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Monde agricole - Page 63

  • Méthanisation : définition, atouts et enjeux

    Un dossier de France Nature Environnement.

    Biogaz, biométhane, digestat… la méthanisation et son vocabulaire aux allures savantes ont le vent en poupe. Seulement, que désignent ces termes? Quels sont les grands enjeux et précautions à prendre à propos de ce procédé qui utilise de la matière organique pour produire de l’énergie ?

    Décryptage de France Nature Environnement sur un sujet à la croisée de plusieurs enjeux environnementaux : énergie, agriculture, prévention des déchets, maîtrise des risques et des nuisances.


    Méthanisation : de quoi s'agit-il ?

    La méthanisation, c'est l'utilisation d'un processus biologique naturel qui transforme la matière organique pour produire à la fois de l’énergie renouvelable et un résidu pouvant servir de fertilisant des sols et des cultures.

    Pour les obtenir, il faut donc dans un premier temps de la matière organique. Parmi les plus courants se trouvent des matières agricoles telles que le fumier ou le lisier, des biodéchets des ménages et déchets des collectivités, des entreprises ou encore des boues de station d'épuration.

    Cette matière organique est chauffée et brassée pendant 1 à 2 mois dans un méthaniseur. Cette fermentation dépose en fond de cuve un résidu, le digestat, et émet du biogaz, identique en termes de composition au gaz d’origine fossile.

    Le digestat peut servir d'engrais sur les exploitations agricoles. Le biogaz quant à lui, peut produire de la chaleur, de l'électricité ou être purifié en biométhane pour être utilisé dans le réseau de gaz ou comme carburant pour les transports.

    Et cette valorisation des matières organiques s'avère particulièrement intéressante si elle respecte certaines conditions.

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  • Consultation du 26 juin 2016 en Loire Atlantique : On a tous une bonne raison de voter NON !

    La Coordination des opposants (plus de 50 groupes - associations, collectifs, syndicats et mouvements politiques) a décidé, après discussion lors de sa réunion exceptionnelle du 31 mars 2016, de dénoncer haut et fort la mascarade que représente cette consultation mais d'appeler aussi les citoyens à aller voter massivement NON pour ne pas laisser le champ libre aux porteurs du projet.

     La Coordination a toujours su s'adapter et réagir aux différentes turpitudes de ce dossier, aussi bien sur le terrain que sur les volets juridique et politique. Les fortes mobilisations de janvier et février 2016 autour de Nantes ont démontré la détermination et la cohésion de l'ensemble du mouvement.

     Nous sommes dans un simulacre de démocratie. Ce thème de la Démocratie sera d'ailleurs l'objet central du rassemblement des 9 et 10 juillet : NDL 2016 "Semailles de Démocratie". Comme les années précédentes, il sera un temps fort de notre lutte, après les semaines de mobilisation intense qui l'auront précédé.

     La consultation prévue le 26 juin n'est qu'une étape supplémentaire dans notre long combat pour l'arrêt définitif de ce projet.
    On a tous une bonne raison de voter NON !

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  • Agissez contre la régularisation des dépôts de terre de Regniowez.

    "Par arrêté préfectoral du 29 mars 2016  est prescrite l’ouverture d’une consultation publique sur la demande présentée par le conseil départemental des Ardennes en vue d’exploiter sous le régime de l’enregistrement une station de transit de produits minéraux ou de déchets non-dangereux inertes sur le territoire de la commune de REGNIOWEZ au titre de la rubrique 2517-2 de la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement.

    La consultation du public se déroulera du mardi 19 avril 2016 au vendredi 20 mai 2016 inclus."

    C'est ainsi que la Préfecture des Ardennes souhaite procéder pour régulariser les dépôts déjà réalisés sur le site de Regniowez par le Département des Ardennes. Cette procédure démontre l'illégalité flagrante de ces dépôts puisque le code de l'environnement prévoit : "La déclaration doit être adressée par l'exploitant avant la mise en service de l'installation auprès de la préfecture de département dans lequel celle-ci doit être implantée ou, pour Paris, auprès de la préfecture de police. Article R 512-47 du Code de l'environnement."

    De plus, l'arrêté fait état d'une supposée station de transit, dont voici la définition (d'après le dictionnaire de l'environnement) : "La Station de Transit, ou plate-forme de regroupement, a pour objectif, à partir de lots de déchets de petites tailles ou de faibles densités issus de la collecte, la consolidation des lots pour optimiser le transport et la valorisation."

    Il est clair pour tout le monde que le stockage à Regniowez n'a pas pour objet d'optimiser le transport et la valorisation de déchets, mais de permettre la construction de tribunes pour un futur circuit de vitesse. Or,  aucune autorisation n'a été délivrée pour ce projet.

    Nous avons consacré deux articles à cette affaire, l'un retraçant l'historique et expliquant le contexte de l'aménagement prévu, l'autre dénonçant la tentative de régularisation d'une entreprise illégale.

    Nous en sommes donc au point où le Conseil départemental et la Préfecture tentent d'assurer leurs arrières par une pseudo-enquête publique. Malgré tout, ils ne peuvent empêcher  ni la divulgation de leur manœuvre,  ni la prise en compte des avis du public lors de cette enquête. Par un simple courrier, chacun peut donc jouer un rôle actif dans la dénonciation de ce saccage et pour la préservation de la zone humide de Regniowez.

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  • Un parc naturel régional pour l’Argonne ? Ils disent OUI !

    Ce matin, vers 12h30, Olivier Aymont , président de l’association pour un PNR en Argonne, lançait aux 130 présents à l’assemblée générale en guise d’interrogation : « En conclusion, un parc naturel régional pour l’Argonne ? et l’auditoire de répondre avec un bel enthousiasme et en chœur « OUI ! ». Ainsi se concluait la réunion statutaire débutée à 9h30 dans la halle champêtre du charmant village meusien de Rarécourt, sorti quasi-indemne de la grande Guerre et qui conserve un patrimoine bâti argonnais très intéressant. Son maire, Jacques Fagot dans son mot d’accueil, déclarait avec humour que Rarécourt, enclave indépendante entre Royaume et Empire, avait été longtemps un paradis fiscal qui lui avait valu le surnom de « Petit Monaco ». Aujourd’hui, le village ne compte plus que 200 habitants sur les 1000 qui y vivaient en 1900. Il possède le dernier four à faïence et le dernier moulin à coquins de la région, tous les deux, en parfait état.

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  • Qu'est-ce que l'agroécologie ?

    Extraits du dossier de la FNE

    Une agriculture durable, plus respectueuse des hommes, des terres et des animaux qui répond aux besoins alimentaires et économiques n’est pas une utopie.
    L'agro-écologie, terme désignant les pratiques agricoles qui lient l'agronomie (science de l'agriculture) et l'écologie (science de l'environnement) emprunte cette voie. Mais quelles sont les principes et pratiques de ce modèle que France Nature Environnement promeut, encourage et défend

    Agroécologie : réduire l'empreinte environnementale et tenir compte de la biodiversité

    La ligne directrice que suivent les agriculteurs inscrits dans une démarche agro-écologique consiste à réduire l'impact environnemental des exploitations en tenant compte de la biodiversité. Comment ? Principalement en réduisant les intrants, c'est-à-dire l'ensemble des ressources externes (pesticides, engrais, antibiotiques mais aussi carburants, eau d'irrigation, aliments pour le bétail…).
    En moyenne pour un agriculteur, ces intrants représentent une dépense de 50 à 60 % du chiffre d'affaires. Un coût économique qui s'ajoute à un impact environnemental désastreux : certains sont en effet à l'origine d'une part importante de la pollution de l'air, des eaux et des sols, causent des dommages sur la santé des agriculteurs et de leurs consommateurs, contribuent au changement climatique, nuisent ou détruisent la biodiversité locale...
    C'est pourtant cette biodiversité qui représente l'alternative. Car développer une démarche agro-écologique, c'est remplacer une utilisation massive d'intrants par des pratiques qui tiennent compte des équilibres de la nature et des services qu'elle rend.

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  • La commune nouvelle de Vouziers est sur les rails

    Le Conseil municipal réuni mardi 22 mars a voté favorablement pour la création d'une commune nouvelle telle que prévue par la loi de décembre 2010. Le regroupement T V V ( Terron Vrizy Vouziers) est donc sur les rails, et il devra avancer à grande vitesse, car les limites réglementaires sont proches. Tout doit être bouclé dans les semaines qui viennent, pour pouvoir bénéficier de l'avantage fiscal consenti aux communes volontaires.

    Car le gouvernement est très favorable aux fusions de communes, mais cette possibilité n'avait jusqu'alors attiré que fort peu de candidats. Une carotte fiscale a donc été mise en place, sous forme d'un maintien de la Dotation Globale de Fonctionnement sur 3 ans.

    Après avoir envisagé un large regroupement, les élus de Vouziers ont dû constater des réticences dans les communes proches. Lors des vœux de janvier 2016, le Maire de Vouziers semblait tirer un trait sur  cette idée, en constatant que seuls Toges et Terron étaient partantes pour une fusion. Ni l'une ni l'autre n'étant limitrophes de Vouziers, cela rendait le projet irréalisable.

    Les positions ont donc évolué depuis février, avec des rencontres réunissant les élus de Terron, Vrizy et Vouziers.

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  • Course zéro pesticide : après un an de campagne, où en sont les distributeurs ?

    Communiqué de Greenpeace

    Du 20 au 30 mars a lieu pour la 11ème année consécutive la Semaine pour les alternatives aux pesticides (SPAP). C’est l’occasion pour nous de vous faire part des changements intervenus au classement de la Course zéro pesticide entre les six principales enseignes de la grande distribution en France. Qu’en est-il aujourd’hui ? Quelles sont les enseignes qui ont progressé ? Quelles sont celles qui peuvent mieux faire ? Nous vous dévoilons le nouveau classement de la Course zéro pesticide.

    Cette enquête de Greenpeace s'intéresse à la grande distribution, qui domine largement le commerce de fruits et légumes en France.

    N'oublions qu'il est possible et même souhaitable de faire ses achats dans des circuits courts, dont certains sont également certifiés bio, c'est à dire sans pesticide.(Note de l'An Vert)

     

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