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écologie - Page 291

  • Européennes : Mettre l’écologie au cœur des choix politiques maintenant !

     

    FNE demande au Gouvernement de tirer sans délai les leçons du scrutin. Dés hier soir, FNE a salué la volonté des électeurs/trices de placer la question de l’urgence écologique au cœur du résultat des élections européennes. FNE demande de toute urgence au Gouvernement de tirer les leçons du scrutin en abandonnant des projets écologicides et en prenant les mesures indispensables à la lutte contre la crise écologique.

     

    Pour Sébastien Genest, Président de FNE : « Il faut que demain soit écologique ! Il est temps de comprendre que l’urgence écologique est au fne_logonb.gifcœur des préoccupations des français qui sont dans l’attente d’actes politiques concrets. Se battre dos au mur chaque jour contre des textes et projets qui menacent la planète n’est pas notre vocation ! Nous souhaitons avancer vraiment puisque nous n’avons plus le temps de reculer ».


    Abandon des projets écologicides.
    FNE demande dés aujourd’hui que soient abandonnés les projets suivants qui sont directement contraires à l’esprit du Grenelle et à la lettre des suffrages exprimés hier et notamment :

    - Industrie : abandon pur et simple de la réforme du « 3e régime » qui permet un assouplissement inacceptable des conditions d’autorisation et de contrôle des activités industrielles, et doit entrer en vigueur avant le 17 juin ; Abandon des opérations d’enfouissement souterrain par Total de 120 000 tonnes de CO² à Lacq dans les Pyrénées Atlantique ; Moratoire sur tout projet de terminal méthanier

    - Nucléaire : abandon de tout projet de construction de nouveaux réacteurs nucléaires,

    - Agriculture : interdiction immédiate de l’insecticide Cruiser dont FNE a demandé l’annulation en justice,

    - Transports : abandon de toute expérimentation des méga camions, du circuit de Formule 1 en région parisienne,

    Relance du dialogue environnemental.
    FNE souhaite que le dialogue environnemental entre les acteurs du Grenelle de l’environnement reprenne du souffle. Plutôt qu’une multiplication des « Grenelle », FNE souhaite notamment :

    - Une position exemplaire de la France pour les négociations climatiques de Copenhague en décembre,

    - Une accélération de la discussion et une application rapide des projets de loi Grenelle I et II.

    - Une réforme profonde de la fiscalité écologique : contribution climat énergie, fiscalité dissuasive sur l’incinération des déchets, éco taxe poids lourds…

    - La réorientation du plan de relance pour créer les conditions d’une économie verte

    - La création d’une trame verte et bleue ambitieuse pour stopper l’effondrement de la biodiversité avant 2010

    - Un engagement fort de l’Etat en faveur de l’environnement au Grenelle de la Mer qui se conclura fin juin.


    Arnaud Gossement, porte parole de FNE, souligne : « le résultat des élections européennes démontre qu’un souffle écologique puissant s’est levé dans la société française, qui, contrairement à bien des décideurs, a compris la réalité de l’urgence écologique. Non à la karchérisation du code de l’environnement au nom de la relance économique, oui à une économie verte pour répondre à la double casse sociale et environnementale que nous subissons actuellement ».

  • Signez l’appel pour le climat !

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    Lundi 25 mai, à l’occasion de l’ouverture du Forum des grandes économies, qui rassemble durant deux jours les représentants des 17 économies les plus riches mais aussi les plus émettrices de gaz à effet de serre, Greenpeace et 10 ONG françaises ont lancé l’appel “Ultimatum climatique” lors d’une conférence de presse.

    Signez l'appel pour le climat ! (cliquez ici)

     

     

     


     

     



    Œuvrant dans des domaines aussi variés que l’action humanitaire, le développement, la défense des droits de l’homme et la protection de l’environnement, c’est une coalition inédite d’organisations qui lance un grand appel qui vise à rassembler 1 million de signatures d’ici le début du mois de décembre pour que la France, au sein de l’Union Européenne, prenne la tête du combat contre les changements climatiques et contribue à la conclusion d’un accord ambitieux sur le climat à Copenhague en décembre.

     

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    la forêt amazonienne en train de disparaître
  • L' Europe sans nucléaire

    Le nucléaire  ou la mise en place d'énergies renouvelables : c'est aussi un des enjeux des élections européennes.


    Le lobby pro-nucléaire est bien représenté à Bruxelles. Elle tente de brouiller le message sur le réchauffement climatique, en faisant passer le nucléaire pour une "énergie propre". Le développement de la fillière nucléaire est incompatible avec des objectifs de développement durable (production la plus proche possible de la consommation, utilisation d'énergies renouvelables, priorité à la réduction de consommation,...)

    Voici un communiqué de "sortir du nucléaire" qui interpelle les candidats aux européennes.

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    Le nucléaire contre les crises climatique et économique ? Une illusion !

    Les derniers rapports sur le climat prévoient d’ici à la fin du siècle une augmentation inquiétante de la température moyenne du globe, une hausse d’un mètre du niveau de la mer, la multiplication des tempêtes, sécheresses et inondations… En décembre 2009, les délégations réunies à la conférence internationale de Copenhague devront adopter les mesures nécessaires pour éviter le pire scénario.
    L’industrie nucléaire entend tirer parti de cette crise pour mettre fin à sa traversée du désert.

    Cette traversée du désert est liée notamment aux catastrophes de Three Mile Island (1979) et Tchernobyl (1986), ainsi qu’au risque de prolifération des armes atomiques. A grand renfort de communication dans les médias français et européens, elle présente la construction de nouveaux réacteurs comme une solution miracle. Pourtant, le nucléaire est une énergie très marginale, qui contribue fort peu à la lutte contre le dérèglement climatique et entrave de fait les vraies solutions.

    Confrontée à de graves difficultés financières, l’industrie s’efforce de faire passer le nucléaire pour un ingrédient indispensable de la relance économique, voire d’une "croissance verte" !

    Elle passe sous silence les coûts et les subventions pharaoniques liés à la construction des réacteurs et à leur futur démantèlement, tout comme les risques considérables (rejets radioactifs, accidents, terrorisme) et le problème irrésolu des déchets. Grâce à cette stratégie agressive, le nucléaire a de nouveau le vent en poupe en Europe, contre toute logique. Certains gouvernements évoquent de nouveaux programmes nucléaires ; d’autres, comme l’Italie, la Suède et la Belgique, envisagent de mettre fin à leur programme de sortie du nucléaire. En Allemagne, la coalition gouvernementale se déchire sur cette question.

    A cette fin, le lobby pro-nucléaire monte à l’assaut des institutions européennes.

    Le Conseil de l’Union européenne, qui réunit les chefs de gouvernement et les ministres de tous les Etats de l’Union européenne, rechigne à couv_doc_europeenne_2009_web.jpgprendre les mesures qui permettraient de lutter efficacement contre le dérèglement climatique… et certains de ses membres aimeraient faire étiqueter le nucléaire comme "énergie propre" !
    La Commission européenne, qui élabore les directives, apporte un soutien actif et à peine voilé à la relance du nucléaire en Europe. Très ouverte aux lobbies, elle s’est faite le relais des industriels du nucléaire, qui sont devenus ses interlocuteurs privilégiés.

    Énergie et climat, sûreté nucléaire, financement des programmes de recherche : les décisions correspondantes se prennent de plus en plus au niveau des institutions européennes.

    Face à cette offensive pro-nucléaire, le Parlement européen, seul organe démocratiquement élu, peut tenter de faire barrage. Les projets de lois de l’Union européenne sont soumis au vote et aux propositions d’amendements des députés européens ; on leur doit l’objectif de 20 % d’énergies renouvelables dans la consommation énergétique européenne d’ici 2020. Mais eux aussi sont désormais courtisés par le lobby nucléaire...

    C’est pourquoi nous devons impérativement, avant les élections du 7 juin prochain, interpeller les futur-e-s député-e-s, quelle que soit leur couleur politique. En leur envoyant les cartes postales (à commander ou à télécharger), vous leur rappellerez avec force que le nucléaire n’est pas une solution aux défis qui attendent l’Europe !

  • Mega camions : du CO2 en plus

    Les méga camions ne sont pas encore autorisés en France, mais le gouvernement prévoit une expérimentation des ces mastodontes routiers.

    Une récente étude montre que cette"solution" entraînera une baisse du coût du transport routier, et bien sûr il en résultera une augmentation de ce moyen de transport. Il est nécessaire de développer les transports alternatifs à la route (rail, voies navigables) qui sont des sources d'économie d'énergie, et de réduction de la production de CO2.

    Voici un communiqué de FNE

     

     

    gigaliner_1.jpg&mask=120x120.pngUne étude récente publiée le 12 Mai par l'Institut allemand Fraunhofer fournit des précisions sur les conséquences à moyen et long terme de l'usage des mégas camions (ces gros camions mesurant 25,25M et pouvant peser jusqu'à 60T et plus).

    Un effet économique rebond réduisant à court terme les coûts de la route entraînerait une pression sur la demande de transport routier à moyen et long terme. Ce serait ainsi 2 millions de tonnes de CO2 en plus chaque année dans l'atmosphère.

    Rappelons que les transports constituent une grande source d'inquiétude dans la perspective d'une lutte efficace contre les changements climatiques. Les émissions de CO2 du secteur sont en effet en constante augmentation. Les scientifiques issus du GIEC ont par ailleurs alerté récemment sur un réchauffement de la planète plus rapide et plus précoce que prévu.

    Dans cette situation, France Nature Environnement s'inquiète de voir la pression des lobbys routiers gagner toujours plus de terrain pour une expérimentation à court terme des Mégas Camions en France et pour une autorisation à plus moyen terme de ces engins à travers toute l'Europe.

  • Quelle justice pour S. Lhomme ?

    Cela fait 3 ans que la justice enquête sur Stépane Lhomme, porte-parole de "Sortir du Nucléaire". Il est accusé de compromission du secret de la défense nationale, pour avoir révélé qu'une centrale type EPR n'était  pas conçue pour résister à la chute d'un avion de ligne.


    Cette information mérite pourtant d'être connue des citoyens qui devront vivre près d'un EPR.

    Le réseau "Sortir du nucléaire" lance une campagne de soutien à son porte parole:


    non_nous_n_allons_pas_nous_ta.gifEn novembre 2003, le Réseau "Sortir du nucléaire" révèle qu'il détient un document confidentiel défense issu d'EDF qui reconnaît que, contrairement à ce que prétendent les autorités françaises, le réacteur français EPR n'est pas conçu pour résister à un crash d'avion de ligne (voir notre dossier Document confidentiel défense). Ce document a été évoqué à de nombreuses reprises dans la presse, et a jeté le trouble sur le débat public officiel organisé en 2005 et 2006 sur le réacteur EPR : la Commission nationale du débat public a même censuré (voir ici, page 90) la contribution de "Sortir du nucléaire" qui évoquait le fameux document.


    En mai 2006 et mars 2008, Stéphane Lhomme, porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire", a été placé en garde à vue par la DST (aujourd'hui DCRI), sur réquisition du Parquet de Paris... section antiterroriste. Accusé de "compromission du secret de la défense nationale", alors qu'il n'a fait que son devoir de citoyen, Stéphane Lhomme risque 5 ans de prison et 75 000 euros d'amende.


    Depuis mai 2006, Stéphane Lhomme est visé par une "enquête préliminaire" bien curieuse puisqu'elle court... depuis plus de trois ans : une 31-04-stephane.jpgdurée tout à fait hors norme. Les conséquences principales de ce "sur-place" judiciaire sont l'impossibilité d'accéder au dossier et le fait de garder sur la tête une "épée de Damoclès" de 5 ans de prison.


    Le 4 avril 2008, le vice-procureur Alexandre Plantevin, sollicité à plusieurs reprises par l'avocat du Réseau "Sortir du nucléaire" Me Busson, avait enfin répondu, assurant que l'accès au dossier serait possible "sous quinzaine", dès que la DST aurait "transmis les derniers actes effectués". Or, plus d'un an après, malgré d'autres relances, rien n'a changé.


    Aussi, le 4 mai 2009, Réseau "Sortir du nucléaire" a saisi Laurent Le Mesle, Procureur général près la Cours d'appel de Paris. Nous soutenons cette démarche, demandons la clôture de l'enquête préliminaire et, surtout, demandons un classement "sans suites" en faveur de Stéphane Lhomme.

    Par ailleurs, toujours dans cette affaire de document confidentiel défense, EDF aurait mis en place des opérations illégales d'espionnage (*) de Stéphane Lhomme et du Réseau "Sortir du nucléaire", lesquels se sont constitués parties-civiles. Nous demandons là aussi à ce que toute la vérité soit faite.

     

     

     

  • fête de la nature

    Ce week-end, se déroule la fête de la nature, avec de nombreuses sorties organisées à la découverte de l'environnement. Le programme est sur le site fetedelanature.com

    On est surpris de ne voir aucune manifestation annoncée sur le programme pour les Ardennes. Le territoire ne manque pourtant ni de sites remarquables, ni d'associations ou de structures qui peuvent mettre en place une sortie.

    D'ailleurs, la fédération des clubs "Connaître et Protéger la Nature" est partenaire de cette journée, et son siège est à Boult-aux-Bois.

    S'agit-il d'un manque de communication, d'un oubli, ou d'un refus de participer à cette journée?

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  • EPR : le fiasco finlandais se confirme

    AREVA, l'entreprise de pointe dans le nucléaire,  a été surtout très en pointe dans les incidents et accidents de l'an dernier (Tricastin, ...).

    Elle veut promouvoir les nouvelles centrales EPR, et a fait du site finlandais un site pilote, qui devait montrer ses compétences.

     

    Mais le chantier s'embourbe dans les retards, les prix explosent et l'autorité de sûreté locale dénonce les comportement de l'entreprise. La vitrine est en train de devenir un boulet pour AREVA, qui doit provisionner des pertes dans ses comptes.

    Voici l'analyse de Greenpeace, qui a toujours dénoncé le danger et les coûts d'une telle centrale.

     

    Paris, le 07 mai 2009 - Greenpeace vient de demander en Finlande, l'annulation du permis de construire de l'EPR, actuellement en construction sur le site d'Olkiluoto dans ce pays.
    Ce recours fait suite à la révélation d'une lettre de l'autorité de Sûreté et de Contrôle, STUK, adressée à Areva, lors d'une 20070404-action-greenpeace-epr-finlande.jpgémission de la télévision finlandaise. Celle-ci fait état de graves problèmes, ainsi que d'un manque de «réels progrès» dans la conception, notamment des systèmes électroniques de contrôle de sécurité. «
    Cela signifie que la construction va s'arrêter et qu'il n'est pas possible de commencer les essais », déclare dans cette lettre Jukka Laaksonen Directeur général de STUK.

    Les systèmes de contrôle sont pourtant une des composantes les plus essentielles d'une centrale nucléaires, pour assurer la sécurité du réacteur. Or, le respect de la réglementation en matière de conception des systèmes de contrôles électroniques faisait partie des conditions posées par l'autorité de régulation finlandaise, avant l'attribution du permis de construire, accordé en 2005. Aujourd'hui ces conditions ne sont plus remplies.

    Greenpeace avait déjà tiré la sonnette d'alarme, dès 2005, car la conception du prototype apparaissait insuffisante et parce qu'AREVA ne garantissait pas un respect de la réglementation sur le nucléaire.
    Dans la lettre, envoyée à la directrice d'Areva, Anne Lauvergeon, en Décembre 2008, la STUK déplore un sérieux manque de professionnalisme dans la construction du réacteur Olkiluoto 3, et fait valoir que «
    l'attitude ou le manque de connaissances professionnelles » d'Areva empêche tout progrès dans la résolution des erreurs et malfaçons. Selon la lettre, STUK est toujours dans l'attente qu'Areva lui fournisse un « modèle qui satisfasse les principes de base de la sécurité nucléaire ».

    Ces révélations sur le chantier du réacteur d'AREVA à OLKILUOTO ne sont que les dernières d'une longue série depuis quatre ans. A cause de malfaçons, de problèmes continus et du manque de sérieux d'AREVA, le chantier accuse maintenant 3 ans de retard et une augmentation de plus de 50% de son coût initial.

    «
    L'industrie se targuait de pouvoir construire un réacteur de type EPR rapidement et pour 3 milliards d'euros... Nous sommes loin des promesses de départ ! Et pourtant Areva et le gouvernement français s'entêtent et continuent de promettre des miracles grâce à ce programme nucléaire » déclare Laura Hameaux, chargée des questions énergie à Greenpeace France.

    75405.jpg«
    C'est un coup dur porté à AREVA, alors que le constructeur a fait de ce prototype une vitrine commerciale à l'international et présente l'EPR comme un projet sûr. Une fois encore, de graves problèmes sont découverts, les principales règles de sécurités ne sont pas respectées mais l'entreprise française reste muette. Cela devrait refroidir les pays qui envisageaient encore de construire des EPR sur leur territoire ! Ainsi, les acheteurs potentiels d'EPR devraient suivre l'exemple des producteurs d'électricités d'Afrique du Sud ou de ceux des USA qui ont décidé d'annuler les constructions d'EPR qu'ils avaient prévus », ajoute Laura Hameaux.

    En France, un réacteur de type EPR est actuellement en construction sur le site de Flamanville, dans la Manche et là aussi, le chantier cumule les problèmes.
    L'Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) a déjà ordonné l'arrêt du chantier à l'été 2008 -ce qui est exceptionnel dans l'histoire du nucléaire français-, pour des malfaçons dans la qualité du béton et du liner, qui nécessitait un fort taux de réparation des soudures. Et le 4 février 2009, elle demandait à EDF de «
    présenter un plan pour améliorer significativement la qualité de leur réalisation et, dans l'attente de nette amélioration, de les contrôler à 100% ».

    Face à ces irrégularités constantes, Greenpeace demande l'arrêt immédiat du programme EPR dans sa globalité, qu'il s'agisse de Olkiluoto 3, Flamanville 3 ou du projet de Penly, annonçait le 30 janvier dernier, par le Président de la République. L'industrie ne peut plus continuer à présenter le nucléaire comme la solution à la crise énergétique et au changement climatique. Elle ne doit plus empêcher le développement des vraies solutions.