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politique locale - Page 13

  • Une autre entreprise vouzinoise en grande difficulté

    Avec l'annonce de la mise en redressement judiciaire de NSC Packaging (ex Fege), nous avons appris une information plutôt inquiétante pour le tissu industriel local. Le groupe alsacien NSC en avait pris le contrôle il y a peu de temps, mais il traverse des difficultés financières et préfère se séparer de Fege qu'il juge le plus fragile parmi ses filiales.

    Le jugement du tribunal de commerce de Sedan date du 30/04/2020, mais les responsables politiques et les médias locaux ont mis du temps pour réagir à cette annonce. S'agit-il d'un manque d'information de leur part, ou d'une volonté d'occulter les événements négatifs pour le territoire ? S'il est normal et logique pour un élu de mettre en avant les atouts et les avancées de sa collectivité, il n'est pas sain de ne pas réagir devant d'autres événements du fait de leur aspect négatif : il en va de la crédibilité de chacun.

    Nous avons appris incidemment la mise en liquidation judiciaire du garage Renault de Vouziers. Notre ville comptait il y a quelques années de nombreux concessionnaires automobiles (Peugeot, Ford, Volkswagen, Citroën, Renault), cette liquidation réduirait au minimum d'un l'effectif encore en activité.

    Dès 2019, la société "Garage Vives Sylvie ", société par actions simplifiée, avait déclaré une " poursuite d’activité malgré un actif net devenu inférieur a la moitie du capital social", montrant ainsi sa fragilité.

    Voici l'annonce légale parue au bulletin officiel des annonces civiles et commerciales (BODACC).

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  • Yann Dugard élu maire de Vouziers

    Il aura fallu attendre jusqu'à ce soir pour assister à l'installation du Conseil municipal élu le 15 mars dernier. La nouvelle équipe a siégé dans la salle des fêtes, permettant de respecter la distanciation rendue nécessaire par la pandémie actuelle.

    Très peu de public a été admis dans la salle pour les mêmes raisons, seules 11 personnes ont pu s'asseoir sur les chaises installées à l'entrée de la salle.

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    La doyenne de l'assemblée a présidé le début de la séance, permettant l'élection du maire. Seul candidat, Yann Dugard a été élu à bulletins secrets par 22 votes pour et 7 votes blanc.

    Il a pris la présidence de l'assemblée, et il a déclaré que les circonstances ont obligé à réduire cette réunion au minimum. De ce fait, il n'a pas prononcé de discours de remerciement, et on est passé rapidement à la suite de l'ordre du jour.

    Celui-ci comportait l'élection des maires délégués de Blaise, Terron, Vouziers et Vrizy. Chaque scrutin s'est tenu à bulletin secret, obligeant à 4 nouveaux votes avec appel nominatif et passage à l'isoloir des 29 présents. Il a fallu plus qu'une heure pour en venir à bout, et déclarer les résultats : Martine Baudart pour Blaise, Marie-Claude Bergery pour Terron, Yann Dugard (bis) pour Vouziers et Hubert Renollet pour Vrizy.

    Le nombre des adjoints a été fixé à 5, heureusement l'élection s'est faite sur une liste unique. Sans liste d'opposition déclarée, les 5 candidats ont été élus avec 22 voix et 7 votes blanc.

    Le taux des indemnités des élus reste inchangé, mais avec un adjoint en moins, ce poste de dépense baisse  de 10% pour le budget de la ville.

    Les élus sont Françoise Payen, Dominique Carpentier, Nathalie Maroteaux, Francis Boly et Nadège Lampson. On remarque que seuls les deux premiers nommés conservent leur poste du mandat précédent.

    Cette séance a été un peu particulière du fait des circonstances, il reste du chemin à faire avant le retour à la normale : la fin de l'épidémie bien entendu, mais également le résultat de l'appel au tribunal administratif, et aussi l'installation du conseil communautaire.

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  • SAS NSC Packaging (ex Fege ) en redressement judiciaire : c'est tout le groupe qui connaît des difficultés

    Dans notre note publiée hier, nous nous interrogions sur l'origine des difficultés rencontrées par l'entreprise Fege, qui s'appelle désormais NSC Packaging. Cette appellation découle de l’intégration de l'usine vouzinoise dans le groupe NSC, basé en Alsace.

    Nous avons pu prendre connaissance du rapport financier et des résultats consolidés 2019 du groupe. L'année dernière a été difficile, avec un chiffre d'affaire en baisse de 16 % et un résultat d'exploitation négatif à hauteur de 3 Millions d'€.

    Les perspectives pour 2020 ne semblent pas encourageantes,  avec un chiffre d'affaire attendu à nouveau en baisse, et l'attente d'un résultat négatif supérieur à celui de 2019.

    Des dividendes ont été versés aux actionnaires les années précédentes, il n'est pas prévu d'en distribuer cette année.

    logo-fege.png?crc=4207342858Cette situation délicate a amené les dirigeants du groupe à demander la mise en redressement judiciaire de NSC Packaging (ex Fege), pour "limiter l'impact sur la trésorerie du groupe des pertes financières de cette filiale attendues pour 2020."

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  • SAS NSC Packaging (ex Fege ) en redressement judiciaire

    Si l'Argonne Ardennaise compte relativement peu d'entreprises industrielles, certaines ont réussi à se construire une très bonne réputation dans leur secteur d'activité. C'est le cas de l'entreprise Fege, implantée à Vouziers depuis plusieurs décennies.

    Voici comment le site Ardennes-développement présentait la société Fege en novembre 2017 :

    "Ce qui fait la force de cette entreprise, c’est la capacité à proposer des solutions novatrices et adaptées aux besoins de ses clients grâce à un bureau d’études interne. Experte en ingénierie, Fege maîtrise en interne tout le processus d’industrialisation, de la conception à la production. Réputé pour sa fiabilité et sa résistance, le fabricant ardennais équipe les industriels de robots (palettisation, emboxage, encaissage…) ou de machines de manutention (répartiteur, table d’accumulation…), en intégrant les différentes normes d’hygiène, de sécurité ou environnementales.

    Entreprise dynamique et innovante de l’Argonne Ardennaise, Fege mise sur les compétences de ses salariés, et favorise la convivialité et les échanges propices à la création et au bien-être de ceux-ci (notamment dans son espace rétro, style années 60). Fege est d’ailleurs actuellement à la recherche de nouveaux talents.

    Dans les Ardennes, le cadre verdoyant et préservé est aussi source d’innovation et de savoir-faire industriels reconnus."

    En 2013, NSC groupe, société alsacienne cotée en bourse, a fait l’acquisition de 60% des parts de la société Fege. Ce groupe comporte un pôle Packaging qui œuvre dans le même secteur que Fege, l'activité des deux unités était présentée comme complémentaire.

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  • Raymond

    Cela fera 15 ans à la fin de cette année que Raymond Goury nous a quittés. Tous ceux qui l'ont connu savent la place qu’il a tenue dans la vie vouzinoise et ardennaise, aussi bien sur le plan syndical que politique ou associatif.

    Il a dirigé la section locale du P.S.U. ( qui rejoindra L'A.R.E.V et ensuite "Les Alternatifs"), puis le groupe Ecologie-Solidarité. L'An Vert a été le journal de ce groupe, sous forme papier au départ, avant de devenir le blog que vous connaissez.

    En hommage au militant convaincu et au personnage solidaire qu'il était, ses amis se recueillent devant sa tombe chaque premier mai, en compagnie de Jeannette son épouse. Cette année, les circonstances n'ont pas permis la tenue de ce rassemblement. Un bouquet de fleurs a cependant été déposé ce jour sur sa tombe au cimetière de Vouziers.

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    Vous trouverez ci-dessous le texte lu le jour de ses obsèques au nom de ses camarades.

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  • COVID-19 : désinfecter les rues est inutile et dangereux

    Communiqué de FNE le vendredi 17 avril 2020

    En France, de nombreuses municipalités partent à la traque du Covid-19 en pulvérisant dans l’espace public des produits biocides dilués. Si l’inquiétude des populations et le souhait de limiter au maximum la transmission du virus est bien légitime, recourir à des pulvérisations de ce type est inefficace et non sans risques.

    Des pratiques inefficaces pour protéger la population

    Pour vivre le coronavirus a besoin d’infester une cellule vivante (homme ou animal), Il ne peut pas exister à l’air libre, ainsi, faute de trouver un hôte, il meurt.

    Le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) a réalisé une analyse relative au risque de contamination de la population par les espaces publics (voirie et mobilier urbain) ainsi qu’au risque lié à l’utilisation de produits détergents et désinfectants sur l’écosystème et l’environnement urbain. Dans son avis du 4 avril 2020, il recommande de ne pas mettre en œuvre une politique de nettoyage spécifique ou de désinfection de la voirie et autres lieux publics de plein air, du fait de l’absence d’argument scientifique de l’efficacité d’une telle mesure sur la prévention de la transmission du virus.

    Cette mesure ne contribuerait donc pas à la diminution de la transmission virale interhumaine, qui est ce contre quoi il faut précisément lutter. Les gestes barrières préconisés par le gouvernement sont la meilleure solution pour limiter cette transmission.

    Des déversements dangereux pour l’environnement

    Dans son avis, le HCSP précise par ailleurs qu’il est préférable, par mesure de précaution, de proscrire toute application de produits à proximité des milieux aquatiques. Il met en garde sur les effets de certains produits reconnus toxiques.

    Quoi qu’il en soit, lors des pulvérisations, les eaux chargées en produits désinfectants ruissellent et s’écoulent par le biais des avaloirs de rue pour aller se déverser dans les stations d’épuration urbaines, ou directement dans les cours d’eau.

    L’apport de ces produits dans les stations d’épuration peut entraîner des altérations de leur fonctionnement et donc de la qualité de l’eau épurée qui en ressort et est rejetée au milieu naturel. En effet, la quasi-totalité des stations d’épuration traitent les eaux usées grâce à l’action de communautés de bactéries. L’afflux de produits biocides en quantité peut altérer l’action de ces bactéries, entraînant un risque important de dysfonctionnement du système de traitement des eaux.

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  • Dans les Ardennes, le « protecteur des populations » attaque les réfugiés

    Article de Christophe Kantcheff publié dans Politis le 06.04.2020.

    Dépendant de la préfecture, le directeur départemental de la cohésion sociale et de la protection des populations menace les réfugiés de sanctions illégales pour non-respect du confinement et appelle les structures d'hébergement à la délation.

    Par lettre du 30 mars dernier, le directeur départemental de la cohésion sociale et de la protection des populations des Ardennes, Hervé Descoins, dépendant de la préfecture du même département, appelle les structures accueillant des réfugiés dans son département à dénoncer les résidents qui ne respecteraient pas les mesures de confinement. « Je ne saurai tolérer de vos structures des attitudes plus laxistes que celles qu’essaie de respecter le reste de la population », écrit-il dans son courrier, qui porte pour objet : « Signalement événement grave au sein des structures d’hébergement ». Cette demande de délation aux structures d’accueil et d’hébergement, dont ce n’est évidemment pas le rôle, s’accompagne d’une double menace parfaitement illégale.

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