Après l'élection d'Emmanuel Macron à la Présidence de la République, une crise s'est ouverte entre le comité "Vouzinois En Marche" et les instances nationales du mouvement. Les responsables locaux du groupe n'ont pas approuvé la désignation de Christelle Vorillon comme candidate pour la 3e circonscription des Ardennes. Ils n'ont surtout pas accepté la méthode mise en œuvre, considérant " que ces candidates, choisies par la direction du Mouvement sans aucune concertation ou consultation des comités locaux et des acteurs présents sur le terrain, ne remplissent pas les critères fondamentaux pour pouvoir prétendre nous représenter."
Logiquement, le comité local n'a pas participé à la campagne de Christelle Vorillon, affirmant au sujet de la gestion des élections législatives que " nous refusons de la cautionner en faisant campagne et préférons affirmer clairement nos regrets face à l'immense déception qu'elle a engendrée chez les modestes acteurs locaux que nous sommes."
Il est difficile de savoir si cette décision a eu un impact important sur le résultat final. La candidate "En Marche" a recueilli 16,5% des suffrages à Vouziers, 13,07% à Sedan et 14,51% sur la circonscription. C'est une des rares candidates "En Marche" a ne pas avoir été qualifiée pour le deuxième tour.