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Si le climat était une banque...

Des centaines de milliards de dollars ont été débloqués au sommet du G20 à Londres . Des sommes colossales, que souvent les états ne possèdent pas, créant ainsi une nouvelle bulle : ils investissent à crédit, gagé sur des pays qui sont déjà surendettés.

Greenpeace demande que les menaces qui pèsent sur le climat soient traitées avec autant de moyens que ceux donnés au système bancaire :

 

110 milliards d'euros par an pour aider les pays du Sud à lutter contre les changements climatiques

Il est indispensable que les pays industrialisés aident financièrement les pays en développement à mettre en place un modèle énergétique sobre mouillez-vous-pour-le-climat.jpgen carbone, à stopper la déforestation et ses émissions de CO2 et à s'adapter aux conséquences déjà désastreuses des changements climatiques. Les montants nécessaires sont évalués à 110 milliards d'euros par an, à répartir selon le principe du pollueur-payeur (responsabilité historique des émissions, consommation par habitant). Greenpeace estime ainsi que la part de l'Union Européenne doit se monter à 35 milliards d'euros annuels. Le montant peut paraître impressionnant mais reste modeste en comparaison des sommes débloquées par les pays riches du G20 pour sauver le système bancaire, comme par exemple les 1700 milliards d'euros débloqués en Europe

Par ailleurs les pays industrialisés vont devoir réaliser des réductions drastiques de leurs propres émissions de gaz à effet de serre. «
Les plans de relance liés à la crise économique devraient constituer un tremplin extraordinaire pour modifier radicalement notre approche de la croissance économique, et nous projeter vers une société plus soucieuse de l'environnement. Malheureusement, les plans de climat.jpgrelance récemment adoptés sont loin d'être à la hauteur des enjeux, et la part des investissements verts y est ridiculement faible », regrette Jérôme Frignet.
Comme l'a dit le Secrétaire général des Nations-Unies, Ban-Ki-Moon, la question n'est pas de savoir si, en période de crise économique, on peut se permettre d'investir dans la lutte contre les changements climatiques : la question, c'est peut-on se permettre de ne pas le faire ?

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