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écologie - Page 289

  • Natura 2000 : nouvelle condamnation pour la France

    Le réseau Natura 2000 doit permettre de préserver des territoires importants pour la biodiversité.

     

    On en a reparlé récemment à la 2C2A, car les procédures locales ont pris un retard considérable et ne sont toujours pas terminées. L'Etat et une partie de la profession agricole ont trainé des pieds pour ralentir ces procédures.

    Le même phénomène se retrouve au niveau du pays tout entier, et la France se fait régulièrement condamner par l'Europe.

     

    Rappelons que la vallée de l'Aisne est incluse, pour certains secteurs, dans Natura 2000, ce qui est un argument fort pour demander que l'on laisse aller le cours naturel de cette rivière, sans barrage ni retenue. (voir les sites inscrits dans la région )

    Voici un communiqué de la FNE à ce sujet:

     

     

     

    Ce jeudi 4 mars 2010, la cour de justice de l'union européenne a condamné une nouvelle fois la France pour n'avoir pas transposé correctement la directive européenne dite "Habitats". Cette fois la Cour a estimé que les listes des programmes et projets de travaux, d’ouvrages ou d’aménagements devant faire l'objet de l'évaluation de leurs incidences sont trop restrictives.


    logoNatura_2000.jpgUn nouveau revers en ce début d'année internationale de la biodiversité
    La fédération France Nature Environnement (FNE) prend acte de la décision de la Cour de justice de l'Union européenne qui était attendue. Le Ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement Durable et de la Mer a lancé un groupe de travail auquel FNE participe, pour faire évoluer ces dispositions.

    Un nouveau dispositif toujours trop restrictif
    FNE estime que le nouveau dispositif concernant l'évaluation d'incidences, préparé par la France pour répondre à la condamnation, continue à être trop restrictif.
    Pour Raymond LEOST, administrateur de FNE : "La France va maintenant devoir prouver à la Commission européenne et à la Cour de justice européenne que son dispositif correspond à l'esprit de la directive, sinon elle pourrait être condamnée à verser des astreintes financières !"

    Un rapport du Parlement européen montre aussi une mauvaise application
    Les conclusions de ce rapport datant de fin 2009, établies à partir d'études de cas, notamment en France, montrent que les États membres doivent terminer de désigner et de protéger leurs sites Natura 2000 et faire réaliser des évaluations d'incidences plus rigoureuses. Ainsi les auteurs du rapport demandent que le principe de précaution soit appliqué et rappellent qu'il faut démontrer l’absence d’effets significatifs d'un projet sur les sites Natura 2000.
    Les études de cas montrent aussi que la recherche de solutions alternatives n'est pas souvent effectuée et que l'évaluation d'incidences n'est pas toujours réalisée avec indépendance.

    FNE partage largement ces conclusions.
    Pour Maxime PAQUIN, chargé de mission à FNE : ""compléter le réseau Natura 2000" et "développer la culture de l'évaluation d'incidences et privilégier la recherche des solutions alternatives" constituaient deux de nos 15 propositions pour redynamiser Natura 2000, comme nous l’avons mentionné en juillet 2007, dans notre dossier sur les 15 ans de la directive Habitats. Ce rapport vient confirmer les constats de FNE et ses associations membres concernant les dégradations que subissent les sites Natura 2000. Dans un rapport de 2008, nous estimions que plus de 10% des sites Natura 2000 avaient subi des dégradations".

    Des cas de dégradations de sites Natura 2000 actuels et à venir
    FNE prépare actuellement un nouveau rapport sur les sites Natura 2000 dégradés. On peut citer un projet de carrières dans le massif de la w200Serre en Franche-Comté qui risque d'obtenir une autorisation malgré des impacts reconnus ou le projet de Ligne à Grande Vitesse dans le Sud-Ouest qui va impacter 6 sites en Poitou-Charentes et une dizaine de sites en Aquitaine, d'autant plus que les études sont mauvaises. Par ailleurs, les travaux actuels de l'autoroute A65 en Aquitaine sont très mal conduits et impacteront à terme 6 sites Natura 2000.

    Serge URBANO, vice-président de FNE, conclut : "L'évaluation d'incidences est un bon outil pour étudier les impacts de projets d'aménagement sur la biodiversité mais, en France, le nouveau dispositif doit être complété pour être efficace. Devant ces enjeux, FNE ne peut qu'appeler à une instruction selon une procédure officielle normalisée, associant les préfectures et les autres acteurs officiels concernés. Surtout il faut changer les mentalités et les pratiques pour passer du "faire une évaluation d'incidences parce que le loi le demande" à "faire une évaluation d'incidences pour éviter les impacts sur la biodiversité". Dans ce domaine, tout reste à faire !"

  • NUCLÉAIRE EN ALERTE

    Ce soir sur FR3 à 22h55, une émission sur la possibilité d'un accident nucléaire

     

    Un accident nucléaire comme celui de Tchernobyl peut-il se produire en France ?

    La prolifération des centrales nucléaires dans le monde pour pallier les problèmes d'énergie, est-elle une bonne solution à moyen terme ?

     

    Sous la forme d'une simulation en temps réel, ce film raconte comment et dans quelles conditions un accident de centrale nucléaire - qu'il soit terroriste, militaire ou civil - peut se produire en France, dans une centrale située sur le littoral de la Manche.

     

    http://television.telerama.fr/tele/images_grandes.php/12436446/L'avis de Télérama (extrait ci-dessous, cliquer sur le nom pour lire l'article) :

     

    Alors, le jeu en vaut-il la chandelle ? Tout en appelant à un débat plus démocratique sur la question, Nucléaire en alerte ne tranche pas, même s'il juge l'industrie nucléaire assez vulnérable. Encore Thomas Johnson n'a-t-il pas mis dans la balance les pollutions engendrées par l'exploitation normale (sans accident) de cette énergie...

    Samuel Gontier

    Télérama, Samedi 27 février 2010

  • Conférence de"Nature et Avenir"

    Ce jour se tenait à Rethel une réunion-débat sur le thème des inondations.

     

     

    Cette soirée qui s'est déroulée à la mairie devant une bonne cinquantaine de personnes. Elle a été animée par deux conférenciers, dont Jean-Michel Cornet directeur de l'Entente Aisne-Oise.  (Photo ci-dessous).

    204432-0002.jpg?t=1332

    C'est par erreur que "L'An Vert " avait annoncé la présence d'un représentant du bassin Seine-Normandie (Pan sur le bec).

    Le directeur de l'Entente a fait un exposé très technique sur les inondations, leurs causes, leur coût, leur histoire.

    Il a  expliqué la stratégie qui a été validée, c'est à dire retarder au maximum les crues de l'Aisne pour que celles-ci soient décalées de celles de l'Oise.

    La zone à protéger se situe après le confluent des deux rivières, c'est la partie la plus urbanisée. Les zones d'Attigny et de Rethel apparaissent secondaires par rapport à celles des agglomérations de Compiègne, Creil ou Nogent sur Oise.

    Les dégâts estimés pour une crue centennale (qui a une chance sur cent de se produire dans une année donnée) sont de 2 milliards d'euros. La proportion relative à la vallée de l'Aisne ne serait que de 14% de cette somme (285 millions d'euros).

    Les techniciens estiment que leur stratégie serait efficace jusqu'au niveau d'une crue qui risque de se reproduire tous les 30 ans. Au-delà de cette taille de crue, aucune mesure réaliste n'aurait d'impact : les volumes d'eau en jeu sont trop importants.

     

    Pour notre secteur, il s'agit donc de retenir la montée de l'Aire et de l'Aisne, qui représentent respectivement 2/3 et 1/3 des volumes.

    Le projet de Savigny entrait dans ce cadre, et le coup d'arrêt qui vient de lui être donné pose problème à l'Entente.

    Son directeur semble mettre beaucoup d'espoir dans l'expertise demandée par le préfet pour trouver un nouveau site. Les propos tenus ce soir laissent supposer qu'une croix a été faite sur la possibilité de conserver le site envisagé. Ce qui importe pour l'Entente c'est d'avoir deux retenues dans le secteur(la première étant à Varennes en Argonne), pour obtenir le volume qui valide la stratégie adoptée.

    Il a été à peine question de l'aménagement des bassins versants, même si une opération de ce type est prévue sur le territoire de la communauté de communes des crêtes pré ardennaises.

     

    814391-0005.jpg?t=4606Probablement un peu assommés par tant de chiffres et de tableaux, les auditeurs présents n'ont pas posés de questions à l'intervenant.

    Ce n'est qu'après la présentation d'un représentant du service de prévision des crues qu'un débat eut lieu, avec des remarques pertinentes sur l'origine des crues (modification du milieu naturel, drainage, urbanisation,...). Mais le directeur de l'Entente était déjà reparti.

     

    Une soirée malgré tout intéressante, que l'on aurait aimé voir se dérouler à Savigny en temps utile.

     

    Photo ci-contre : Jean-Paul Davesne de Nature et Avenir, organisateur de la soirée.

     

     

  • Prévention des inondations

    Réunion-débat Par "Nature et Avenir".

     

    La dynamique association de Rethel organise la semaine prochaine une conférence dont le thème est en pleine actualité.

    logo.gifLa question de la prévention des inondations sera abordée de manière générale. Un représentant du bassin "Seine Normandie" sera présent. Il s'agit d'un établisement public, dont la mission est la gestion de l'eau sur un territoire cohérent.

    Voici comment elle se présente sur son site :

    L'Agence de l'eau Seine-Normandie est un Etablissement Public du ministère de l'écologie dont la mission est de financer les actions de protection des ressources en eau et de lutte contre les pollutions.

    Conformément à son programme d’intervention arrêté par le comité de bassin, elle accorde des aides financières sous forme de subventions et d’avances aux collectivités locales, industriels, agriculteurs, associations qui entreprennent des travaux pour mieux gérer les ressources et lutter contre les pollutions. Les aides proviennent des redevances qu’elle perçoit en application du principe de réparation des dommages à l'environnement.


    Nul doute que la question de la prévention des inondations dans le secteur de l'Aisne et de l'Oise sera abordée.

    Ce sujet a fait couler beaucoup d'encre ces derniers mois, en particulier en réaction à la propositions de l'Entente Aisne-Oise de construire un barrage à Savigny. Cette idée a été combattue par les habitants, et le préfet a demandé une nouvelle étude. Celle-ci devra tenir compte des remarques et inquiètudes qui ont été soulevées lors du débat récent.

     

    La réunion se tiendra à la

    Mairie de Rethel

    Mardi 02 mars à 18 heures

     

     

     

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  • Echec de l’enfouissement des déchets radioactifs en Allemagne : des leçons à tirer pour la France

     

     

    Un communiqué du réseau "Sortir du nucléaire"



    L’ancienne mine de sel d’Asse, dans le Nord de l’Allemagne, qui accueille depuis plus de 40 ans des déchets nucléaires de faible et moyenne activité à vie longue (FAVL et MAVL) est à nouveau au cœur d’un scandale passé sous silence en France. Dès les premiers dépôts, ce « centre de recherche modèle », présenté comme parfaitement étanche, était déjà sujet à des infiltrations d’eau. Aujourd’hui, ce ne sont pas moins de photo_1263577795109-1-0.jpg12 m3 d’eau qui pénètrent chaque jour dans la mine ; des affaissements ont déjà eu lieu, les galeries fragilisées menacent de s’effondrer sur les déchets et la saumure dans laquelle baignent les fûts risque à moyen terme de contaminer les nappes phréatiques et les sols d’une région entière. Notons enfin la présence de 28 kg de plutonium (dont 10 microgrammes suffisent à tuer un être humain) au milieu des déchets de faible et moyenne activité… La catastrophe est imminente, plus seulement pour d’hypothétiques générations futures, mais dans les décennies à venir !

    Devant cet état de délabrement dénoncé depuis des années par les populations locales, le Ministre de l’Environnement et de la Sûreté Nucléaire Norbert Röttgen (CDU, conservateur) préconise comme réponse provisoire de retirer de l’ancienne mine les 126 000 fûts, dont on ignore l’état de corrosion. Dix années au moins seront nécessaires pour cette opération, dont le coût est estimé par les autorités à 3,7 milliards d’euros. Les associations appellent à mettre en œuvre au plus vite cette option, la « moins pire de toutes ». Toutefois, elles soulignent que le problème des déchets n'en sera pas réglé pour autant, et continuent de dénoncer une gestion irresponsable.

    40-14-asse1.jpgFace à cette impasse avérée, comment peut-on raisonnablement préconiser une prolongation de la durée de vie des réacteurs, et donc entériner la production de nouveaux déchets ? Pour une part croissante de la classe politique allemande, un tel choix serait anticonstitutionnel. Le Ministre Norbert Röttgen a d’ailleurs réaffirmé la nécessité de remplacer au plus vite (d’ici 2020) le nucléaire par les renouvelables. Cette déclaration trouve écho jusque dans les rangs de la CDU, qui plaidait pourtant pour la prolongation de la durée de vie des réacteurs il y a encore quelques mois.

    Le Réseau « Sortir du nucléaire » appelle les autorités françaises à tirer les leçons de l’expérience allemande, pour éviter, tant qu’il en est encore temps, de s’engager dans une option promise à l’échec :

    - Fermer le site de Bure prévu pour l’enfouissement des déchets radioactifs en grande profondeur, afin d'éviter des pollutions incontrôlables et irrémédiables

    - Annuler le projet de centre d'enfouissement pour les déchets dits "FAVL", prévu pour être également implanté dans l'Est de la France

    - Et surtout, arrêter la production des déchets par l’arrêt de la construction de nouveaux réacteurs et une décision de sortie du nucléaire dans les plus brefs délais.

  • l'écologie appliquée

    Hier soir se tenait à Vouziers une réunion d'information sur l'écologie au quotidien.

    Deux animateurs, un de l'Agence locale de l'énergie, et une de Familles rurales, ont présenté de manière pratique comment gérer au mieux son logement pour faire des économies d'énergie (et d'argent).

    La ville de Vouziers qui est un des membre fondateur de l'ALE 08 accueillait les conférenciers, et c'est Claude Ancelme qui a introduit les débats.

    Une trentaine des personnes assistaient à la réunion, beaucoup étaient déjà convaincus de la necessité de faire des économies d'énergie, et avaient pris des mesures en ce sens. Cependant les orateurs ont pu préciser des points particuliers, et ont remis l'ensemble de la démarche dans un ensemble cohérent. Ils ont réussi à éviter un dogmatisme pesant, le bon sens gardant sa place dans les choix préconisés.

    665128-0050.jpg?t=3848La maison dans sa globalité a été revisitée dans l'optique écologique, et c'est pièce par pièce que les différents appareils ont été passés au crible.

    Certaines démarches(comme l'isolation) demandent un investissement non négligeable, d'autres ne nécessitent qu'un changement de comportement (fermer les veilles).

    En un peu plus de deux heures les auditeurs n'auront pas perdu leur temps, et auront appris comment gagner un peu d'argent, en préservant la planète et ses ressources.

     

    Ci-contre Benoit Caby de l'ALE08 : un convaincu qui parle avec conviction de son sujet.

  • Conférence : économies d'énergie


    Conférence débat avec l'agence locale de l'Energie

    logo%20ALE%2008.gifMardi 23 février à 18h30 au CPR, rue de l'Agriculture.


    Thème : les économies d'énergie au quotidien : énergie, eau, nourritures, produits d'entretien, cosmétiques

     

    Des questions pratiques seront abordées :

     


    • Par où commencer pour bien isoler sa maison ?
    • Que consomment mes appareils électriques dans la cuisine ?
    • Des recettes de cuisine favorisant l'économie d'énergie.
    • TV, audio : les vrais chiffres de la consommation d'énergie
    • Comment économiser l'énergie dans l'écairage ?
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