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écologie - Page 292

  • Vers un Parc naturel d'Argonne?

    Un parc naturel régional , ce sont "des collectivités territoriales de projets ayant pour objectif de décliner le développement durable au quotidien sur des territoires bénéficiant d'un patrimoine naturel et humain remarquable ». Il en existe dans la Marne (montagne de Reims) et en Lorraine.


    Notre (très nature) confrère "L'Union" rend compte de la réunion qui a eu lieu à Chaudefontaine (51), afin de promouvoir l'idée d'un parc 0000293809-0_w_230_h_230.jpg?1241941252naturel dans l'Argonne.

    Dans la Meuse et dans la Marne, des élus de l'Argonne se sont mobilisés contre des projets : carrière, enfouissement de déchets nucléaires.

    Allant au-delà de cette logique de défense de leur territoire, ils veulent maintenant enter dans une démarche de promotion, et lancent l'idée d'un parc naturel régional.

    Les Ardennais ont été mois concernés par les projets pré-cités, aucune commune des Ardennes ne s'étant portée candidate à l'accueil d'un centre d'enfouissement de déchets nucléaires.

    Les élus de notre département avaient malgré tout été informés de l'initiative, et conviés à la réunion.

    PaysdArgonne.jpgL'idée d'un parc naturel régional est a priori positive pour la région et pour le développement durable. Cette initiative n'est manifestement qu'un premier pas, et le succès ne pourra venir qu'en fédérant  toutes les parties qui peuvent s'y associer. Elle a le mérite d'exister et de poser la question de l'utilité d'un parc naturel.

    D'après le compte-rendu du journal, les initiateurs du projet considèrent que«rien n'est figé, tout reste à faire ».

    Alors, même si tout n'a pas été fait parfaitement dans les formes, c'est sur l'idée qu'il faut se prononcer, quitte à prendre des initiatives complémentaires si le but est considéré comme positif.

     

  • plan de relance contre écologie

    La création de sites industriels potentiellement dangereux est encadrée par des enquêtes publiques . Elles permettent, souvent très modestement, aux citoyens et aux associations d'être informés et de donner leur avis.

    Dans le cadre du plan de relance, le gouvernement veut supprimer cette procédure. C'est mettre en danger des territoires et des populations, sous le prétexte de l'urgence du redémarrage de l'économie libérale. D'autres choix sont possibles pour sortir de cette crise, et les décisions ne doivent pas se prendre au détriment de l'écologie et de la sécurité des personnes.

     

    Voici l'analyse de la FNE sur ce sujet :

     


    Une réforme irrationnelle
    Patrick Devedjian a annoncé avoir soumis à la consultation interministérielle un texte visant à relever le seuil de déclenchement des image1.jpgenquêtes publiques. En clair : le but est de permettre l’autorisation d’un maximum de projets à risques sans concertation et information du public (riverains, associations, élus, etc…)

    Pour Sébastien Genest, Président de FNE : « la création des enquêtes publiques environnementales par la loi Bouchardeau du 12 juillet 1983 est un progrès démocratique pour lequel les associations se sont battues. Sa remise en cause est un scandale ! »

    Sébastien Genest poursuit : « Cette annonce, réalisée sans aucune consultation préalable, n’a aucun intérêt ni économique ni écologique. Pire, elle sous-entend que l’écologie ne rime pas avec économie, cette vieille erreur que les acteurs du grenelle avaient pourtant enterré. Décidément, certains font tout pour que ce plan de relance ne soit pas vert mais bien gris foncé ».

    Oui à la simplification, non à la régression
    Pour Arnaud Gossement, porte parole de FNE : « Cette annonce n’a pas de sens. L’urgence est d’améliorer pas de supprimer les enquêtes publiques. L’urgence pour la France est de se conformer à ses engagements européens et internationaux. L’urgence est de faire en sorte que les citoyens aient envie de participer aux enquêtes publiques ! L’urgence n’est pas de karchériser le code de l’environnement ! ».

    Pour FNE, il faut réfléchir à la raison pour laquelle le public pourrait bouder certaines enquêtes publiques. A l’évidence, le public a parfois l’impression que les jeux sont faits et les projets ficelés avant même la consultation. De plus, pendant l’enquête publique, les conditions de participation et d’accès à l’information pourraient être grandement améliorés...

    FNE note que la suppression plutôt que l’amélioration des procédures de concertation peut conduire la France à être en infraction avec ses engagements européens. FNE réclame depuis longtemps le respect des dispositions de la convention signée à Aarhus en 1998 aux termes desquelles le public doit être consulté.

    Et le 3e régime...

    document?id=1306&id_attribute=43Cette annonce d’une suppression d’enquêtes publiques vient s’ajouter à la réforme dite du « 3e régime » que FNE combat avec acharnement dans son principe même. La loi portant plan de relance votée le 17 janvier dernier prévoit en effet un assouplissement des conditions d’autorisation de la plupart des installations classées soumises à autorisation au détriment de l’évaluation environnementale, de la concertation etc…

    Au final, ces mesures ne serviront pas les industriels vertueux, qui ont compris que l’écologie est un atout pour demain. Elles ne répondent probablement qu’aux souhaits de quelques industriels habitués des contentieux environnementaux.

    FNE demande le retrait pur et simple de ces réformes et le fera savoir dès l’ouverture de la table ronde sur les risques industriels en cours d’organisation.

  • Un RER à Boult-aux-bois

    D'après le responsable de la boiodiversité à Paris, le nombre d'espèces animales présentes dans la capitale est en forte augmentation.

    Paris a depuis plusieurs années une gestion très écologique de ses espaces verts, et le résultat deviendrait visible au niveau de la faune et de la flore.

    Le CERFE, centre réputé d'étude du comportement animal va-il déménéger à Paris ? En échange, va-t-on construire un RER à Boult-aux-Bois ?

    Voilà des questions qui méritent d'être posées!

    Voici un extrait du"Monde" sur le sujet :

     

    Non, le bestiaire parisien ne se résume pas aux pigeons, aux rats et aux blattes, et sa flore aux platanes et aux marronniers. "La biodiversitéun-renard-sur-un-trottoir-en-pleine-ville_2247_w560.jpg est présente partout à Paris, quand on la cherche, quand on sait la voir", dit Philippe Jacob, responsable du pôle biodiversité de la capitale. Bien sûr, elle est moins riche que dans beaucoup d'autres régions. Mais dans ses bois, ses parcs, et ses friches, sur ses toits et ses balcons, au bord de ses voies d'eau, du périphérique, ou de l'ancienne petite ceinture, Paris abrite 2 000 espèces animales, et autant d'espèces végétales. Plus étonnant, tandis que la biodiversité diminue dans les campagnes, elle semble prospérer sur le pavé.

    "Il y a un enrichissement, explique M. Jacob. On voit à nouveau des espèces qui avaient disparu dans les années 1960." Les orchidées, par exemple, abondent. Le héron, le pic vert, l'épervier d'Europe, le martin-pêcheur ont refait leur nid à Paris. L'Argus bleu - un papillon protégé en Ile-de-France - les libellules, sauterelles, grillons, tritons, orvets, réapparaissent. Des renards font quelques incursions.

  • EPR validé par le conseil d'état

    Le conseil d'état, la plus haute juridiction administrative française, vient de rejeter le recours contre la construction d'un EPR à Flamanville. Plusieurs associations avaient tenté d'interdire la construction de cette centrale atomique de nouveau type.

    3297459.jpgElles s'appuyaient sur les danger de l'exploitation et sur l'incapacité à gérer les déchets de cette industrie. Le conseil d'état a donc rejeté ces arguments, validant ainsi la construction de la centrale.

    Depuis, Nicolas Sarkozy a décidé de construire une deuxième centrale de même type (pas à Chooz, mais à Penly).

    Voici la réaction de Greenpeace (extrait) :

     

    Le Conseil d'Etat soutient également que les rejets supplémentaires de tritium ont suffisamment été étudiés, mais cela ne règle pas la question. L'EPR rejettera bien d'avantage de tritium dans l'environnement ! Pendant longtemps l'industrie nucléaire avançait que cet élément radioactif n'avait aucune conséquence sur la santé. Or, il est prouvé depuis peu que le tritium se fixe sur l'ADN et qu'il action-blocage-epr-flamanville-6.jpgpeut donc entraîner des modifications génétiques et des malformations.

    La plus haute juridiction administrative estime par ailleurs que les questions relative à la gestion des déchets a elle aussi été suffisamment étudiée, alors que Greenpeace a montré que les déchets générés par l'EPR seraient 7 fois plus dangereux que ceux produits par les réacteurs précédents. Rien d'étonnant dans le pays du tout nucléaire !

    Lien permanent Catégories : écologie Imprimer 0 commentaire Pin it!
  • Bois illégal : la France freine

    Le parlement européen vient de voter en faveur d'un contrôle plus important de l'importation de bois tropical. L'Europe est le premier importateur de bois en provenance des forêts tropicale, et la France est en tête dans ce domaine.


    Cette position de notre pays est liée à une consommation importante de cette ressource qui n'est pas inépuisable. Pour préserver quelques intérêts économiques, le gouvernement manoeuvre pour restreindre la réglementation dans ce secteur.

    Voici l'analyse de Greenpeace :

     

    Les associations de protection de l'environnement considèrent que ce vote des députés européens pour une loi sanctionnant le commerce de action-la-rochelle-11.jpgbois illégal est une victoire d'étape cruciale. « Les députés ont suivi l'opinion majoritaire des citoyens européens dont 92% souhaitent une loi garantissant que seul du bois d'origine légale soit commercialisé dans l'Union européenne et que des sanctions plus fortes soient prisent pour les entreprises commercialisant du bois illégal », déclarent les cinq ONG.

    Il ne reste donc plus aujourd'hui qu'une seule étape : l'adoption de ce règlement au Conseil de l'Agriculture. Malheureusement, les Etats membres tergiversent. Premier importateur de bois exotique en Europe, la France ne souhaite pas un règlement trop contraignant qu'elle juge, sans avoir mener les expertises nécessaires, pénalisant pour les entreprises, malgré les enjeux climatiques, environnementaux et sociaux de la déforestation. Hors, il faut rappeler que c'est la concurrence déloyale du bois d'origine illégale qui pénalise toute la filière bois et récompense les mauvaises pratiques au détriment du bois d'origine légale et durable. Ce vote satisfait aussi les entreprises ayant déjà développé des systèmes vertueux répondant aux obligations que présente ce texte.

    «
    Alors que depuis plusieurs mois, nous demandons en vain la position officielle de la France, nous avons été très surpris d'apprendre que les services du Premier Ministre avaient ainsi envoyé une note aux députés européens leur demandant de ne pas voter « un dispositif trop lourd », « totalement prohibitif » et au contraire de reconnaitre les chartes et autres opérations de verdissement de façade des opérateurs », s'insurgent les associations.

    main-image-deforestation.jpgCe manque de volonté de la France est contraire à sa volonté affichée – du Président et du gouvernement – de lutter contre la déforestation, les changements climatiques et la perte de biodiversité. Le Président de la République s'était prononcé lors de son discours de clôture du Grenelle de l'Environnement pour que la France soit dorénavant «
    à la tête de la politique environnementale européenne, avec la Commission et le Parlement européens...». De son coté, Mr. Barnier s'est récemment présenté dans la presse comme le candidat de l'éco croissance et d'un grenelle à 27 tandis que Mr. Borloo s'engageait pour la protection des forêts tropicales et avait soutenu sur ce dossier le principe d'une traçabilité totale pour les produits bois, du premier importateur jusqu'au consommateur.


    Nous demandons au gouvernement d'adopter dans les jours qui viennent une position officielle à la hauteur de ses ambitions publiques et sans double discours, qui confirme le vote du parlement, seule à même de mettre réellement un terme au scandale du bois illégal en Europe.

  • Le rouge et le noir: un curé communiste

    Demain jeudi 23 avril une conférence sera donnée à Etrepigny sur le curé Meslier. Elle se déroulera dans le cadre de la marche de Bure à Chooz, qui vient de faire étape à Vouziers.


    Voici le programme prévu pour cette fin de journée :


    Jeudi 23 avril : ETREPIGNY

    18 h 00 : visite de la ferme biogaz de monsieur Mineur

    20 h 30 : causerie autour de l'histoire de l'abbé Meslier animée par Florian Brion, enseignant en philosophie - Maison d'accueil spécialisée du pré aux saules.

     

    Vous pourrez donc y retrouver les marcheurs, et mieux connaître ce penseur peu connu, qui est d'ailleurs bien oublié de l'Église à laquelle il appartenait.

     

    Voici un extrait de son oeuvre:

     

    J'ai vu, et on voit encore tous les jours, une infinité d'innocents malheureux, persécutés sans raison et opprimés avec 0-picture.jpg?0.9635321053515239injustice, sans qu'ils trouvassent aucun protecteur secourable pour les secourir(...)
    C'est l'égoïsme et l'ambition brutale qui sont la source et l'origine de tous ces superbes titres de seigneurs, de prince, de roi, de monarque et autres tyrans qui nous oppriment. Et aussi la source et l'origine de tous ces prétendus saints et sacrés caractères d'ordre et de puissance ecclésiastique et spirituelle que s'attribuent les prêtres et les évêques. La religion soutient le gouvernement politique, si méchant qu'il puisse être, et à son tour le gouvernement soutient la religion, si sotte et si vaine qu'elle puisse être.


     

    Le curé Meslier (1164-1729) était en charge des paroisses d'Etrepigny et de Balaives, dans les Ardennes.

     

    Florian Brion qui animera cette soirée est un ancien Vouzinois qui a enseigné au lycée Masarik,et qui est toujours professeur de philosophie.

     

    Jean MESLIER (16

  • De Bure à Chooz : Etape à Vouziers

    Ce mardi, la marche de Bure à Chooz passait à Vouziers. Une halte pour le groupe de marcheurs, qui repartent demain pour Le Chesne.

    Vous pouvez les accompagner pour cette étape, ou simplement pour une partie du trajet de la journée. Pour prendre contact avec les marcheurs, voir le site Bure Stop.

    A Vouziers, un rassemblement était organisé au parc Bellevue pour rendre hommage à Raymond Goury et Daniel Warnet. Une trentaine de personnes ont répondu présent, à la fois pour soutenir la marche et honorer les deux militants écologistes locaux.

    Un responsable de la marche a rappelé les combats de Daniel et Raymond, et le caractère précurseur de leur engagement.

    Une marcheuse a donné le sens de leur action, au moment où le choix d'un site d'enfouissement de déchets nucléaires est en question. Dans la Meuse , la Marne, et en Haute-Marne le débat est intense entre les adversaires et les partisans d'un site d'enfouissement. Des communes qui étaient candidates ont depuis changé d'avis.

    Voici quelques photos de cette fin de journée à Vouziers.

     

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    L'arrivée des marcheurs au parc Bellevue


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    Un accueil local chaleureux

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    Un militant dans le vent.

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    Lecture de l'hommage à Daniel et Raymond

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    Devant l'arbre de la Liberté