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culture - Page 7

  • Changement de cadre pour l'Assemblée Générale du FJEPCS

    L'Assemblée Générale annuelle du FJEPCS de Vouziers s'est tenue ce jeudi dans les locaux nouvellement acquis de la rue Charles de Gaulle à Condé. Ces bâtiments accueillent le pôle insertion de l'association, c'était l'occasion pour beaucoup de personnes de les découvrir.

    Une assemblée nombreuse a pris connaissance des rapports moraux et d'activité de l'association, ainsi que du bilan financier. Ce fut aussi le moment de souligner les bons résultats des diverses activités proposées ; la reconnaissance du bien-fondé de ces démarches a été validée par plusieurs audits et récompenses, au niveau régional, et même national.

    Dans son rapport moral, Marie-Christine Géant, la présidente de l'association, a souligné l'existence d'un projet partagé, et de P1620469.JPGvaleurs communes qui fondent l'existence et la justification des actions mises en œuvre. Ces fils conducteurs sont les garants de la pertinence des multiples activités, et permettent une coordination et une complémentarité entre les différents secteurs.

    Elle a aussi insisté sur l'importance de l'implication des habitants qui ne sont pas de simples consommateurs. La présence des bénévoles est indispensable pour le fonctionnement des sections, les administrateurs représentent un autre aspect de cet engagement. La présidente a lancé un appel à de nouvelles personnes pour rejoindre le conseil d'administration. Cet engagement est rendu encore plus nécessaire du fait de la nouvelle organisation envisagée pour l'année prochaine : pour des raisons administratives et réglementaires, le pôle insertion va devenir plus autonome, avec un conseil d'administration propre. Cette évolution ne modifiera pas les liens et la complémentarité qui existent actuellement entre les différents secteurs.

    Le rapport d'activité n'a pas pu présenter toutes les actions en détail, tant elles sont riches et variées. Il a été noté une forte augmentation de la fréquentation du FJEPCS depuis la fin de la période Covid et grâce à l'ouverture de l'extension des locaux. Des personnes perdues de vue fréquentent à nouveau l'association, beaucoup de nouvelles têtes franchissent les portes des locaux.

    On retiendra un chiffre, plus de mille adhérents en 2022, ce nombre semble encore en augmentation pour 2023. L'extension des locaux "historiques" de l'association semble donner pleine satisfaction à l'équipe professionnelle et à ses dirigeants, mais aussi aux utilisateurs. D'ailleurs malgré l'importance de la surface ajoutée, des activités se trouvent  déjà  à l'étroit dans le bâtiment.

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  • La Hulotte, le numéro 114 est paru

     N° 114 • Le Petit Seigneur des Naïades    [ 44 pages, 92 dessins ]
          Qui suis-je ?
          Je suis l'héroïne du numéro 114 de la Hulotte et je vis dans le lac ou la rivière juste à côté de chez vous


          J'ai été à deux doigts d'être classée "plus petit poisson de France  (ça s'est vraiment joué à pas grand-chose)
          Mon nom latin signifie : "Beurk !" Essayez juste de me manger et vous comprendrez pourquoi
          Mon mari est tellement beau au printemps, avec ses couleurs rouge, rosé, orangé, violet, bleu turquoise, que certains ignorants le prennent  pour un poisson exotique.
          Son métier ?... Éleveur de moules d'eau douce ! Avis à la concurrence : ne vous approchez pas de son troupeau, c'est un monsieur pas du tout commode.
          Pendant le premier mois de leur vie, je colle mes 250 enfants en prison dans différents établissements pénitentiaires sous-marins. C'est pour leur bien, défense de prévenir la DDASS !
          Je me balade partout dans la rivière avec, sous le ventre, un tuyau parfois presque aussi long que moi. Vous allez découvrir avec stupeur dans la Hulotte à quoi sert ce drôle de tube (sans parler de mille autres choses plus étonnantes encore !). 

    hulotte 05.2023.jpg

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  • JAZZ-APERITIF CONCERT des eratomanes

    65916afbce97f06e408b14c76400ac26.jpgSamedi 27 mai 2023 à 18h00.

    Avec l'ensemble Art Go On Quartet et l'atelier Jazz du conservatoire de Charleville-Mézières

    Entrée libre et gratuite, apéritif sans alcool

    Au FJEPCS La Passerelle..

    Entrée Parking de Champs de Foire de Vouziers

    Le Conservatoire à rayonnement départemental est un établissement d’enseignement artistique des différentes disciplines de la musique et de la danse. Une équipe de 45 enseignants spécialisés y dispense un enseignement de qualité tant à l’intention des amateurs que des futurs professionnels. 

    C’est un lieu ouvert à tous ceux qui désirent apprendre, approfondir ou découvrir une discipline artistique. Le Conservatoire propose les disciplines suivantes : culture musicale, chant et danse, cordes, bois, cuivres, percussions, instruments polyphoniques, jazz, musiques du monde et musiques actuelles et pratiques collectives. 

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  • Abbaye de Chéhéry : une histoire de familles.

    C'est à l’initiative de l'Association de Sauvegarde du Patrimoine Vouzinois (ASPV) qu'une visite de l'Abbaye de Chéhéry était organisée samedi dernier. Ce bâtiment a traversé l'histoire depuis le XIIe siècle, avec des destructions et reconstructions multiples. Il fait actuellement l'objet d'un gros travail de restauration, dont les visiteurs du jour ont pu mesurer l'ampleur, et admirer les premiers résultats.

    La grande famille des abbayes cisterciennes.

    L'abbaye de Chéhéry est considérée comme une arrière-petite-fille de Clairvaux. Voici sa généalogie, reprise du site de l'abbaye.

    " Saint Robert de Molesmes s’est établi à la fin du XIe siècle dans la forêt de Citeaux (cistercium) et ses successeurs avaient donné une charte à la nouvelle congrégation cistercienne, charte dite de Charité ou Pacte d’Amour. Devant l’affluence des pénitents, la congrégation avait du fonder des Abbayes « filles » : la Ferté, Pontigny, Clairvaux et Morimond.

    Bientôt, la renommée de Citeaux fut supplantée par celle de Clairveaux, sur laquelle rejaillit la gloire de son premier abbé, Saint 461844_663421.jpegBernard ( représenté ci-contre). A sa mort, l’abbaye comptait 700 religieux, sa filiation s’élevait à 167 couvents, et les Cisterciens étaient communément appelés Bernardins. Fille de Clairveaux, l’abbaye de Trois-Fontaines (Marne) avait elle-même essaimé et repris en 1127 la direction de l’Abbaye de Lachalade, couvent qui périclitait deux ans seulement après sa fondation par l’évêque de Verdun. Sous l’œil bienveillant de Saint Bernard, Lachalade va développer un domaine agricole considérable dans la vallée de la Biesmes (région de l’Argonne), grâce notamment aux riches chevaliers quittant la vie séculière pour rejoindre l’Abbaye, la dotant au passage de leurs importantes richesses.

    En 1147, on compte près de 300 moines à Lachalade, occupés à défricher des forêts jusque-là inaccessibles, sous l’autorité de l’Abbé Gontier. C’est à cette date que les frères de l’église Notre-Dame de Reims font don de la terre de Chéhéry qu’ils possédaient de longue date « au seigneur Gontier, abbé de Lachalade et à ses frères servant pieusement Dieu en ce lieu sous la règle de Saint-Benoit […] pour y construire une abbaye de son ordre ». L’abbaye de Chéhéry est née. Quelque quarante ans plus tard, en 1189, elle sera rattachée directement à Trois-Fontaines (dont elle était déjà la « petite-fille »)."

    Une grande famille relève le défit.

    En 2019, le «château» et ses hectares de terrain sont rachetés par Charles du Jeu, et Guillaume Ull, architecte du patrimoine. Ils entament des travaux d'urgence dans un bâtiment qui le nécessitait, stoppant les infiltrations d'eau, mais souhaitent rénover davantage, relancer une production de légumes, de fruits et de miel et ouvrir le site au public. (source Wikipédia).

    Pour cela, ils s'appuient sur une association, les amis de l'abbaye de Chéhéry. Les bénévoles forment une grande famille, et donnent de leur temps pour aider à la rénovation de la demeure. Ils s'investissent également dans la réalisation de journées artistiques, qui permettent à un large public de découvrir le site.

    Le but est aussi de recréer l'activité économique autour de l'abbaye, avec en particulier un jardin et sa serre, des vignes replantées sur les coteaux voisins, et des ateliers dans les bâtiments rénovés.

    Sous la conduite de Guillaume Ull, les visiteurs de la journée ont pu avoir une idée du résultat visé, avec, de la part des propriétaires, une recherche précise des traces de l'aménagement d'origine. Il reste heureusement beaucoup d'éléments d'époque, qui permettront de reconstituer au mieux les différentes pièces. L'escalier menant aux étages demandant une restauration importante , seul le rez-de-chaussée est accessible aux visiteurs pour le moment. Ce niveau ressemble plus à une demeure seigneuriale qu'à une abbaye, avec les salons d'apparat et le logement du prieur. Les cellules des moines, plus austères, sont situées à l'étage.

    Conséquence de la destination multiple du bâtiment, des traces de l'utilisation en tant qu'hôpital par les troupes allemandes pendant la guerre sont encore visibles dans un salon. Cependant, c'est bien la conformité à son aspect originel qui est recherchée dans les travaux menés par l'équipe actuelle.

    En fin de visite, un don au nom de l'ASPV a été remis au propriétaire, contribution à la poursuite de l’œuvre entreprise.

    L'averse passée, les visiteurs ont pu découvrir l'extérieur des bâtiments, avant de regagner Vouziers.

    Voici quelques clichés de cette visite patrimoniale.

     

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  • Café citoyen le 16 mai à Boult aux Bois

    Le 16 mai, la MARS coorganise un café citoyen sur les usages du numérique, et plus particulièrement sur les logiciels libres.

    C'est gratuit et accessible pour tout le monde, que vous y connaissiez quelque chose ou pas du tout !

    Un logiciel libre est un logiciel dont l'utilisation, l'étude, la modification et la duplication par autrui en vue de sa diffusion sont permises, techniquement et juridiquement1, ceci afin de garantir certaines libertés induites, dont le contrôle du programme par l'utilisateur et la possibilité de partage entre individus (source Wikipéia)

    Rdv à 18h30 au CERFE/MNB situé 5 rue de la Heronnière à Boult.

    Ce café citoyen sera animé par des pédagogues et spécialistes d'ILArd (Informatique Libre en Ardenne).

     

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  • Les églises fortifiées de l'Argonne : un patrimoine méconnu.

    P1610481.JPGBruno Squevin était invité ce vendredi par l'ASPV à donner une conférence sur les églises fortifiées des Ardennes. Cet architecte est spécialiste du sujet, il a d'ailleurs publié un ouvrage sur ce thème.

    Les Ardennes sont, d'après ses recherches, le premier département pour le nombre d'églises fortifiées sur son territoire. L'Argonne en est particulièrement riche, avec des sites remarquables. Pourtant, aucun circuit touristique n'existe, contrairement à la Thièrache (un autre secteur bien doté). Les églises ne sont pas indiquées pour la grande majorité, et celle de  Chuffilly tombe même en ruines.

    Beaucoup de villages comportent une église fortifiée, que le bâtiment soit de conception très simple ou plus élaborée.

    On connaît celle de Saint-Juvin, mais il en existe une remarquable à Verpel, ou plus proche de Vouziers, on peut citer Bourcq, Vrizy, Savigny, Boult-aux-Bois, Mars-sous-Bourq.

    Ces églises datent de la Renaissance, période où les seigneurs abandonnent leurs châteaux-forts pour des demeures moins austères. Les villages éloignés des places-fortes se trouvent alors sans défense. Et les bandes de pilleurs ne sont pas rares à l'époque.

    L'église permettait aux villageois de se réfugier quelques jours, le temps que les brigands se découragent et aillent voir plus loinaspv,églises fortifiées,bruno squevin si la situation est plus simple pour leur besogne. Plusieurs systèmes de défense étaient prévus, et une salle accueillait les villageois avec quelques provisions.

    Bruno Squevin s'est montré pédagogue, faisant découvrir sur ses photos les traces parfois modifiées des meurtrières, bouches à feu ou échauguettes. Les tours d'escalier vers les salles refuges sont le plus souvent bien conservées, comme celle en brique de Rilly-sur-Aisne. Il a su ainsi captiver son public, et les personnes intéressées ont pu faire l'acquisition des derniers exemplaires disponibles de son opuscule (avant réédition ?).

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  • Conférence sur les églises fortifiées des Ardennes le vendredi 14 avril

    Au CPR, rue de l’Agriculture, à 20 heures précises, l’historien Bruno Squevin donnera une fort intéressante conférence.

    Il existe des églises fortifiées dans toutes les régions de France, surtout aux frontières nord. C’est pourtant dans les Ardennes qu’elles sont les plus variées et les plus nombreuses. Ces petits trésors ruraux, bien répartis dans tout le département, cachent souvent aux visiteurs non avertis leur aspect défensif encore visibles. Tours, tourelles, échauguettes, assommoirs, bretèches, salles refuges, meurtrières et autres bouches à feu. Elles rassemblent sous leur dehors fruste tous les éléments de défenses connus à la Renaissance.

    Bruno Squevin vous proposera à travers un voyage dans les Ardennes de découvrir leur histoire, leurs particularités architecturales et leurs originalités défensives. Auteur d’un ouvrage original sur ce thème, il vous le dédicacera volontiers à l’issue de la conférence

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