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politique locale - Page 13

  • ZÉRO ARTIFICIALISATION NETTE : une opportunité de relance verte

    La LPO publie une analyse et des propositions en vue d’atteindre cet objectif essentiel à la sauvegarde de la biodiversité.

    Le rapport de l’IPBES place l’altération des habitats au rang de la principale cause d’érosion de la biodiversité à l’échelle planétaire. Les deux principaux facteurs d’altération sont l’extension des terres agricoles et la croissance des zones urbaines et des infrastructures. Cette dernière dynamique est qualifiée d’artificialisation. 

    Dans toutes les régions du monde, plus de 50% de la population vit désormais dans des zones urbaines, et cette proportion dépasse les 80% en Europe et en Amérique du Nord. Mais l’artificialisation progresse plus vite encore que la population: depuis 1981, celle-ci a augmenté en France de 70% alors que la population augmentait «seulement» de 19%. Avec près de 10% du territoire artificialisé, nous nous situons à un niveau légèrement supérieur à la moyenne européenne. 

    Plusieurs engagements ont été pris par les pouvoirs publics pour stopper cette évolution:

    • Les lois sur l’urbanisme (lois SRU(2000), Grenelle II (2010) et ALUR (2014)) visaient à limiter la périurbanisation à travers les documents d’urbanisme.
    • La loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche(2010) a fixé un objectif de réduction de moitié à l’horizon 2020 du rythme d’artificialisation des terres agricoles.
    • Le quinzième objectif de développement durable (ODD15) de l’Agenda 2030 de l’ONU adopté par la France («préserver et restaurer les écosystèmes terrestres»).
    • Le plan biodiversité publié en juillet 2018 vient conforter et renforcer cette ambition en fixant un objectif de Zéro Artificialisation Nette (ZAN).
    • L’instruction du Gouvernement du 29 juillet 2019 relative à l’engagement de l’État en faveur d’une gestion économe de l’espace et la création de l’Observatoire de l’Artificialisation des Sols. 

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  • Conseil de défense écologique : des petits pas aux petits riens

     

    Après sa réunion de ce matin, le Conseil de défense écologique a annoncé plusieurs mesures réglementaires, directement inspirées des propositions de la Convention citoyenne pour le climat.
    Pour Clément Sénéchal, chargé de campagne politiques climatiques de Greenpeace France :

    « Le gouvernement passe de l’écologie des petits pas à celle des petits riens. L’outrecuidance de la mise en scène et la multiplication des épisodes ne suffisent pas à masquer la vacuité du scénarioEncore une fois, la transition écologique fait du surplace. Sur le logement, Barbara Pompili réitère essentiellement des dispositions peu significatives déjà prévues dans la loi votée l’an dernier, qui renvoie toute évolution à 2023, soit hors de ce quinquennat. Les volumes d’investissements publics annoncés sont d’ailleurs largement insuffisants [1] et le seuil proposé pour interdire les logements énergivores, à rebours des promesses présidentielles [2], ne concernerait que 1 à 2% des passoires actuellement en location, ce qui ne permettra pas de lutter contre la précarité énergétique [3]. La ministre ne parle pas non plus de l’obligation de rénovation préconisée par la Convention citoyenne pour le climat [4], pourtant essentielle à l’efficacité du dispositif. Quant à l’objectif de stopper les aménagements de zones commerciales, il est dilué dans un moratoire dont le détail reste flou, notamment en ce qui concerne les entrepôts de e-commerce. Pendant que le gouvernement verse dans la surenchère communicationnelle pour donner le change à l’opinion publique, les retards du pays ne cessent de s’accumuler sur le front du dérèglement climatique, préparant un avenir invivable. Ce quinquennat s’achemine péniblement vers une impasse pour l’écologie. »

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  • Benoît Singlit à la tête de la com com : trois petits tours et puis s'en vient .

    Si l'élection du maire de Bairon et ses environs ne constitue pas vraiment une surprise, le conseil communautaire de l'Argonne ardennaise a cependant été marqué par des moments de suspense. Pour le choix du président, les 4 candidats annoncés ont confirmé leur volonté. Ils ont eu droit à chacun 5 minutes pour se présenter et esquisser leur programme.

    Par ordre alphabétique, Yann Dugard a pris la parole en premier.

     Il a rappelé ses liens avec le monde rural, il a insisté sur le rôle de la communication, et rappelé l'importance des décisions à prendre pour amortir les conséquences de la crise actuelle.

    Christophe Manceaux, le maire de Leffincourt, a souligné l'importance de la liaison avec les communes, et il a marqué son attachement au développement économique.

    Frédéric Mathias, réélu maire de Boult aux Bois, a proposé un bureau réduit à 11 vice-présidents, afin de constituer une équipe de combat à la tête de la collectivité.

    Benoît Singlit a donc pris la parole en dernier. Il a mis en avant son expérience pour fédérer les bonnes volontés. Il a déclaré pouvoir mettre en place une méthode pour faire travailler ensemble les élus du territoire.

    Il n'y a pas eu de demandes complémentaires d'information dans la salle, le scrutin a pu débuter aussitôt.

    Le vote du premier tour a donné une quasi égalité entre les 4 candidats, autour des 30 voix chacun.

    Au deuxième tour, Benoît Singlit prenait la tête avec 40 votes, Christophe Manceaux maintenant 31 voix.

    Au troisième tour, la majorité relative est suffisante pour être élu. Yann Dugard retirait sa candidature, et Benoît Singlit en profitait pour atteindre 58 voix alors que Christophe Manceaux ne recueillait que 42 suffrages. Frédéric Mathias comptait encore 22 supporters lors de ce 3° tour.

    Benoît Singlit prenait donc la place de président pour la suite des débats.

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  • Benoit Singlit élu à la présidence de la communauté de communes

    Le maire de Bairon et ses environs a été élu au 3° tour à la présidence de l'Argonne ardennaise. Les vice-présidents qui l'accompagneront sont Yann Dugard, Christophe Manceaux, ‎Vincent Fleury, Pierre Laurent-Chauvet, Désiré Nanji, Danielle Andrey et Roland Canivenq.

    Nous reviendrons demain plus en détail sur cette longue soirée.

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    Benoit Singlit, le nouveau président de la communauté de communes

  • Le Conseil Municipal de Vouziers sur la voie de la sagesse ?

    Ce mardi s'est tenue la dernière séance du Conseil Municipal avant les vacances. Des débats ont eu lieu, mais dans un esprit plutôt serein, sans polémiques. On pourra mettre en relation cet état d'esprit avec le choix du nom des rues pour le futur lotissement La Garenne II . Le conseil a validé les propositions de la commission communication, à savoir rue de la Liberté et rue de la Sagesse.

    Ces propositions ont été remises en cause par les élus de l'opposition  qui se sont abstenus lors du vote. Jean-Baptiste Machinet s'est exprimé à titre personnel, en mettant en avant que la sagesse est une qualité morale individuelle, d'une autre nature que la liberté qui est un droit exercé dans une société. Malgré une demande de repousser le choix après une nouvelle consultation, les noms ont été retenus par le vote majoritaire.

    La séance avait débuté par les informations du maire. Yann Dugard a fait respecter une minute de silence en hommage à plusieurs personnes décédées parmi les familles de membres du personnel communal.

    Il a indiqué que deux groupes avait été constitués au sein du conseil : un groupe majoritaire de 21 membres avec Dominique Carpentier comme président et un groupe minoritaire de 7 membres présidé par Agnès Haudecœur. Yann Dugard, en tant que maire, n'a pas rejoint de groupe.

    Un comité de pilotage de l'eau est mis en place pour encadrer l'implantation de la régie qui va succéder à la délégation de service donnée à Véolia. Celle-ci doit prendre fin en décembre prochain.

    Yann Dugard a confirmé l'ouverture d'une 6e classe de maternelle à la rentrée, ainsi que l'ouverture au collège d'une classe de 6e et d'une de 4e.

    L'accueil collectif de mineurs compte un effectif réduit à 49 enfants sur deux sites pour cette année. Le maire a déclaré que cette organisation était liée aux conditions sanitaires, et qu'aucun enfant de la commune n'avait été refusé à l'inscription.

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  • Conseil municipal de Vouziers le 7 juillet 2020

    Le Conseil Municipal de Vouziers se réunira le 7 juillet 2020 à 19h en la salle des fêtes de Vouziers.

    Afin d’assurer le respect de la distanciation sociale et des gestes barrières le nombre de personnes ayant accès à la salle sera limité.

    Ordre du jour :

    I - Affaires foncières

    Bail emphytéotique avec l’EDPAMS avec présentation en amont du projet
    Bail emphytéotique avec le club de rugby

    II - Affaires générales

    Information sur les suites au rapport de la chambre régionale des comptes
    Désignation représentant Dynamic Argonne 
    Commission communale des Impôts Directs (CCID)

    III - Lotissement :

    Choix des noms de rues du futur lotissement La Garenne II
    Avenant sur le lot 2 du marché de travaux du lotissement La Garenne II

     IV – Travaux

    Eau/Assainissement :

    Rapport annuel du délégataire du service public de l’eau potable – Année 2019
    Rapport annuel du délégataire du service public de l’assainissement – Année 2019

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  • La « mesure-phare » de la loi Avia reçoit un coup fatal du Conseil constitutionnel

    Communiqué LDH le 19.06.2020

    La Ligue des droits de l’Homme (LDH) se félicite de la décision du Conseil constitutionnel qui vient de censurer l’essentiel de la loi dite « Avia », destinée à lutter contre la haine en ligne, qui prévoyait l’obligation pour les plateformes de réseaux sociaux de supprimer, dans les vingt-quatre heures sous peine de sanctions pénales, les contenus « haineux » qui leur seraient signalés, considérant qu’une telle disposition n’est pas compatible avec les garanties nécessaires à la liberté d’expression.

    Depuis plus d’un an, le gouvernement a soutenu, contre vents et marées, cette proposition de loi de la députée Laetitia Avia et elle a été finalement votée par le Parlement en dépit des sévères critiques et alertes exprimées (associations, syndicats, Commission nationale consultative des droits de l’Homme, Conseil d’Etat, Commission européenne…).

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