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écologie - Page 299

  • Un EPR à Penly : la réaction de FNE


    Le Président de la République vient d’annoncer la création d’un nouveau réacteur nucléaire EPR à Penly en Seine Maritime. Réaction de FNE.

    FNE exprime un sentiment de révolte à la suite de l’annonce par le Président de la République de la création d’un nouveau réacteur nucléaire EPR à Penly en Seine Maritime. Cette décision est sans doute conforme à l’intérêt du lobby nucléaire mais pas à l’intérêt général.

    Une erreur historique. Lors de son discours de clôture du Grenelle de l’environnement, le 26 octobre 2007, le Président de la République avait déclaré : « je ne veux pas de nouveaux sites nucléaires ». Nicolas Sarkozy avait également déclaré : « Il y aura donc bien une réduction de la part du nucléaire dans notre consommation d’énergie ».

    Pour Sébastien Genest, Président de FNE, « le développement du nucléaire est contraire à celui des énergies renouvelables. Il faut en finir avec un modèle énergétique centralisé, fragile en consommation de pointe, inadapté aux territoires et contraire à l’objectif premier de réduction de la consommation d’énergie, négocié lors du Grenelle de l’environnement. »

    nuke.jpgLa relance par l’atome ? Le 19 décembre 2008, lors d’une réunion en présence des associations, Nicolas Sarkozy s’était engagé à ce que le plan de relance soit vert et pas gris.

    Sébastien Genest poursuit : « Nous sommes consternés par l’empilement de décisions à courte vue : relance de trois programmes autoroutiers, octroi d’aides d’Etat au secteur automobile ou aéronautique sans contreparties environnementales, assouplissement des conditions de création des installations classées, création d’un nouvel EPR ……autant de décisions contraires à l’impératif d’une relance à la fois fnelogonb.jpgéconomique et écologique. Ces décisions irrationnelles ne peuvent être compensées par des mesures de verdissement ».

    Un grave recul de la démocratie écologique. FNE rappelle que le droit de l’environnement impose que le débat public soit organisé à un « moment où toutes les options sont encore ouvertes » et avant qu’une décision publique ne soit prise.

    Arnaud Gossement, porte parole de FNE, déclare : « Le nucléaire ne se satisfait que de la politique du fait accompli. La décision de créer un nouvel EPR est une atteinte à la démocratie écologique puisque la concertation n’a eu lieu qu’avec le lobby nucléaire ! Désormais, pourquoi se donner la peine d’organiser un simulacre de débat public dès lors que les dés sont jetés ? ».

    FNE rappelle que la décision de création du premier réacteur nucléaire EPR à Flamanville avait déjà été prise avant même l’organisation d’un débat public, par la loi du 13 juillet 2005 d’orientation sur l’énergie. Pendant le débat public lui-même, Jacques Chirac, alors Président de la République, avait confirmé la décision de créer l’EPR…FNE avait alors engagé plusieurs actions en justice contre les autorisations délivrées pour la construction de ce réacteur.

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  • le nucléaire a de chauds partisans

    Benoît Huré est un chaud partisan de l'implantation d'une deuxième centrale nucléaire à Chooz .

    Nous avons dénoncé dans une note du 20 janvier la pollution que constitue le réchauffement des eaux de la Meuse par le fonctionnement de la centrale existante . Avec 2 centrales, le problème serait pire . Le débit de la Meuse (photo : la vallée de la Meuse)s'est déjà montré insuffisant pour évacuer le surplus de DamesMeuseHN360x240.jpgchaleur, obligeant à un arrêt de la centrale .

    Une "solution" technique est envisagée : elle viendrait d'un bassin de rétention, qui permettrait de relarguer de l'eau en période de sécheresse .

    F. Potron a parlé de ce bassin dans son commentaire du 24 janvier, puisqu'il est envisagé de situer ce lac artificiel dans le secteur Beaumont en Argonne, Vaux en Dieulet, Sommauthe . "L'Union"(notre toujours vert confrère) évoque la question dans un article de ce jour .

     

    Benoît Huré est un grand responsable politique: il est sénateur

    Quand il envisage un projet, il tient compte de toutes les conséquences qu'il entraînera . Pourtant concernant le bassin de rétention(lié à l'EPR qu'il réclame pour Chooz) , il déclare : « C'est une réponse technique, mais elle n'est pas à l'ordre du jour ».

    L'EPR serait à l'ordre du jour, mais pas les aménagements qu'il nécessite ??

     

    197.jpgBenoît Huré est un grand démocrate : il est membre de l'UMP .

    Ce n'est pas le genre à prendre les Ardennais pour des idiots . Pourtant, concernant un aménagement qui n'est pas à l'ordre du jour, il sait déjà dans quel secteur il pourrait se situer, il sait que son coût est inférieur à un aménagement de bord de mer, il sait que le conseil général pourrait participer au financement .

     

    Benoît Huré est un grand Ardennais: il est président du Conseil Général

    Pourtant il oublie de prendre l'avis des habitants du secteur (Beaumont en Argonne, photo ci-dessus): aujourd'hui il serait trop tôt pour en parler, demain il sera trop tard !

    Les habitants de l'Argonne ardennaise souhaitent ils voir plusieurs milliers d'hectares de bois et de terres agricoles sous les eaux ? Tout cela pour une centrale nucléaire de plus, alors que la première centrale n'a en rien empêchée le département de délaisser leur secteur .

    Cette question est assez révélatrice du point de vue de nos décideurs sur le sud-est ardennais ; une vague réserve (d'eau ou d'indiens) qui pourrait être utile pour soutenir un projet extérieur à son territoire ( et tout à fait nuisible par ailleurs )

     

     

  • Et un et deux et trois EPR

    Nous vous avons parlé à plusieurs reprises de la possibilité de voir arriver une deuxième centrale nucléaire à Chooz . Les Ardennes étant sinistrées, les élus départementaux ont trouvé cette bonne ( ??) idée pour sauver notre secteur, un réacteur type EPR .stopEPR.jpg

    Deux sites semblaient en compétion, Chooz donc et Penly qui se situe au bord de la mer .

    On laisse entendre maintenant qu'il pourrait y avoir 2 nouveaux réacteurs EPR, en plus de celui de Flamanville qui est en construction .

    L'argument donné est affligeant : le gouvernement n'arriverait pas à choisir entre EDF et GDF Suez comme opérateurs . Alors pourquoi ne pas prendre les deux et faire une centrale de plus .

    Voici l'information reprise par Europe1.fr:

    EDF semblait le candidat le mieux placé jusqu’à présent, grâce à son expertise dans ce domaine même si le chantier EPR de Flamanville dans la Manche multiplie les retards. Mais GDF-Suez avait fait part de ses ambitions dans ce domaine. Avec les deux groupes lancés sur ce marché, la France pourrait ainsi conforter son leadership mondial dans le domaine du nucléaire. Deux centrales nucléaires entreraient également dans la politique de relance voulue par le gouvernement face à la crise.

    epr-rennes.jpgMais ce double projet est particulièrement coûteux : 10 milliards d’euros d’investissement supplémentaires. Deux questions se posent par ailleurs : ces deux chantiers sont-ils compatibles avec le Grenelle de l’environnement et les besoins énergétiques en France sont-ils suffisants pour les justifier ? Pour le réseau Sortir du nucléaire, la vague de froid vient de démontrer que la France manquait de production "de pointe" (énergie mobilisable lors des pics de consommation à 19H00 par exemple), alors que le nucléaire produit une énergie "de base", et non de pointe.

    "L'annonce de nouveaux EPR bafouerait les engagements officiels pris lors du Débat public sur le premier EPR", conteste également Sortir du nucléaire, qui rappelle qu'il était explicitement écrit que le premier EPR devait permettre "d'acquérir une solide expérience de construction et d'exploitation de ces réacteurs de nouvelle génération et d'être prêt le moment venu pour le renouvellement des centrales".

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  • Le deuxième EPR pour Chooz ?

    La vallée de la Meuse est déjà défigurée par la centrale de Chooz, verrue gigantesque posée par l'Homme dans les boucles du fleuve qui ont fait rêver tant de promeneurs, dont Arthur Rimbaud . Le Nord et le Nord-Ouest des Ardennes sont en train de mettre en place un parc naturel .double_chooz.jpg

    Nos politiques veulent y implanter une deuxième centrale nucléaire, polluant pour des générations ce site. La pollution est bien sûr visuelle :la ou les centrales elles-mêmes, les lignes à très haute tension qui hachent la forêt . La pollution c'est encore  le réchauffement des eaux de la Meuse, déjà problématique avec une centrale . La pollution, ce sont aussi les rejets, dont le contrôle est effectué par EDF elle même : ses laboratoires viennent de se faire épingler par l' Agence de Sûreté Nucléaire pour non conformité . Notre note du 12 janvier vous informe à ce sujet .

    On est pas là pour faire peur, on ne parlera pas d'un accident possible...

    Le premier EPR construit en Finlande prend un retard de plusieurs années, avec un surcoût considérable . Le deuxième construit à Flamanville est l'objet de malfaçons importantes dans sa structure . Voici un commentaire de "Greenpeace" à ce sujet :

    20030727-epr-danger-peint-sur-la-tour-de-la-centrale-nucleaire.jpgL’annonce du retard, bien que démentie, arrive après une succession de mauvaises nouvelles sur le chantier EPR de Flamanville. Bouygues a annoncé plusieurs mois de retard dans le bétonnage de la dalle du réacteur selon l’édition des Échos du 27 octobre dernier. Dans la foulée, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a demandé à Areva, suite à des non-conformité dans le contrôle qualité « d’apporter la démonstration de la qualité des pièces du pressuriseur récemment fabriquées » qu’elle a sous-traité en Italie. Le pressurisseur est un composant imposant (14 mètres de long et 140 tonnes) et majeur du circuit de refroidissement du futur réacteur. Une mauvaise qualité mettrait en jeux la sûreté du réacteur. Enfin la semaine dernière, EDF a été contraint d’avouer devant la Commission locale d’information l’échec total des travaux de creusement du tunnel pour la future canalisation de rejet en mer. L’électricien a annoncé qu’il allait totalement de stratégie et de méthode de travaux, chose qui allait nécessiter une nouvelle enquête publique et provoquer plus d’un an de retard sur cette partie du chantier !

    9782913165441FS.gifNos responsables politiques font donc la course à l'EPR, ne tirant pas les leçons de l'implantation de la première centrale de Chooz : son arrivée n'a pas empêché la perte d'emplois pour les Ardennes, pas plus que la crise pour la pointe de Givet (voir Vireux, Cellatex à Givet et plus récemment Sopal toujours à Givet ou Godart à Fumay, entre autres ) .

    La solution pour créer de l'emploi pour les Ardennes passe plus par le développement des énergies renouvelables, avec toutes les filières qui s'y rattachent : recherche et développement de solutions écologiques, mise en place d'une filière bois performante, avec une gestion qui permette le renouvellement  et la préservation des forêts .

    L'industrie du solaire, de l'éolien, de la biomasse , les techniques et matériaux pour l'isolation peuvent créer des emplois durables et soleil.jpgaccessibles aux Ardennais . C'est là que les aides de l'état doivent se porter, car ses secteurs sont ceux de notre avenir .

    Voici selon Challenges.fr, qui cite le JDD, la situation de la compétition entre les sites candidats à l'EPR n° 2 :

    Selon le Journal du dimanche du dimanche 18 janvier, Nicolas Sarkozy s'apprêterait à attribuer le deuxième réacteur nucléaire à EDF, qui le construirait à Chooz, dans les Ardennes, afin de revitaliser la région. En juillet dernier, l'Elysée avait annoncé la construction de ce deuxième EPR, et avait souhaité qu'une décision d'implantation soit prise "d'ici à 2009", et que la "première pierre soit posée en 2011".
    Toujours selon le
    JDD, GDF-Suez, également candidat à la construction de ce deuxième EPR, pourrait obtenir rapidement la construction d'un troisième EPR ou se voir confier l'exploitation d'un réacteur construit par EDF.
    Le premier EPR mondial est toujours en cours de construction en Finlande. Il devait initialement entrer en activité mi-2009, puis mi-2011, mais le groupe énergétique finlandais TVO et le groupe français Areva parlent désormais de 2012. Cette année-là devrait également être mis en service par EDF le premier EPR français, à Flamanville (Manche).

  • Des milliards pour l'automobile, pourquoi faire ?

    Communiqué de France Nature Environnement :

    François FILLON a annoncé ce matin lors des premiers Etats Généraux de l’industrie automobile une aide de l’Etat de l’ordre de 5 à 6 Milliards d’euros pour le secteur. Des efforts de la part des constructeurs sont attendus par l’Etat mais les objectifs initiaux du Grenelle en matière de transport sont oubliés. Pour France Nature Environnement, cette aide ne profitera pas au contribuable, ne sauvera pas un secteur industriel en fin de cycle et ne contribuera en rien à une meilleure préservation de l' environnement...

     

    1724AA96A126318582F88A5FAD976.jpgRéactions de France Nature Environnement

    Non à des aides sans aucune contrepartie en matière d’environnement !

    La crise structurelle du secteur de l’industrie automobile, accentuée par la crise économique, ne trouvera pas d’issue par une vision à court terme de la filière.

    Pour Michel DUBROMEL, responsable Transports à FNE : « Des sommes colossales sont promises par les pouvoirs publics pollution-automobile-01.jpgpour aider la filière industrielle automobile. Cet argent public ne peut en aucune façon se contenter de contreparties uniquement sociales et économiques. Les critères environnementaux doivent être pris en compte, c’est la seule option à long terme de restructuration de la filière. Mais rien n’a été dit à ce sujet ce matin ! Cessons de penser qu’il est impossible de marier l’environnement, le social et l’économie. »

    Oui à des aides pour relever les défis environnementaux de demain !

    C’est grâce à une politique publique prenant en compte l’ensemble des enjeux liés aux transports et à la mobilité durables qu’il sera possible de relever les défis environnementaux de demain.

    Michel DUBROMEL poursuit : « L’industrie automobile doit aujourd’hui relever trois grands défis : moins consommer d’énergie, moins de territoires et réduire les impacts sanitaires. La promotion du « véhicule décarboné » ne peut pas constituer une solution miracle. Des changements de comportements et de culture quant à l’objet voiture sont nécessaires et sont en fait déjà en marche. Les pouvoirs publics doivent anticiper ces évolutions, notamment en matière d’essor de la demande de transports collectifs."

    beijing.jpegInquiétudes concernant la Banque européenne d’Investissement

    La Ministre de l’économie vient d’annoncer que le Gouvernement français soutiendrait, en relation avec d’autres Etats membres, une modification de la stratégie d’investissements de la BEI pour aider l’automobile. Michel DUBROMEL s’inquiète : « La BEI soutient en général des projets allant dans le sens de l’environnement. Il est inquiétant de voir la France proposer une telle modification de stratégie au niveau européen ».

    France Nature Environnement s’inquiète des aides colossales au secteur automobile sans contreparties en matière d’environnement et sans vision de moyen et long terme concernant les transports et la mobilité durables.

  • C'est du solide

    La mine d'Asse est devenue célèbre pour recevoir les déchets nucléaires allemands . Ce lieu réputé pour devoir rester à l'abri de toutes les infiltrations, c'est retrouvé envahi par des circulations souterraines d'eau qui se ont fait fondre le  sel : le mélange attaque les fûts contenant les matières radioactives . Un problème dont les Allemands ne savent pas comment sortir . Et en France, l'Andra veut enfouir les déchets nucléaires, pourquoi pas à Sainte-Ménéhould puisque la ville est candidate .

    Nouveau coup dur pour la mine d'Asse, le deuxième en quelques annés : les matières radioactives restent dangereuses des milliers d'années, en particulier celles qui seront enfouies par l'Andra en France . Personne n'est en mesure de donner des certitudes sur la situation géologiqueatomabfall-artikelbild_300_120_100.jpg à une telle échéance, déjà que tout se montre inexact à court terme .

    Voici repris de Romandie.com ce qui se passe à Asse :

     

    BERLIN - Une chambre souterraine de stockage de déchets radioactifs dans la mine de sel désaffectée de Asse, en Basse-Saxe (nord), menace de s'écrouler, a averti jeudi l'Office fédéral de protection des radiations.

    Des pans du toit dans cette cavité à 750 m de profondeur pourraient s'écrouler sur quelques-uns des 6.000 fûts contenant des déchets radioactifs, a-t-il précisé.

    Par mesure de précaution, le toit de ce hall où sont entreposés ces déchets depuis des années va être renforcé par des pans de béton.

    La mine d'Asse, près de Wolfenbüttel, avait été au centre d'une polémique en juin dernier quand une contamination avait été découverte et tardivement révélée.

     

     

     

     

  • Nucléaire : le contrôle est défaillant

    Le réseau "Sortir du Nucléaire" fait connaître ce jour une information dont EDF et le lobby nucléaire ne se vantent pas .

    Le contrôle des rejets radioactifs autour des centrales est assuré par l'exploitant : c'est déjà peu rassurant, car on peut douter de son objectivité .

    Mais ce que l'on apprend ce jour doit aussi nous inquiéter, au minimum nous interpeller .

    L'agence de sûreté nucléaire retire son agrément aux laboratoires des centrales (refus ou suspension de l'agrément) .Chooz figure parmi les sites nommés par l'association comme non conformes . La centrale fonctionne donc sans contrôle valable de ses rejets ! Et ceci depuis le 16 chooz.jpgdécembre .

    Aucun responsable de la centrale, d'EdF ou de la préfecture n'ont communiqué à ce sujet, on se demande pourquoi .

     

    Voici le communiqué de "Sortir du nucléaire":

     


    - Défaillance généralisée des mesures de rejets radioactifs dans l'environnement : les laboratoires de toutes les centrales nucléaires EDF ont perdu leurs agréments !

    - Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande à M Borloo des explications immédiates



    Le Réseau "Sortir du nucléaire" rend publique aujourd'hui une information de la plus grande importance et qui doit interpeller la totalité des citoyens français, menacés de façon chronique par les rejets radioactifs liquides et gazeux opérés dans l'environnement par les installations nucléaires.

    Les laboratoires de toutes les centrales nucléaires françaises, censés faire en continu des mesures autour des installations en question, sont défaillants : leurs agréments sont actuellement suspendus ou refusés par le biais de quatre Décisions de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), datées du 16 décembre 2008. (Voir liens ci-dessous)

    On ne peut d'ailleurs qu'être stupéfait du silence total de l'ASN à propos de ses propres décisions qui, de par leur importance, méritent au contraire la plus grande publicité. Et ce d'autant que des questions graves se posent. Les autorités françaises doivent y répondre de toute urgence et le Réseau "Sortir du nucléaire" interpelle aujourd'hui même par courrier à M Borloo (voir ci-dessous), ministre en charge de l'énergie :

    - alors que les laboratoires des centrales nucléaires EDF ne sont plus agréés, qui réalise actuellement les mesures exigées par les arrêtés
    lobby-nucleaire.jpgautorisant EDF à exploiter ces centrales ? Si ces mesures ne sont pas faites, les centrales doivent être immédiatement arrêtées.

    - quelles sont précisément les défaillances des laboratoires des centrales nucléaires EDF, et depuis quand ces défaillances existent-elles ?

    - quelle peut être l'ampleur des rejets effectués depuis des années par les centrales nucléaires au-delà des limites légales (qui, pourtant, sont déjà fort laxistes) ?

    - comment les citoyens peuvent-ils faire confiance aux "responsables" d'une industrie aussi dangereuses et qui s'avèrent incapables de mesurer leurs rejets radioactifs opérés l'environnement ?

    chooz.gifIl est déjà choquant que, en France, ce soient les exploitants, en l'occurrence EDF, qui effectuent eux-mêmes la surveillance de l'environnement autour de leurs installations nucléaires : il est légitime de se méfier de l'industrie nucléaire qui est habituée à cacher ou travestir la vérité.

    Mais la situation est en réalité encore plus intolérable puisque les contrôles opérés par EDF sont défaillants et permettent très probablement des rejets radioactifs supérieurs aux limites légales, pourtant déjà fort laxistes.

    Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que, fin 2007, une étude de l'université de Mayence (Allemagne) a montré que, parmi les enfants de moins de cinq ans grandissant à moins de cinq kilomètres d'une centrale nucléaire, les cas de leucémie sont deux fois plus fréquents que dans d'autres régions.

    Une fois de plus, l'industrie nucléaire montre qu'elle est très loin d'être irréprochable alors que les conséquences et les risques qu'elle fait peser sur l'environnement et la santé des populations sont incommensurables et incomparables à tous les autres. Il est plus que temps de sortir du nucléaire.