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écologie - Page 303

  • déchets nucléaires :où les mettre

    ALeqM5huIWAkHJlBwZQz9kZczbvHOES5yw?size=mL'Andra (agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) a sollicité plus de 3000 communes pour être le lieu de stockage de déchets radioactifs . L'An Vert vous donne les premiers résultats connus, d'après un porte-parole alsacien du réseau "Sortir du nucléaire" . Pour l'est de la France, seule 20 à 30 communes auraient répondues positivement dont une dans la Marne et zéro dans les Ardennes .

    Il faut se réjouir de voir s'éloigner le risque de devenir le voisin d'une poubelle nucléaire . Mais la volonté gouvernementale reste d'enfouir ces déchets à très longue vie . Personne n'est capable de faire des prévisions à si long terme, sur le devenir des containers, ou sur les risques géologiques . Il est criminel de laisser le problème aux générations futures, dans un endroit qui sera difficilement accessible à une solution alternative . Puisque ces déchets ont été produits par l'industrie nucléaire, il est plus logique de les entreposer en surface, sur le site d'anciennes installations : leur surveillance et leur traitement éventuel en seraient facilités .

  • L'Europe pour les OGM

    L'Europe va-t-elle autoriser les OGM que le Grenelle de l'environnement vient d'interdire en France ? L'An Vert vous donne à lire le communiqué de Greepeace sur ce sujet, en date du 31 octobre.

    Paris, le 31 octobre 2008. L'agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) vient de rendre son avis sur la clause de sauvegarde prix-a-payer-ogm.jpgfrançaise sur le maïs MON 810 activée en février dernier. Elle considère la décision du gouvernement français injustifiée... C'est pour Greenpeace une nouvelle preuve de l'incapacité de cette agence et de la nécessité urgente de la réformer.

    Le comité de l'EFSA travaillant sur les OGM considère, dans sa décision rendue publique le 31 octobre, que les éléments fournis sur le maïs MON 810 par le gouvernement français ne constituent pas des éléments susceptibles de justifier l'activation de la clause de sauvegarde. Au mépris des doutes sérieux soulevés par les études scientifiques, cet OGM ne présente donc pour elle aucun risque sur l'environnement, la santé humaine ou animale. Greenpeace prend acte de cette décision grave qui pourrait ouvrir la voie à la réautorisation de ce maïs en France et la conteste vigoureusement.

    La majorité des Etats membres de l'Union s'accordent aujourd'hui sur la nécessité de réformer en profondeur l'EFSA. Ce chantier a été ouvert par la France au cours de sa
    la-une-du-nouveau-guide-produi.jpgprésidence... L'agence elle-même reconnaît qu'il lui faudrait deux ans minimum pour évaluer les effets à long terme d'un OGM.

    «
    En dépit des doutes sérieux existant sur les OGM sur la compétence de l'EFSA, elle continue de faire comme elle a toujours fait en méconnaissance totale de cause : donner des avis positifs sur tous les OGM ! s'indigne Arnaud Apoteker, de Greenpeace France. Face à l'adversité, l'EFSA ferme donc les oreilles et fait le gros dos aux dépens des citoyens français et européens. C'est inadmissible ! Dans ces conditions, il faut fermer l'EFSA tant que la réforme attendue par tous n'a pas eu lieu. »

    Un passage en force
    Le MON 810 reste interdit en France jusqu'à ce que la Commission européenne se prononce. Cette opinion laisse toutefois présager d'un passage en force inquiétant... Elle intervient au lendemain de la publication d'une étude du CREG de l'université de Pau faisant état des risques de disparition de nombreuses filières agricoles en France en cas de généralisation des cultures de maïs OGM.

     

  • Nature et avenir

    Le dernier numéro du journal de "Nature et avenir" est sorti : vous pouvez le lire sur leur site (natureetavenir.free.fr ) ou par ce lien direct en pdf .

    Vous verrez qu'à Rethel,  il se passe aussi des événements intéressants .

    Bonne lecture .

    martin-pecheur.jpg
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  • Roundup: condamnation confirmée


    Roundup : le mensonge publicitaire de Monsanto confirmé

    Les magistrats de la 7ème chambre correctionnelle de la cour d’appel de Lyon ont confirmé dans l’arrêt prononcé ce jour, la culpabilité desroundup2.jpg dirigeants et de la société Monsanto à propos de la publicité du pesticide Roundup. La publicité incriminée présentait le roundup comme étant biodégradable et protégeant l’environnement Selon les magistrats, le mensonge publicitaire résulte pour les emballages d’une « présentation qui élude le danger potentiel du produit par l’utilisation de mots rassurants et induit le consommateur en erreur en diminuant le souci de précaution et de prévention qui devraient normalement l’inciter à une consommation prudente ».

    Sur l’utilisation du terme « biodégradable », le caractère trompeur est également assuré car « il est établi que le roundup est constitué de glyphosate et d’un tensio actif et qu’il se dégrade plus lentement que le glyphosate seul. De surcroit, un sous produit de dégradation du glyphosate, l’AMPA, se dégrade lui-même plus lentement ».

    Enfin, en ce qui concerne le spot télévisé, celui-ci estime la cour « n’est accompagné d’aucun avertissement sur les précautions d’emploi à respecter et se termine sur des notions d’amour et d’intelligence qui ont pour effet de rassurer le consommateur sur l’innocuité du produit. Il en résulte là aussi que le roundup est présenté sous un jour trompeur d’un produit totalement inoffensif, ce qui ne peut être le cas d’un désherbant même s’il est moins nocif que d’autres pesticides ».

    ruisseau_1.jpgLa cour a maintenu les peines d’amendes (2 fois 15000 €) et la publication du jugement dans la presse prononcées en première instance par le tribunal correctionnel de Lyon le 26 janvier 2007.

    Eau & Rivières de Bretagne se félicite de la condamnation prononcée par la cour d’appel de Lyon à l’encontre de la société Monsanto et de son dirigeant : les magistrats les ont reconnu coupables d’avoir menti aux consommateurs en prétendant que le roundup était « biodégradable » etpesticides.jpg « respectait l’environnement ».

    Pour l’association dont la plainte en 2000 est à l’origine de ce procès, cette condamnation d’un mensonge publicitaire grossier permet d’ouvrir les yeux des consommateurs sur la dangerosité environnementale et sanitaire du Roundup. L’association relève d’ailleurs que le 7 octobre dernier, une des spécialités commerciales de la gamme Roundup, le « FNE_pesticides_Pomme.jpgRoundup Allées et Terrasses » a été retiré du marché par décision du Ministre de l’Agriculture (http://ephy.agriculture.gouv.fr/spe/9800037-17887.htm)

    Au-delà de cette condamnation symbolique, Eau & Rivières de Bretagne insiste sur les deux mesures urgentes à mettre en oeuvre : limiter la vente des pesticides destinés aux jardiniers amateurs aux seuls magasins spécialisés offrant un conseil aux consommateurs, et interdire leur publicité .

    Jean-François PIQUOT, porte parole de l’association estime que « l’engagement du Grenelle de réduire de moitié l’usage des pesticides d’ici 2015 ne sera tenu que si le consommateur est dissuadé d’employer ces poisons et encouragé à désherber autrement ».



    Communiqué : Eau et rivières de Bretagne