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écologie - Page 295

  • Le conseil général de la Meuse très (radio)actif

    Le conseil Général de la Meuse semble avoir pris fait et cause pour le nucléaire. C'est à Bure qu'est prévu le site d'enfouissement des déchets radioactifs.

    Dans une récente séance, le président du conseil général , Christian Namy, a déclaré :" le développement économique de la Meuse passe forcément par la filière nucléaire". C'est une vision de l'avenir que nous partageons pas du tout !

     

    Le journal"L'est républicain" reprend une partie des débats :

     

    Nous devons assumer Bure, assumer l’arrivée de l’Andra dans notre département et transformer le GIP (ndlr, qui gère les fonds dits millet2.jpgd’accompagnement) en véritable outil de développement économique », insiste Christian Namy, le président radical valoisien du conseil général de la Meuse qui demande à ses collègues de mesurer « le chemin parcouru ». « L’affirmation qu’une des voies de l’avenir passe par le développement d’un pôle sur les bio-énergies et le traitement des déchets adossé à Bure était encore impossible il y a quatre ans. Cela montre que c’est dans l’action que les mentalités évoluent. »

    Le président fait référence à la prochaine implantation d’un centre de stockage de pièces détachées pour les centrales nucléaires d’EDF à Velaines, à la construction à venir du centre d’archives d’EDF à Bure et à l’installation d’un démonstrateur de biomasse du Commissariat à l’énergie atomique à Saudron, côté haut-marnais. Autant de promesses de développement qui visent à permettre à l’Andra et à la filière nucléaire de gagner la confiance des populations locales.

    (...)

    Seul Arsène Lux - encore lui ! - hausse le ton en assurant qu’il ne sera pas le seul, le moment venu, à s’opposer à l’enfouissement s’il le faut.

    Pour l’heure, le président Namy préfère penser aux millions que la filière nucléaire, EDF en tête, verse chaque année au GIP Objectif Meuse pour l’accompagnement du laboratoire. « J’ai l’appui d’Hubert Falco, le ministre de l’Aménagement du territoire pour faire passer la dotation annuelle de 20 à 30 millions d’euros », précise-t-il. « Pour l’enfouissement, il faudra être beaucoup, beaucoup, beaucoup plus exigeants », prévient Arsène Lux. La Meuse ne se vend tout de même pas pour si peu.

  • Greenpeace dérange

    EDF a espionné Greenpeace, employant des officines spécialisées pour pirater le site de l'association. C'est un scandale de voir une entreprise nationale violer la loi pour préserver ses intérêts et tenter de garder le monopole de l'information .

    C'est aussi la reconnaissance implicite de l'importance de Greenpeace qui dérange les beaux plans des pronucléaires. Voici un extrait de la réaction de l'association :

     

    Greenpeace appelle d'ores et déjà M.Borloo, ministre de tutelle d'EDF, et le président de l'entreprise publique, M.Gadonneix, à tirer les 3206928.jpgconséquences de ces pratiques d'un autre âge. De telles barbouzeries ne sont pas admissibles dans une démocratie. Les fonctions du directeur de la sécurité d'EDF, le contre-Amiral Durieux, doivent être suspendues en attendant que toute la lumière soit faite.

    «
    Trois jours après l'explosion de ce scandale, la ligne défendue par EDF et Kargus Consulting ne tient plus, déclare Pascal Husting, directeur général de Greenpeace France. Il ne s'agit pas de faits isolés d'un hacker irresponsable. Ils témoignent de la volonté manifeste d'espionner l'ensemble de notre travail... Dans quel but ? De quoi EDF a-t-elle peur ? »

    «
    Compte tenu de la technique utilisée, il est certain que Kargus consulting a eu accès a beaucoup d'informations sur Greenpeace, explique Loic Prévotat, responsable du service informatique de Greenpeace France. On peut se demander dans quelle mesure les serveurs internationaux de l'organisation n'ont pas aussi été touchés... Nous n'avons pas les moyens techniques et financiers de nous protéger contre des actes de piraterie professionnels commandités par de grosses entreprises ! »

  • Si le climat était une banque...

    Des centaines de milliards de dollars ont été débloqués au sommet du G20 à Londres . Des sommes colossales, que souvent les états ne possèdent pas, créant ainsi une nouvelle bulle : ils investissent à crédit, gagé sur des pays qui sont déjà surendettés.

    Greenpeace demande que les menaces qui pèsent sur le climat soient traitées avec autant de moyens que ceux donnés au système bancaire :

     

    110 milliards d'euros par an pour aider les pays du Sud à lutter contre les changements climatiques

    Il est indispensable que les pays industrialisés aident financièrement les pays en développement à mettre en place un modèle énergétique sobre mouillez-vous-pour-le-climat.jpgen carbone, à stopper la déforestation et ses émissions de CO2 et à s'adapter aux conséquences déjà désastreuses des changements climatiques. Les montants nécessaires sont évalués à 110 milliards d'euros par an, à répartir selon le principe du pollueur-payeur (responsabilité historique des émissions, consommation par habitant). Greenpeace estime ainsi que la part de l'Union Européenne doit se monter à 35 milliards d'euros annuels. Le montant peut paraître impressionnant mais reste modeste en comparaison des sommes débloquées par les pays riches du G20 pour sauver le système bancaire, comme par exemple les 1700 milliards d'euros débloqués en Europe

    Par ailleurs les pays industrialisés vont devoir réaliser des réductions drastiques de leurs propres émissions de gaz à effet de serre. «
    Les plans de relance liés à la crise économique devraient constituer un tremplin extraordinaire pour modifier radicalement notre approche de la croissance économique, et nous projeter vers une société plus soucieuse de l'environnement. Malheureusement, les plans de climat.jpgrelance récemment adoptés sont loin d'être à la hauteur des enjeux, et la part des investissements verts y est ridiculement faible », regrette Jérôme Frignet.
    Comme l'a dit le Secrétaire général des Nations-Unies, Ban-Ki-Moon, la question n'est pas de savoir si, en période de crise économique, on peut se permettre d'investir dans la lutte contre les changements climatiques : la question, c'est peut-on se permettre de ne pas le faire ?

  • biocarburant : une mauvaise solution

    Lancement du carburant E10 nous fait réfléchir sur les fausses bonnes solutions trouvées à la crise de l'énergie. L'E10 contient de l'éthanol fabriqué à partit de ressources alimentaire . Il n'a rien de bio, et met en cause l'équilibre alimentaire mondial si son développement devait s'amplifier. Mais la machine est lancée, et c'est une bonne affaire pour certains. Cette introduction d'agrocarburant dit de première génération sera-t-elle stoppée à temps ? Voici l'avis du site enviro2b.com


    Depuis hier, les automobilistes peuvent rouler au supercarburant SP95–E10. Si beaucoup se réjouissent de cette évolution, le biocarburant_1.jpgcollectif France Nature Environnement sort du rang en dénonçant ce "mauvais poisson d'avril".

    Pour les écologistes de FNE, « en pleine semaine du développement durable,le sommet du greenwashing est atteint ». Selon ce collectif, le nouveau carburant E10 n'a rien de vert ni de bio. Au contraire, ce nouvel agrocarburant pourrait même favoriser l'agriculture intensive et la faim dans le monde.

    FNE rappelle que différents rapports de la FAO, de l'OCDE, ou encore de la Commission européenne ont averti des dangers des agrocarburants de première génération, qui concurrenceraient directement l'alimentation mondiale. Les écologistes soulignent que la France a choisi de prendre de l’avance sur les objectifs européens en distribuant un carburant que l’Allemagne vient d’interdire.

    Pour Sébastien Genest, président de FNE : « L’E10 n’a rien de bio ! Les sénateurs viennent d’ailleurs d’inscrire dans la loi l’expression « agrocarburant » en lieu et place de « biocarburant ». Utiliser des plantes alimentaires pour remplir l’estomac des voitures, plutôt que celui des Hommes ne permet pas de répondre aux dérives de l’agriculture intensive et à la faim dans le monde… »

    Un mauvais poisson d’avril

    Arnaud Gossement, porte-parole de FNE ajoute : « En pleine semaine du développement durable, autoriser l’E10 un 1er avril relève d’une mauvaise blague. L’E 10 n’est bon ni pour la planète, ni pour le portefeuille. L’ E10 coûtera sans doute le même prix que le SP 95 actuel mais il en faudra davantage pour rouler autant… En réalité, l’E 10 est une offre inutile à une demande inexistante, le tout pour un résultat négatif ».

    Selon FNE, le développement des agrocarburants pose un problème éthique majeur : un plein de 4×4, c’est 250 kg de céréales, soit la ration d’un homme pendant un an. France Nature Environnement rappelle que plus de 850 millions de personnes dans le monde souffrent de la faim.

  • Enercoop à Attigny

    Enercoop est, comme son nom l'indique, une coopérative spécialisée dans la fourniture d'énergie renouvelable. Une antenne vient d'être créée dans les Ardennes, à Attigny. Voici l'information reprise du moniteur.fr :

    Une société coopérative d'intérêt collectif, Enercoop Ardennes, vient de voir le jour à Attigny. Elle a été cofondée par Enercoop, l'agence l­ocale de l'énergie 08, Ecoterritoires et le développeur belge de parcs éoliens Vents d'Houyet. Cette société a pour but d'investir dans des moyens deEcly1-3347b.jpg production d'énergie renouvelable, de fournir un accès à l'électricité verte et de développer des activités liées à la maîtrise de la consommation d'énergie.

    Voici, d'après son responsable, la philosophie de Enercoop : (voir le site moniteur.fr)

    L'électricité fournie est 100% renouvelable, et elle représente l'unique offre. La structure juridique, société coopérative, permet au quotidien une gouvernance plus démocratique. Quel que soit le montant du capital que vous apportez, vous ne disposez que d'une seule voix. Autre spécificité, enercoop est une société coopérative d'intérêt collectif , structure qui n'est reconnue en France que depuis 2000. Cet agrément n'est obtenu que si l'on arrive à démontrer que l'entreprise relève d'avantage de la notion de service public que de l'intérêt privé.

     

    Cette démarche est interessante à plusieurs titres : Elle est locale, elle prend la forme coopérative, elle se place sur le terrain des énergies renouvelables.

    Rappelons que l'ALE 08 est en lien sur L'An Vert, nous suivrons avec attention le devenir et les réalisations de cette coopérative.

    siteon0.jpg

     

  • Non à l'enfouissement des déchets nucléaires

    16 associations de la Région Champagne-Ardenne et de l'est de la france lancent une pétition contre l'enfouissement des déchets nucléaires. Vous pouvez la signer en ligne avec le lien qui est dans le texte .

     

    Qui veut d’une poubelle radioactive souterraine ?

    Cela fait 30 ans que l’industrie électronucléaire, avec l’appui du gouvernement, cherche à enfouir ses déchets radioactifs dans le sous-sol, et 30 ans que les habitants des régions concernées s’y opposent et réclament un débat global. Les Etats-Unis viennent de stopper les travaux de stockage géologique des déchets radioactifs les plus dangereux (M.H.AVL) à Yucca Moutain (Nevada), site jumeau de Bure. Les expérimentations malheureuses "d’enfouissement expérimental de déchets faiblement radioactifs” dans la mine de sel d’Asse (Allemagne) en passe de s’effondrer, pourraient remettre en question le projet de Gorleben, qui devait recevoir les déchets hautement radioactifs... Pourquoi la France s’entêterait-elle à imposer l’empoisonnement programmé des sous-sols, contre la volonté d’une majeure partie des citoyens et l’avis de divers experts scientifiques ?

    medium_Bure.JPGLa quasi totalité des 3115 communes contactées en 2008 pour l’accueil d’un site d’enfouissement de déchets nucléaires dits FAVL (faiblement radioactifs à vie longue) ont refusé de se porter candidates, et l’ont fait vivement savoir. Restent en lice quelques communes, qui, coïncidence hasardeuse ou pilotée, se situent dans l’Est de la France, là où se trouvent déjà le très controversé chantier d’enfouissement de BURE (55) et les sites d’entreposage de déchets radioactifs de Soulaines et Morvilliers (10).

    C’est parce que de nombreux habitants de ces départements concernés (Aube, Haute-Marne, Marne, Meuse, Meurthe et Moselle, Moselle, Vosges), ont pris conscience que transformer leur région en immense dépôt radioactif n’est pas un projet d’avenir, mais un piège inéluctable, qu’ils interpellent ce jour le gouvernement pour exiger un moratoire sur l’enfouissement des déchets nucléaires, de toutes catégories. Ils posent également une question essentielle : pourquoi continuer à produire ces déchets, si l’on ne sait pas les gérer ? Ils réclament un véritable débat national sur la politique énergétique, préalable indispensable à ce qu’un programme de gestion des déchets nucléaires déjà produits rezo.gifpuisse être élaboré, indépendamment de tout intérêt industriel.

    Une pétition est organisée avec les soutiens de : Réseau Sortir du nucléaire, CRIIRAD, Greenpeace, Amis de la Terre, Agir pour l’Environnement. La pétition est mise en ligne sur www.dechets-nucleaires-ne-pas-enfouir.org Diverses manifestations sont prévues dans les semaines à venir, dont une marche de Bure à Chooz, du 13 au 26 avril 2009.

  • une heure pour la planète

    Le WWF a décidé de lancer une mobilisation internationale avec un moment fort le 28 mars 2009 qui prévoit de toucher, dans plus de 1000 villes , près d’un milliard de personnes qui feront le geste symbolique d’éteindre leurs lumières pendant une heure.

    PARTICIPEZ A CETTE OPÉRATION SUR http://www.earthhour.fr/

    L’année 2009 est une année décisive pour notre planète. C’est en effet dans les douze prochains mois que se décideront les politiques mondiales earth-hour-2009-le-28-mars-a-20h30-eteignons-nos-lumieres-!_large.jpgde lutte contre le changement climatique pour les prochaines décennies. Le consensus scientifique du GIEC réuni à Paris en 2007 nous a rappelé l’urgence de la mise en place de politiques globales pour limiter à 2° le réchauffement climatique au cours du 21ème siècle.

    wwf_big.gifLe WWF a décidé de lancer une mobilisation internationale avec un moment fort le 28 mars 2009 qui prévoit de toucher, dans plus de 1000 villes, près d’un milliard de personnes qui feront le geste symbolique d’éteindre leurs lumières pendant une heure.

    A ce jour, dans 62 pays dont la France, pas moins de 74 métropoles, dont Cape Town, Chicago, Copenhague, Dubaï, Hong-Kong, Istanbul, Las Vegas, Lisbonne, Londres, Los Angeles, Manille, Mexico, Moscou, Nashville, Oslo, Rome, San Francisco, Singapour, Sidney, Toronto et Varsovie, se sont déjà engagées à éteindre leur lumière le samedi 28 mars 2009 de 20h30 à 21h30.

    Le 28 mars offrons une heure pour la planète !

    Lien permanent Catégories : écologie Imprimer 1 commentaire Pin it!