDENNES :
A (Delanoe) 17%
B (pôle écologique) 2.20%
C(Hamon) 25%
D (Aubry) 36%
E (Royal) 19.5%
F (Utopia) 0.5%
A Vouziers, résultat pour la section : Motions Delanoe et Royal 10 votes , motion Aubry 9 votes, Hamon 4 voix .

On apprend que suite à ces résultats, deux membres de la gauche du PS ont démissionné : Mélanchon et Dolez . Il semble que le succès relatif de Ségolène Royal ne fasse pas que des heureux .
-
En attendant les résultats
Zapping, en attendant les résultats du vote au PS (cliquer)

-
Dati récidive
Rachida Dati récidive : dans notre note du 23 octobre, nous vous informions du climat détestable entre la ministre et les syndicats de juges (de
droite et de gauche) . Sarkozy avait du monter en première ligne, et recevoir, sans sa ministre, le syndicat (de droite) pour désamorcer la crise .Racida Dati prépare un texte pour contourner l'avis du conseil constitutionnel sur son premier texte concernant la rétention de sûreté . Elle avait promis aux syndicats de magistrats de travailler en concertation . Voici ce que rapporte le nouvelobs.com :
Les deux principaux syndicats de la profession assurent que la Garde des Sceaux leur avait promis le 24 octobre une "concertation" sur ce texte et qu'ils n'ont jamais été informés de l'imminence de sa présentation en Conseil des ministres, y compris mardi soir, quand le cabinet de la ministre a appelé les deux organisations "pour 'rétablir la confiance et la concertation avec la ministre'". L'USM, contactée par l'Associated Press, n'avait pas non plus été informée de la publication au "Journal officiel" de mercredi de trois textes d'application.
Le projet de loi n'a été transmis aux syndicats que mercredi matin, alors qu'ils l'avaient demandé depuis deux semaines, a reconnu Guillaume Didier, interrogé par l'Associated Press. Mais "on va travailler avec eux pendant le travail parlementaire", a-t-il néanmoins promis, jugeant le malentendu "dissipé".Les syndicats ont tout de même dénoncé l'incident comme un "véritable refus de tout dialogue constructif avec les professionnels de justice". L'attitude de Rachida Dati pose "la question de la poursuite de relations institutionnelles avec une ministre qui ne cesse pourtant d'affirmer qu'elle concerte les organisations professionnelles", ont ajouté le SM et l'USM.
La ministre ne semble plus être protégée par le président : elle devrait être prudente, car en cas de récidive, elle risque l'application de la peine plancher .
-
diminuer les fonctionnaires
Le gouvernement Sarkozy s'est donné comme objectif prioritaire la diminution du nombre de fonctionnaires : la moitié de ceux qui partent à la
retraite ne doivent pas être remplacés . Ceci est fait au nom d'une économie des dépenses de l'état . Il est vrai qu'il est fortement endetté, et que ce ne sont pas les mesures d'aides aux banques et aux entreprises qui vont inverser la tendance . La diminution du nombre de fonctionnaire est faite sans étude et concertation préalable, pour savoir quel nombre est nécessaire à la bonne marche des services (éducation, santé, justice, ...) . Le Monde nous apprend que dans les ministères , le mouvement est inverse, et que les attachés ministériels ainsi que les primes augmentent fortement . On est dans le cas typique où les responsables politiques n'appliquent pas pour eux-mêmes ce qu'ils imposent aux autres:Bonne nouvelle : au moment où le gouvernement mène une politique de réduction des dépenses publiques et de diminution des effectifs de la fonction publique, un secteur reste épargné. On embauche dans les ministères, et les primes y ont explosé de 20 % en un an.
Entre septembre 2007 et juillet 2008, selon l'annexe au projet de loi de finances pour 2009, les affectations dans les cabinets ministériels ont crû de 397 personnes et le montant des primes distribuées a progressé de près de 5 millions d'euros.
-
jardin d'enfants
Depuis plusieurs rentrées, les enfants de deux ans ont bien du mal à entrer à l'école maternelle . Le ministère a décidé de ne plus les compter dans les effectifs , il n'y a donc plus d'enseignant pour les recevoir . Ils peuvent juste intégrer des écoles où le nombre d'enfants inscrits laisserait une marge de manoeuvre pour les intégrer . Ce qui se passe sur le terrain, par exemple à Vouziers, c'est qu'ils ne sont plus reçus dans les écoles publiques .Le ministre a trouvé des arguments "pédagogiques"pour justifier sa mesure, alors que la raison principale est financière: en fermant des classes, il économise des postes d'instituteur .
Le problème de l'accueil des 2-3 ans pose bien sûr un problème particulier, pourquoi la solution ne serait elle pas au sein de l'école maternelle ?
Le cours préparatoire est également un cas particulier (apprentissage de la lecture par exemple) qui s'intègre dans l'école primaire, où se trouve des CM2 dont les problèmes sont totalement différents .
Le sénat suggère de créer des "jardins d'enfants" pour les 2-3 ans . Quel intérêt de mettre en place une structure nouvelle ?
Il faudra construire de nouveaux locaux, former de nouveaux personnels . Mais cela se ferait en dehors de l'éducation nationale, donc plus de gratuité obligatoire . Et les collectivité locales ,comme les parents peuvent s'attendre à mettre leurs finances à contribution pour ce nouveau service public à la mode libérale .