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Film - Page 11

  • 24e Festival "les Enfants du Cinema" à Vouziers

    SÉANCE EXCEPTIONNELLE !
    Le jeudi 20 février, à Vouziers, aux Tourelles, à 20 h
    projection du film "C'est moi la plus belle"

    (Allemagne, 1 h 21, VOST)
    en présence de son réalisateur Frieder Schlaich,
    qui débattra avec le public après la projection.

     

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    Une histoire vraie !


    Parfaitement intégrée dans son milieu scolaire, Charo, jeune Colombienne de 13 ans, vit, comme tous ses copains et copines du même âge, les hauts et les bas de l'adolescence, l'école, les adultes, les premières amourettes... Ce qui la distingue des autres cependant, c'est qu'elle doit également gérer des problèmes d'adulte qui la dépassent : avec sa mère, elle vit en Allemagne dans l'illégalité, comme un demi-million de sans-papiers. La situation se corse quand elle veut s'inscrire au collège, chose impossible sans passeport valable. Le jour où la police frappe à la porte, l'univers de Charo risque de s'effondrer : elle ne s'imagine ni vivre en Colombie, pays qu'elle ne connaît pas, ni vivre sans sa mère. Mais à qui parler de ses difficultés, puisque personne ne doit être au courant de sa situation illégale ?

     

    Le réalisateur


    mensch759_Frieder_Schlaich.jpgFrieder Schlaich étudie la communication audiovisuelle à l'École des beaux arts de Hambourg. Pour son premier film Demie Lune basée sur des nouvelles de Paul Bowles, il reçoit de nombreuses distinctions et les félicitations de la critique internationale. Son film suivant, Otomo avec Isaach Bankolé et Eva Mattes, s'inspire de l'histoire vraie d'un demandeur d'asile africain qui s'est déroulée à Stuttgart en 1989 et obtient en 2000 le prix “Diversity in Spirit Award” de Vancouver ainsi que le prix d'or “Rosa Camuna” à Bergamo.
    Producteur, réalisateur et auteur, Frieder Schlaich produit des films d'artistes aussi divers que Christoph Schlingensief (The african twin towers, avec Patti Smith), Werner Schroeter (co-production internationale Nuit de chien), et tant d'autres.
    Depuis 1992, ensemble avec Irene von Alberti, Frieder Schlaich dirige Filmgalerie 451, maison de distribution, de production et de label DVD.

     

    Renseignements : Les Tourelles 03 24 71 94 71
    Film conseillé à partir de 13 ans.
    Coût de la place :  5,50 €

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  • La LDH soutient le film « Twelve years a slave », de Steve Mc Queen

    Sortie le 22 janvier 2014
    Solomon Northup, violoniste noir américain, a publié le récit de sa vie en 1853 : homme libre enlevé à Washington, vendu comme esclave et emmené dans une plantation de Louisiane où il vécut – ou survécut – pendant douze ans.

    Fait rarissime, il fut délivré grâce à un charpentier canadien, retrouva sa femme et ses enfants et se consacra ensuite à la lutte abolitionniste. Son livre connut aux Etats-Unis un succès comparable à celui de La Case de l’oncle Tom, à peu près contemporain.

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    Steve Mc Queen a repris cette histoire et ses principaux personnages. Le résultat est un grand film sur l’esclavage, d’autant plus réussi que fortement incarné. Il décrit le marché aux esclaves de Washington, où les Blancs viennent choisir leur marchandise, hommes, femmes et enfants exposés nus twelve-years-a-slave.jpgdans un appartement ; le transport vers le Sud, à l’intérieur d’un bateau à aubes dont le moteur produit un bruit infernal. Le travail dans les plantations de canne à sucre et de coton, sous un soleil de plomb, avec pesage quotidien de la récolte de chaque esclave et coups de fouets en cas d’insuffisance. Une société où les maîtres vivent dans la peur, quand ce n’est pas dans la folie, et exercent un pouvoir de vie, de viol et de mort sur ceux qui leur appartiennent, parfois avec un plaisir sadique et parfois même au nom de Dieu ; où les esclaves apprennent vite que parler, s’entre-aider, fuir, c’est mourir. Solomon, rebaptisé Platt, refoule sa révolte et son désespoir jusqu’à la rencontre avec l’homme du Nord qui va enfin le sauver. Les beaux portraits de Solomon, humain et grondant de colère, ou de la petite Patsey que le féroce maître Epps adore et torture au sang, incarnent mieux que des discours la vérité insoutenable de ce qu’a été l’esclavage. Vérité relevée par le contraste avec un décor de rêve : les bayous de Louisiane avec leurs immenses cyprès qui filtrent le soleil, autour des vérandas à colonnettes des somptueuses maisons des planteurs.

    Bref, un beau film en plus d’une très efficace reconstitution de l’histoire de l’esclavage.

  • Les FTP-MOI dans la Résistance

    Communiqué de la LDH

    Le 21 février 2014, il y aura soixante-dix ans que le groupe Manouchian aura été fusillé au Mont-Valérien. L’année même de la Libération et du programme du Conseil national de la Résistance.

     

    C’était donc le moment de revenir sur cette histoire, ici de façon très différente de celle de Robert Guédiguian dans son film de 2009, L’Armée du crime. Ce sont les survivants ou leurs enfants qui racontent, témoignent, sans intervention de voix-off, et avec l’appui de documents audiovisuels, d’archives publiques et privées, d’historiens. Le récit s’ordonne chronologiquement : les origines de la FTP-MOI, son engagement dans la Résistance, la traque, le procès.

    ftp-moi,manouchian,affiche rouge,ldhLa MOI, Main-d’œuvre immigrée, était pour l’essentiel issue de l’organisation syndicale par nationalité des ouvriers étrangers, fondée par la CGTU. La France d’avant-guerre, très xénophobe, comptait 2,2 millions d’étrangers pour quarante millions d’habitants. Beaucoup avaient fui les persécutions dans leur pays – l’Arménie, l’Italie, l’Espagne, la Pologne – pour rejoindre la France, vue comme le pays de la liberté et des droits de l’Homme. C’est autour des plus politisés d’entre eux, comme Manouchian, poète arménien qui avait adhéré au Parti communiste à la suite de février 1934, et d’anciens des Brigades internationales, que de jeunes étrangers s’engagent dans la Résistance contre un régime collaborationniste et antisémite, inspiré par l’Action française, qui les désigne comme l’anti-France – Vichy effectue quinze mille dénaturalisations, dont cinq mille Juifs. Leur engagement a un caractère d’évidence.

    Dès 1940, l’organisation est interdite et se reconstitue dans la clandestinité. Le film raconte comment elle passe d’une première phase d’action politique – tracts, inscriptions, propagande – à une organisation militaire, solidement structurée et commandée, qui pratique désormais le renseignement, la guérilla urbaine, le sabotage des usines et des trains, et les attentats individuels. Ils – et elles, les femmes aussi – n’étaient en fait que quelques dizaines, mais devenus des professionnels des attentats, malgré la difficulté de tuer des êtres humains. Stéphane Hessel raconte comment de Gaulle reconnut leur combat, comment Jean Moulin intégra, comme soldat d’une Résistance unifiée, les FTP dirigés par Charles Tillon, comment surtout, au-delà de la Résistance immédiate, ils étaient porteurs d’une foi humaniste pour la France d’après la guerre, la foi qui inspira le programme du CNR.

    Auteurs d’actions retentissantes, pris en filature pendant l’année 1943, les membres du groupeexecution-de-missak-manouchian-et-ses-camarades-des-ftp-moi-manouchian-affiche_rouge.jpg Manouchian furent décimés en région parisienne grâce au zèle de la police française, traditionnellement très anticommuniste, et livrés aux nazis. Tout le monde connaît l’affiche rouge, destinée à convaincre le bon peuple, qui n’en crut rien, que des bandits juifs étrangers s’en prenaient à la France pour de l’argent. Condamnés d’avance, les « terroristes judéo-communistes » furent fusillés après une parodie de procès. Un célèbre poème d’Aragon les transforma en légende.

    Entre cette légende, nourrie des belles photographies de certains de ces très jeunes gens, et le débat historique, parfois nauséabond, qui s’en est pris qui à ces « staliniens », qui à Jean Moulin lui-même, il reste des faits, des souvenirs personnels, des transmissions familiales, des lettres qui disent l’espoir pour la France, du courage plus que de la haine, de l’humanité. C’est ce que montre fort bien ce film de forme modeste, en fait bien plus ambitieux qu’il y paraît. Ajoutons qu’il est dédié à un ami de la LDH, Raymond Aubrac.

  • Prochain ciné d'Attac au Metropolis de Charleville

      Mardi 14 Janvier 2014 à 20h00, au cinéma Métropolis.

    Le film projeté - "Camera City" - est un documentaire sur la vidéo-surveillance.

     

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    Documentaire réalisé par Olivier ZANETTA et Christophe RIGAUD (52’)

    Depuis l’installation du premier système de vidéosurveillance à Levallois-Perret en 1993, les caméras se sont déployées sans bruit dans les centres-villes.

     

    Loin de la polémique de ses débuts, la vidéosurveillance est aujourd’hui assimilée à un nouvel équipement urbain. Banalisée, fondue dans des stratégies plus vastes de sécurisation des lieux de sociabilité, cette vidéosurveillance, est désormais qualifiée de vidéoprotection.

     

    Dans ce documentaire, les réalisateurs zooment sur cette généralisation de l’équipement vidéo dans les communes et s’attachent à comprendre pourquoi des élus, de droite comme de gauche, s’engagent dans cette démarche.



    Il y aura bien entendu un débat. Avec Maryse Artiguelong de la ligue des Droits de l'Homme et un ingénieur agent territorial.

  • Festival ciné d'ATTAC.08 du 15 au 17 Novembre 2013

    Le festival ciné d'attac08, c'est pour bientôt ! Il a lieu le Vendredi 15, Samedi 16 et Dimanche 17 Novembre au cinéma Métropolis de Charleville-Mézières.


    3 jours et 5 films au programme ! (tarifs ---> 1 film : 5 € - 3 films : 13 € - 5 films : 20 €)

    On débutera le festival avec la projection le Vendredi à 20h de "Mémoire d'un saccage. Argentine, le hold-up du siècle".

    Ce documentaire de Pino Solanas porte sur l'histoire récente de l'Argentine. On y démonte les mécanismes qui ont causé la faillite d'un pays prospère, où la population gagnait bien sa vie et bénéficiait de services publics de qualité : la nationalisation de dettes privées et l'explosion d'autres dettes odieuses, les privatisations et la corruption politico-financière qui vient avec, suivies de la détérioration des services, le libre-échange dont le pays sort perdant, la promotion par les médias du rôle du privé au détriment de celui du public, l'impunité, la répression, les plans d'austérité.

    Cela ne vous rappelle pas quelque chose ?

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    A la suite du film, nous aurons l'occasion de débattre avec Chloé Etsi et Yiorgos Vassalos de l’Initiative Grecque à Bruxelles.

    Voici la suite du programme de ces trois journées :

     

    Le Samedi 16 : Transition énergétique

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    A 15 h : projection de “Héritage Fight”. Puis débat avec Eugénie Dumont, la réalisatrice.

    A 20 h : projection de “Promised Land”. Puis débat avec Antoine Guilleux d'Enercoop Ardennes.

     

    - Le Dimanche 17 : Bilan et perspective.

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    A 14h30 : projection de “Le revenu de base”. Puis débat avec Jean-Marc Scattolin, responsable local Meurthe et Moselle du mouvement français pour le revenu de base.

  • Rappel : Séance Cinéma à Attigny : "Energie, le Futur à contre courant"

    Venez passer un moment convivial dans les locaux d’Attigny pour visionner le film : "Energie, le futur à contre courant" et tout connaître de la transition énergétique.

     Le Jeudi 17 octobre 2013

    A Attigny, dans les locaux de l’ALE 08, pôle d’entreprises des Vieux Moulins, 23 A Rue André d’hôtel

     La séance commencera à 20h.

     Le film : "Energie, le futur à contre courant"

     

    Réalisateur : Claude Lahr
    Présentée par Annie-Claude Elkaim
    durée : (120mn)

     

    Synopsis :

     

    L’humanité est au bord de la panne de courant. Mais elle continue à s’agiter et à consommer les lettre_asder_avril_2013-e1365762561972.jpgénergies fossiles par milliards de tonnes, feignant de croire ses ressources inépuisables. Le charbon par exemple, par ailleurs champion en matière de pollution, devrait se tarir dans cent trente ans. Idem à plus courte échéance pour le gaz et le pétrole. Inquiétant quand on sait que, dans moins de deux décennies, avec l’émergence de l’Inde et de la Chine, la demande d’énergie va doubler. Cette situation tendue risque de provoquer de violentes crises entre différentes parties du monde. Un changement radical s’impose donc dans nos habitudes de consommation et dans les politiques menées, notamment dans une Europe très dépendante du reste de la planète en matière énergétique.

  • Anniversaire du Cinema : se souvenir des belles choses

    Même si l'année 2013 risque d'être difficile pour l’équilibre budgétaire du cinéma, pour commémorer le vingt-cinquième anniversaire de son ouverture les responsables ont voulu surtout retenir tous les événements importants qui ont fait vibrer les spectateurs de Tourelles ces dernières années.

    Le président Sylvain Machinet a retracé l'histoire du cinéma, tâche pour laquelle il était particulièrement bien placé, non seulement en tant que président de l'association qui le gère mais aussi en tant qu'ancien adjoint à la culture qui avait porté le projet.

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    Les personnalités présentes ont ensuite pris brièvement la parole pour souligner l’importance d'un tel équipement pour la ville et ses environs.

    Le Sous-préfet a insisté sur l'impact du cinéma sur l'image et le rayonnement de la ville et il a souligné le message culturel du cinéma en rappelant l'importance de créateurs comme Patrice Chéreau qui vient de disparaître.

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    La salle d'exposition des Tourelles est décorée de 25 affiches de cinéma, une par année passée, avec un film correspondant au millésime, ayant eu ou pas un grand succès en terme d'entrées payantes.

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