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histoire locale - Page 4

  • Journée nationale du souvenir des victimes de la déportation

    La Journée nationale du souvenir des victimes de la déportation se déroule chaque année le dernier dimanche d’avril. En 2023, elle a lieu le 30 avril.

    Cette journée honore la mémoire de tous les déportés sans distinction et rend hommage à leur sacrifice, et a pour vocation de rappeler à tous ce drame historique majeur, les leçons qui s’en dégagent, pour que de tels faits ne se reproduisent plus.

    Une cérémonie s'est déroulée à Vouziers ce matin, devant le monument aux morts de la ville.

    En l'absence du maire, c'est Françoise Payen, la première adjointe qui le représentait. On notait également l'absence de la sous-préfète à cette cérémonie dans le cadre d'une journée nationale du souvenir.

    Daniel Servais a lu un texte sur la déportation, puis le message  national des associations de déportés. En voici le contenu :

    En ce dernier dimanche d'avril, la Nation rend hommage aux victimes et aux héros de la Déportation que la barbarie nazie, avec la complicité du régime de Vichy, a jeté par dizaines de milliers dans l'enfer des camps de concentration et d'extermination en raison de leur résistance à l'occupant, de l'arbitraire des rafles de répression, de leur appartenance ethnique, de leur confession ou de leur choix politique. 
     
    Cet hommage puise sa force dans l 'évocation des valeurs portées par les derniers rescapés des camps et par leurs camarades disparus : le respect des droits humains,  la dignité et la liberté, la tolérance, l'égalité et la fraternité. Ils ont, pour beaucoup d'entre eux, payé de leur vie leur attachement à la France. Les survivants se sont résolument engagés dans la construction d'une  Europe unie et pacifique, gage de solidarité entre les peuples. 
     
    Le destin tragique des déportés doit interpeller la conscience et la raison de toutes les générations  car le combat n'est pas terminé. En effet, se précisent, sous nos yeux, les menaces de plus en plus préoccupantes des totalitarismes de toute nature, du fanatisme religieux, du nationalisme et de la xénophobie, du racisme et de l'antisémitisme, de la remise en cause de plus en plus systématique des principes de la démocratie. 
     
    L'actualité nous le rappelle cruellement : les forces destructrices des dictatures s'attaquent à la souveraineté et à la liberté des peuples dans le monde. Sur notre continent, le martyre actuel du peuple ukrainien, dont le patriotisme et la résistance héroïque à l'agresseur forcent le respect, doit nous inciter à faire preuve d'une vigilance accrue. Tous les efforts doivent tendre à l'instauration d'une paix juste et durable pour tous les peuples comme l'avaient espéré les déportés à leur libération. 
     
    Les hommes et les femmes qui, dans les camps de la mort, ont fait de  la dignité et de la solidarité un combat quotidien pour survivre à un système organisé de négation de la personne humaine, nous montrent, par leur exemple, la voie à suivre, celle de la résistance et du combat permanent pour la Liberté.  

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  • Les églises fortifiées de l'Argonne : un patrimoine méconnu.

    P1610481.JPGBruno Squevin était invité ce vendredi par l'ASPV à donner une conférence sur les églises fortifiées des Ardennes. Cet architecte est spécialiste du sujet, il a d'ailleurs publié un ouvrage sur ce thème.

    Les Ardennes sont, d'après ses recherches, le premier département pour le nombre d'églises fortifiées sur son territoire. L'Argonne en est particulièrement riche, avec des sites remarquables. Pourtant, aucun circuit touristique n'existe, contrairement à la Thièrache (un autre secteur bien doté). Les églises ne sont pas indiquées pour la grande majorité, et celle de  Chuffilly tombe même en ruines.

    Beaucoup de villages comportent une église fortifiée, que le bâtiment soit de conception très simple ou plus élaborée.

    On connaît celle de Saint-Juvin, mais il en existe une remarquable à Verpel, ou plus proche de Vouziers, on peut citer Bourcq, Vrizy, Savigny, Boult-aux-Bois, Mars-sous-Bourq.

    Ces églises datent de la Renaissance, période où les seigneurs abandonnent leurs châteaux-forts pour des demeures moins austères. Les villages éloignés des places-fortes se trouvent alors sans défense. Et les bandes de pilleurs ne sont pas rares à l'époque.

    L'église permettait aux villageois de se réfugier quelques jours, le temps que les brigands se découragent et aillent voir plus loinaspv,églises fortifiées,bruno squevin si la situation est plus simple pour leur besogne. Plusieurs systèmes de défense étaient prévus, et une salle accueillait les villageois avec quelques provisions.

    Bruno Squevin s'est montré pédagogue, faisant découvrir sur ses photos les traces parfois modifiées des meurtrières, bouches à feu ou échauguettes. Les tours d'escalier vers les salles refuges sont le plus souvent bien conservées, comme celle en brique de Rilly-sur-Aisne. Il a su ainsi captiver son public, et les personnes intéressées ont pu faire l'acquisition des derniers exemplaires disponibles de son opuscule (avant réédition ?).

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  • Conférence sur les églises fortifiées des Ardennes le vendredi 14 avril

    Au CPR, rue de l’Agriculture, à 20 heures précises, l’historien Bruno Squevin donnera une fort intéressante conférence.

    Il existe des églises fortifiées dans toutes les régions de France, surtout aux frontières nord. C’est pourtant dans les Ardennes qu’elles sont les plus variées et les plus nombreuses. Ces petits trésors ruraux, bien répartis dans tout le département, cachent souvent aux visiteurs non avertis leur aspect défensif encore visibles. Tours, tourelles, échauguettes, assommoirs, bretèches, salles refuges, meurtrières et autres bouches à feu. Elles rassemblent sous leur dehors fruste tous les éléments de défenses connus à la Renaissance.

    Bruno Squevin vous proposera à travers un voyage dans les Ardennes de découvrir leur histoire, leurs particularités architecturales et leurs originalités défensives. Auteur d’un ouvrage original sur ce thème, il vous le dédicacera volontiers à l’issue de la conférence

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  • Conférence autour de François Desportes le 16 mars à Vouziers

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  • Faisons revivre un monument en péril

    Un monument historique majeur du Sud des Ardennes

    Aux confins des Ardennes, de la Meuse et de la Marne, la région de l’Argonne est un écrin de nature préservée, parsemée d’étangs et de vastes forêts, mais aussi une terre de mémoire: à seulement quelques kilomètres de Varennes-en-Argonne, où Louis XVI fut arrêté, et des sites de la Grande Guerre, l’Abbaye Cistercienne de Chéhéry fut fondée au XIIe siècle et a traversé l’Histoire. Entièrement reconstruite au XVIIIe, elle est un témoignage du renouveau cistercien de cette époque et constitue aujourd’hui un monument majeur du Sud des Ardennes.

    Le monument est en péril, et il est temps de le sortir de l’oubli! La restauration prendra plusieurs années, l’occasion d’associer le public aux enjeux de la conservation du patrimoine, au travers d’une structure associative, de chantiers écoles et d’un financement participatif.

    Après la mise en sécurité de la demeure, le visiteur sera en mesure de découvrir la splendeur de son cloître, de ses salons et des appartements du XVIIIe siècle, dont la disposition a été très peu modifiée. L’organisation d’événements culturels fera revivre les liens forts que l’Abbaye, sécularisée, a tissé au XIXe siècle avec le monde des Arts: Giulia Grisi, grande cantatrice de son temps, sa cousine Carlotta, danseuse de ballets, et Théophile Gautier y ont séjourné.

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  • Regard sur André Dhôtel

    Retrouvez l'exposition "Regard sur le monde d'André Dhôtel" par le Conseil Départemental des Ardennes et la plasticienne Julie Faure Brac. Photographies de Alain Jannens et Jean-Marie Lecomte. L’exposition montre les points communs entre l’écrivain et la plasticienne: la nature révélée et le surgissement du merveilleux.

    A l'espace expo des Tourelles,  du  5 au 28 janvier 2022.

    André Dhôtel disait qu’il apprenait de ses élèves. 120 ans après sa naissance, revoici l’écrivain ardennais dans les salles de classe d’Attigny. Depuis le début du mois de mai, une exposition itinérante « Regard sur André Dhôtel » lui rend hommage dans l’un des halls du site scolaire et un Projet Artistique Globalisé (PAG) invite 2 classes de 6e et de CM2 sur ses traces.

    L’idée a germé à la Bibliothèque Départementale des Ardennes : chaque année, l’équipe du CD08 organise 3 à 4 Projets Artistiques Globalisés dans différents établissements scolaires ardennais, sur la littérature jeunesse, la bande dessinée, les comics... « Nous choisissons les thématiques et les intervenants puis nous accompagnons le PAG et les élèves tout au long de l’année, expliquent Sophie Barreaud et Corinne Dufrenois, de la BDA. Pour 2020-2021, nous voulions vraiment faire quelque chose sur André Dhôtel. »

    Encore fallait-il donner à voir et comprendre à des enfants un univers littéraire parfois complexe. Pour relever ce défi, la BDA a choisi la plasticienne et sculpteuse ardennaise Julie Faure-Brac, dont l'univers pétri de nature et de poésie s'accorde tout particulièrement bien avec les mots de Dhôtel.

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  • La nécropole nationale de Chestres entre guerre et paix.

    Le 11 novembre, Vouziers commémore, comme toutes les communes de France, la fin de la première Guerre Mondiale. L'hommage aux morts et à tous les combattants se déroule aux monuments aux Morts des différentes collectivités qui forment désormais la commune nouvelle de Vouziers. A ces places, il faut ajouter la nécropole nationale de Chestres et le monument de Bobo, qui sont des lieux qui rappellent la participation des volontaires tchécoslovaques à la libération du territoire.

    Le 11 novembre au matin, ce parcours a été effectué par les personnalités, dont l'ambassadeur de Slovaquie et l'attaché militaire de la Tchéquie. La mémoire des combattants tchécoslovaques est intacte à Vouziers, dont le lycée porte le nom de Thomas Masaryk , premier président de la République tchécoslovaque. Les légionnaires tchécoslovaques combattaient  à côtés de troupes françaises, ils se battaient aussi pour la création d'état indépendant.  Ils sont associés à la 53e division d’infanterie française envoyée en Argonne ou ils contribuent en octobre à la victoire après de violents combats près des communes de Vouziers, Chestres, Vandy et Terron-sur-Aisne. Les pertes y sont importantes : 27 officiers et 1157 hommes.

    Depuis 2018, des Jardins de la Paix sont implantés près des lieux de mémoire du conflit de 1914-1918. Ils offrent une approche différente, sensible et complémentaire aux lieux de mémoire : des douves du château de Péronne à celles des fortifications Vauban à Le Quesnoy, de la Clairière de l’Armistice en forêt de Compiègne au Vieux-Craonne sur le Chemin des Dames, en passant par la Targette à Neuville-Saint-Vaast, Arras, Thiepval, Vimy, Notre-Dame-de-Lorette, Richebourg, Noyelles- sur-Mer, Braine, Vouziers ou encore à Passchendaele en Belgique. Réalisés grâce au soutien des collectivités territoriales d’implantation, ces Jardins de la Paix créent des espaces de repos et de retour à soi-même, proposant un regard alternatif sur notre devenir et sur cette paix toujours remise en question. La particularité de ces lieux dédiés à la paix est qu’ils sont imaginés par des paysagistes ou des architectes originaires de pays protagonistes de la Première Guerre mondiale. "L’idée que l’on avait, explique Gilbert Fillinger, P1590945.JPGle directeur d’Art et Jardins, était d’inviter les artistes venus de cette trentaine de nations – parfois il s’agissait de nations colonisées - qui ont participé au conflit. Et de donner existence à tous ces gens, tous ces pays, par le biais des artistes paysagistes et de leur donner cette possibilité de mener une réflexion autour de la question la paix."Les lieux choisis ont aussi un lien avec les pays protagonistes. "C'est très important, estime Gilbert Fillinger. Un endroit comme Vimy (Pas-de-Calais), où les soldats canadiens sont enterrés est un lieu de la mémoire du Canada. C'est donc là que l'on a fait le jardin canadien. À Vouziers (Ardennes), 200 soldats tchèques et slovaques sont enterrés, il y a donc un jardin tchèque et slovaque."

    Le jardin est conçu comme un chemin qui mène à travers un étroit fossé et mène à un endroit entouré de 282 bouleaux. Chacun d'entre eux symbolise un légionnaire tchécoslovaque qui a perdu la vie ici

     

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