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économie et finances - Page 36

  • Centrale de Fukushima : l’eau radioactive bientôt rejetée dans l’océan

    Extraits de l'article de Reporterre du 05.07.2023.

    Le rejet dans l’océan des eaux contaminées par la catastrophe nucléaire de Fukushima a été approuvé le 4 juillet par l’Agence internationale de l’énergie atomique. Au Japon, les inquiétudes sont nombreuses.

    C’est le feu vert que le gouvernement japonais et l’électricien Tokyo Electric Power Company (Tepco) attendaient avec impatience. Mardi 4 juillet, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a estimé dans un rapport que le projet du Japon de rejeter dans l’océan Pacifique les quelque 1,3 million de tonnes d’eau contaminée par l’accident nucléaire de Fukushima était « conforme aux normes de sûreté internationales » et aurait « un impact radiologique négligeable sur les personnes et l’environnement ».

    Ce rapport est une étape supplémentaire de franchie dans la liquidation de la catastrophe nucléaire qui a frappé le Japon en 2011. Les installations de rejet, en face de la centrale accidentée, sont déjà prêtes. Tepco a achevé lundi 26 juin le forage d’un tunnel sous-marin d’1 kilomètre de long où transiteront les eaux contaminées, et fini d’installer le filtre à sa sortie. Les derniers tests de ces installations de déversement ont été réalisés le 27 juin, et ceux des installations de dilution et de transfert le 28 juin.

    D’après le quotidien économique japonais Nihon keizai shinbun du 4 juillet, les rejets devraient démarrer au mois d’août. Aucune mesure restrictive concernant la pêche, la baignade ou toute autre activité n’est prévue pour accompagner ces déversements.

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  • Vendre des tomates bio en hiver, une « aberration » désormais autorisée

    Extraits de l'article de Reporterre, Par Fabienne Loiseau le 04 juillet 2023.

    Le Conseil d’État a donné raison au secteur agro-industriel qui pourra reprendre la culture des légumes d’été bio sous serre chauffée. Au grand dam des petits producteurs.

    Vous ne trouviez plus de tomates bio françaises en janvier ? Normal, vendre hors saison des légumes et fruits d’été bio cultivés sous serre chauffée était interdit depuis l’hiver 2019-2020. Mais cette mesure défendue par les petits producteurs bio va être abrogée. Deux acteurs majeurs du secteur agro-industriel, à savoir la Fédération des producteurs de légumes de France et Felcoop, qui contestaient cette interdiction, ont obtenu gain de cause devant le Conseil d’État le 28 juin dernier.

    (...)

    Dans un communiqué, le ministère de l’Agriculture dit prendre acte de cette décision : « Selon la haute juridiction, cette disposition plaçait juridiquement les producteurs français dans une situation de distorsion de concurrence par rapport aux produits importés. » C’est l’argument vigoureusement utilisé par la FNSEA lors de l’adoption de la décision par le Comité national de l’agriculture biologique (Cnab) en 2019

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  • L’Affaire du Siècle demande une astreinte d’un milliard d’euros pour obliger l’État à agir

    Ce mercredi 14 juin 2023, les organisations de l’Affaire du Siècle (Notre Affaire à tous, Greenpeace France et Oxfam France) ont déposé un nouveau mémoire au tribunal administratif de Paris. Elles constatent que l’État n’a pas pris toutes les mesures nécessaires pour réparer le préjudice écologique et demandent donc au tribunal de prononcer une astreinte financière de 1,1 milliard d’euros pour obliger l’État à agir.

     

    L’État n’a pas pris les mesures structurelles à la hauteur des enjeux et des besoins pour faire face au dérèglement climatique. C’est pourquoi l’Affaire du Siècle apporte un nouvel élément à la procédure qui l’oppose à l’État, représenté par plusieurs ministères du gouvernement. Les organisations demandent au tribunal administratif de Paris d’exiger de l’État qu’il prenne des mesures supplémentaires et de payer une somme de 1,1 milliard d’euros pour les neuf premiers semestres de retard déjà cumulés (122 millions d’euros pour chaque semestre de retard supplémentaire). L’objectif : forcer le gouvernement à prendre des mesures structurelles pour que la France réduise durablement ses émissions de gaz à effet de serre.

    Pour les organisations de l’Affaire du Siècle, « le gouvernement n’a pas exécuté la décision du juge prise en octobre 2021 puisqu’il n’a pas pris des mesures pour rattraper son retard. Or, plus la France tarde à mettre en place une véritable politique climatique à la hauteur des enjeux, plus la transition pour faire face aux impacts de l’inaction passée coûtera cher. En manquant à ses responsabilités aujourd’hui, le gouvernement vit à crédit des générations à venir. »

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  • Foire Bio des Ardennes le 18 juin à Bairon et ses environs

    Foire Bio des Ardennes – 2ème édition à Bairon et ses environs18 juin - 10 h 00 min à 19 h 00 min Entrée libre

    Bio des Ardennes organise la 2ème édition de la Foire Bio des Ardennes le dimanche 18 juin 2023 à Bairon et ses environs.L’occasion de faire la promotion de l’agriculture biologique et de ses valeurs auprès des consommateurs lors d’une journée conviviale dans un cadre idéal!

    Au programme :– Marché de producteurs Bio locaux– Buvette Bio – Repas Bio– Animations– Rencontre avec des associations locales (Bio des Ardennes, Renard…)Rendez-vous : à Bairon et ses environs de 10h à 19h le 18 juin 2023 

    illustration-foire-bio-ardennes-2023-web.jpg

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  • Changement de cadre pour l'Assemblée Générale du FJEPCS

    L'Assemblée Générale annuelle du FJEPCS de Vouziers s'est tenue ce jeudi dans les locaux nouvellement acquis de la rue Charles de Gaulle à Condé. Ces bâtiments accueillent le pôle insertion de l'association, c'était l'occasion pour beaucoup de personnes de les découvrir.

    Une assemblée nombreuse a pris connaissance des rapports moraux et d'activité de l'association, ainsi que du bilan financier. Ce fut aussi le moment de souligner les bons résultats des diverses activités proposées ; la reconnaissance du bien-fondé de ces démarches a été validée par plusieurs audits et récompenses, au niveau régional, et même national.

    Dans son rapport moral, Marie-Christine Géant, la présidente de l'association, a souligné l'existence d'un projet partagé, et de P1620469.JPGvaleurs communes qui fondent l'existence et la justification des actions mises en œuvre. Ces fils conducteurs sont les garants de la pertinence des multiples activités, et permettent une coordination et une complémentarité entre les différents secteurs.

    Elle a aussi insisté sur l'importance de l'implication des habitants qui ne sont pas de simples consommateurs. La présence des bénévoles est indispensable pour le fonctionnement des sections, les administrateurs représentent un autre aspect de cet engagement. La présidente a lancé un appel à de nouvelles personnes pour rejoindre le conseil d'administration. Cet engagement est rendu encore plus nécessaire du fait de la nouvelle organisation envisagée pour l'année prochaine : pour des raisons administratives et réglementaires, le pôle insertion va devenir plus autonome, avec un conseil d'administration propre. Cette évolution ne modifiera pas les liens et la complémentarité qui existent actuellement entre les différents secteurs.

    Le rapport d'activité n'a pas pu présenter toutes les actions en détail, tant elles sont riches et variées. Il a été noté une forte augmentation de la fréquentation du FJEPCS depuis la fin de la période Covid et grâce à l'ouverture de l'extension des locaux. Des personnes perdues de vue fréquentent à nouveau l'association, beaucoup de nouvelles têtes franchissent les portes des locaux.

    On retiendra un chiffre, plus de mille adhérents en 2022, ce nombre semble encore en augmentation pour 2023. L'extension des locaux "historiques" de l'association semble donner pleine satisfaction à l'équipe professionnelle et à ses dirigeants, mais aussi aux utilisateurs. D'ailleurs malgré l'importance de la surface ajoutée, des activités se trouvent  déjà  à l'étroit dans le bâtiment.

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  • CNR-logement : beaucoup d’attente pour si peu de résultats

    Communiqué du Collectif Associations Unies

    Très peu pour les sansdomicile et les mallogés, quasiment rien pour le logement social… : après des mois de concertation, qui logo_CAU.svgont montré chez tous les participants une urgence à agir, le CNRlogement apporte bien peu de réponses aux victimes de la crise du logement. Le flou des réponses apportées reflète le manque d’ambition et de vision du gouvernement.

    Le CAU se félicite certes de l’annonce, après des mois de report, du plan de relance du « Logement d’abord », pour faciliter l’accès au logement des personnes sans domicile, qui offre une certaine visibilité aux acteurs. Mais nous sommes en attente sur le contenu du plan, les détails sur la programmation pluriannuelle de l’hébergement, les logements d’insertion (résidences sociales, intermédiation locative, foyers de jeunes travailleurs…), la prévention des expulsions, les attributions HLM, l’accompagnement social… Les montants annoncés, 40 millions d’euros par an jusqu’en 2027, semblent se limiter à la poursuite du plan au même niveau qu’en 2023, alors que les besoins explosent partout dans les zones tendues et que le 115 laisse à la rue des milliers de personnes chaque soir faute de solutions. Pire, alors que le secteur HLM traverse une grave crise, avec une chute de la production neuve en raison des coupes budgétaires depuis 2017 et de la hausse des taux d’intérêt, la relance du logement social est la grande oubliée des annonces, hormis quelques mots d’ordre imprécis.

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  • Environnement : les difficiles négociations sur la pollution plastique

    Edito de Cartooning for peace du 01 juin 2023

    Sous l’égide de l’ONU, Paris accueille les représentants de 175 pays du 29 mai au 2 juin au siège de l’Unesco pour tenter d’aboutir à un traité international juridiquement contraignant contre la pollution au plastique avant 2024. En deux décennies, la quantité de plastique rejetée dans la nature a doublé pour atteindre 460 millions de tonnes par an. Ces déchets finissent généralement dans l’océan, au point de former dans le Pacifique un septième continent, grand comme un tiers de l’Europe.

    Une majorité de pays représentés à Paris comptent donc voter des mesures pour limiter la production et la consommation de plastique. Mais d’autres pays comme la Russie, la Chine, l’Inde, et ceux du Golfe, qui se reposent beaucoup sur la production du plastique, font frein et contestent que de telles mesures soient prises sans unanimité.

     

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