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actualités Ardennes - Page 103

  • Joël Dubreuil fait mieux que Tony Parker, en somme.

    La sous-préfecture de Vouziers accueillait du beau monde cet après-midi, à l'occasion de la cérémonie de départ de Joël Dubreuil.

    Le préfet, des sous-préfets, un sénateur, un député, une conseillère régionale, des conseillers généraux, des maires, et des responsables administratifs ou associatifs étaient venus rendre hommage au sous-préfet qui quitte son poste.

    Dans le cadre agréable des jardins de la sous-préfecture, ils ont écouté les discours un peu protocolaires mais pas trop. Le Maire de Vouziers a en premier salué celui qui a passé deux ans au chef-lieu d'arrondissement, en bonne entente sur tous les dossiers avec le premier magistrat de la ville.

    Le sénateur et le député ont ensuite ajouté leurs compliments pour le travail accompli, en se félicitant qu'un remplaçant soit déjà nommé.

    C'est au préfet que revenait la tâche de retracer la carrière de Joël Dubreuil. Il l'a fait en insistant sur le bon travail effectué par celui-ci, qui occupait son premier poste dans cette fonction.

    L'intéressé a pris brièvement la parole en dernier. Il a salué les personnes présentes et celles rencontrées tout au long de ces mois passés, soulignant les bonnes relations qu'il a pu avoir avec chacun. Avec son humour habituel, il avait débuté sa prise de parole en annonçant qu'il prévoyait de parler 2 heures ou deux heures et demi pour faire le bilan des dossiers. Il a été en fait beaucoup plus bref, se disant satisfait d'avoir découvert les Ardennes et le Vouzinois.

    Il fait remarquer que c'était un 08/08 qu'il marquait son départ de Vouziers (08) pour Péronne (80), les adeptes de la numérologie y verront peut-être un signe.

    Le préfet lui a remis une médaille commémorative, la deuxième de la journée après celle remise par le Maire de Vouziers. Il a donc fait plus fort que Tony Parker et l'équipe de basket-ball, battus par l'Espagne ce même jour et qui repartiront sans médaille de Londres.

    Joël Dubreuil devrait quitter Vouziers en fin de semaine, son successeur étant attendu pour les premiers jours de septembre.

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    Le Préfet des Ardennes remet sa médaille à Joël Dubreuil, Sous-préfet de Vouziers

  • Avenir des sous-préfectures : anticiper ou subir ?

    Plusieurs signaux se sont déjà allumés concernant les fermetures envisagées de sous-préfectures.

    Nous avons  eu l'occasion de vous présenter le rapport de la Cour des Comptes, et l'avis du nouveau ministre de l'intérieur.

    Ces derniers jours, c'est au tour d'un vice-président PS du Sénat, Didier Guillaume, de déclarer que des sous-préfectures devraient peut-être fermer pour lutter contre les  doublons qui coûtent cher dans l'action de l'État et des départements.

    Ce tir de barrage annonce que quelque chose  se prépare à court ou moyen terme : il s'agit d'étudier les réactions à ces déclarations avant de mettre en place les mesures concrêtes.

    Vouziers a vécu plusieurs fermetures majeures, dont la maternité, la gare SNCF, le tribunal ou le bloc opératoire de l'Hôpital. Des batailles défensives plus ou moins intenses ont eu lieu, sans avoir de résultat positif.

    Pour  défendre la Sous-préfecture, Vouziers aura peu d'arguments solides à opposer face à d'autres sites menacés. Le monde rural, les services publics de proximité,  l'attachement des populations, ce sont des lieux communs que toutes les petites sous-préfectures pourront mettre en avant.

    L'isolement de la ville ne tiendra pas, hors zone de montagne et à seulement 30 Km de Rethel.

    A partir de 2013 l'Etat va faire sérieusement des économies, et cela va se traduire sur le terrain. Les responsables locaux doivent se préparer à riposter s'ils veulent être entendus le moment venu.

    Et la meilleure défense reste l'attaque, d'être  une force de proposition et d'obliger l'autre à se positionner sur le terrain que l'on a choisi et préparé.

    Il est nécessaire de prévoir dès maintenant des possibilités de riposte, qui mobiliseraient un maximum de monde sur des choix positifs et innovants.

    Par exemple, il est envisageable de réfléchir à une proposition de sous-préfecture commune entre Vouziers et Sainte-Menehould.

    L'Argonne possède une cohérence qui dépasse les divisions administratives. En mars 1981, un plan d'aménagement rural de l'Argonne était publié sous l'égide des services régionaux du ministère de l'intérieur.

    En avant-propos de ce travail de plus de 400 pages, il est écrit :

    L'Argonne offre deux caractéristiques qui justifient amplement un document d'aménagement global :

    - sa marginalité

    -son unité

    Marginale, elle l'est en effet dans chacun des trois départements auxquels elle est rattachée, à l'écart donc des principaux centres de services, d'emploi ... et de décision.

    Quand à son unité, liée à la géographie et à la conscience des hommes, elle a donné la preuve de sa réalité en survivant aux divisions administratives et aux influences centrifuges auxquelles elle a été toujours soumise.

    Cette analyse reste d'une totale pertinence. Il remarquable de constater que  le projet de création d'un parc naturel régional repose sur une argumentation qui recoupe largement celle-ci.

    Saura-t-on mettre en avant cette unité, cette marginalité et en faire des atouts?

    Les élus et responsables locaux auront-ils l'audace de briser les carcans administratifs ?

    Les Argonnais prendront-ils conscience que seules des propositions audacieuses et innovantes les sauveront du déclin et de l'oubli ?

    Pour répondre aux défis et changements inévitables, il ne faut pas partir sur la simple défense d'acquis. Le passé nous apprend que ce type de combat est perdu d'avance face à des centres de décisions qui ont la connaissance des enjeux, qui possédent la maîtrise du calendrier et le temps nécessaire et, peut-être plus important que tout,  qui sont ceux qui tiennent les cordons de la bourse.

    Voici une première idée lancée, il est important que d'autres suivent et surtout qu'un travail existe pour que de la réflexion commune sorte les meilleures propositions.

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    Vouziers, l'ancien tribunal.

     

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    Vouziers, l'ancienne gare.

     

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    Vouziers, l'ancienne maternité.

  • Investissez dans des projets citoyens de production d’énergie renouvelable

    Le fonds d’investissement Energie Partagée est un outil financier destiné à soutenir les projets citoyens de production d’énergie renouvelable ou d’économies d’énergie.


    Comment ça marche ?
    Le fonds d’investissement Energie Partagée collecte l’argent des citoyens souscripteurs et l’investit dans le capital des sociétés d’exploitation des projets. Il bénéficie d’un agrément de l’autorité des marchés financiers, sous le visa n°11-417 du 19/09/2011.
    Vous prenez une ou plusieurs parts (100 € l’unité) en ciblant un projet que vous souhaitez soutenir et devenez ainsi « actionnaire » du fonds d’investissement.
    Energie Partagée Investissement est un fonds solidaire, agréé Finansol; L’objectif de rendement global est de 4 %.

    Un projet citoyen, qu’est-ce que c’est ?
    Les projets soutenus par Energie Partagée répondent aux critères d’une charte définissant un projet citoyen comme :

    • Un projet d’utilité collective qui bénéficie au territoire ;
    • Un projet ancré dans le territoire, car porté par des acteurs locaux (entreprises, collectivités, associations, citoyens, CIGALES …) ;
    • Un projet dont la gouvernance est collective, transparente et démocratique ;
    • Un projet soucieux de l’environnement.

    Ces projets se caractérisent également par le fait qu’une partie des bénéfices est affectée à des actions de promotion des EnR et des économies d’énergie, de protection de l’environnement….

     

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    Un projet Energie Partagée près de chez vous?
    Les projets citoyens retenus par Energie Partagée sont référencés sur le site internet :
    http://energie-partagee.org/carte-interactive-des-projets-energie-partagee-en-instruction
    Dans notre région, le projet éolien Chagny-Bouvellemont-Jonval dans les Ardennes a été retenu.
    Vous pouvez le soutenir via le fonds d’investissement citoyen Energie Partagée; vous deviendriez co-producteur d’énergie renouvelable!

  • Crédit Agricole : le bon sens loin de chez vous.

    La banque agricole avait basé sa stratégie sur une proximité avec sa clientèle.

     

    Manifestement, ses dirigeants ont changé d'avis. Dans les Ardennes, 4 agences doivent fermer dans le nord du département. Ce changement concerne Renwez, Nouzonville, Vireux et Bogny. Pour les personnes qui ont des difficultés de déplacement, il ne sera pas simple de se rendre à Rocroi, Monthermé, Givet ou Revin. Les responsables de ces regroupements trouvent toujours de bonnes raisons pour tenter de les justifier. Mais pour les usagers, cela représente un service en moins et des difficultés en plus. Cette nouvelle stratégie du Crédit Agricole ne touche pas encore les secteurs les plus ruraux comme l'Argonne, mais on ne voit pas pourquoi l'argumentation employée ne s'appliqueraitca_0.jpg pas également dans ces zones.

    Le Crédit Agricole c'était "le bon sens près de chez vous".  Si les agences ne sont plus si près que cela, le bon sens est-il encore là ?

    La question se pose avec les risques pris par la banque en Grèce, en Espagne et en Italie.

    Le C.A. a une filliale en Grèce, Emporiki, dont il cherche à se débarasser. D'après" Le Monde", la crise grecque a coûté 2,4 milliards d'euros l'an dernier au groupe bancaire, propriétaire d'Emporiki depuis 2006.

    Il est encore plus engagé en Espagne et surtout en Italie.

    D'après le journal boursier "La Tribune" de ce jour, le Crédit agricole dévoilera une perte de 2444318457-6517023.jpg?v=1338411350 millions d’euros, le 28 août, contre un bénéfice de 339 millions un an auparavant.

    Les agences de notation ont tenu compte de tout cela et ont dégradé la note de plusieurs banques françaises dont le C.A. En conséquence, celui-ci aura plus de mal à se refinancer sur le marché mondial.

    Et en définitive le crédit sera plus cher et plus rare pour les clients du Crédit Agricole, à condition encore que ceux-ci trouvent une agence près de chez eux.

  • Le Sous-préfet quitte Vouziers

    Joël Dubreuil, actuel Sous-préfet de Vouziers est appelé à d'autres tâches.

    Le journal officiel du samedi 21 juillet a publié ce décret :



    Décret du 20 juillet 2012 portant nomination du sous-préfet de Péronne - M. Dubreuil (Joël)

    NOR: INTA1228719D

     

    Par décret du Président de la République en date du 20 juillet 2012, M. Joël Dubreuil, conseillerJoel Dubreuil a.JPG d'administration de l'intérieur et de l'outre-mer détaché en qualité de sous-préfet, sous-préfet de Vouziers, est nommé sous-préfet de Péronne.


     

    Joël Dubreuil (photo ci-contre, Droits Réservés) avait été nommé  à Vouziers en août 2010 à son premier poste en tant que sous-préfet.

    Il sera donc resté à peine deux ans en place, alors que que le temps habituel de résidence à Vouziers est de trois ans.

    Le renouvellement du gouvernement n'est pas étranger à ce changement qui s'inscrit dans une réorganisation plus générale.

    Il a été un homme de terrain, de contact aisé et à l'écoute des habitants de l’arrondissement.

      Nous lui souhaitons bonne réussite dans ses nouvelles fonctions, en espérant que son passage dans le Vouzinois lui laisse plus de bons que de mauvais souvenirs.

  • les ex-Ardennes Forge condamnés à rembourser leurs indemnités

    Les salariés d'Ardennes-Forge avaient obtenu des indemnités suite à leur licenciement.

     

    En appel, ces indemnités sont revues fortement à la baisse (de 12.000 à 3.000 €), et les voila sommés de rendre l'argent. Deux ans après, cela sera très difficile de le faire, alors que beaucoup n'ont retrouvé de travail. Cette décision de la cour d'appel serait motivée par une prise en charge différente de l'ancienneté : les années passées chez Thomé-Génot ne seraient pas prises en compte.

    Voici un lien vers le reportage de FR3 qui montre dans quelle situation dramatique se retrouvent ces ouvriers.

    Reportage FR3(cliquer ici)

    image_74929116.JPG

  • Automobile : pour une alternative sociale et écologique

    La décision de Peugeot de fermer des sites de production et de licencier massivement illustre malheureusement de façon exemplaire le fonctionnement de l'économie dans une logique libérale.

    Les hommes ne sont pas au centre du projet de l'entreprise, les ouvriers ne sont qu'une variable d'ajustement du profit souhaîté.

    Rappelons que le plan de PSA ne touche pas seulement Aulnay et Rennes, mais aussi Charleville où la fonderie doit perdre plusieurs dizaines d'emplois,sans compter la sous-traitance.

    Voici un communiqué des"Alternatifs" sur ce sujet.

     

    Communiqué des Alternatifs du 13 juillet 2012

    Les conférence sociales passent, et passe l’illusion de compromis entre le capital et le travail. L’annonce par le groupe PSA du plan de redéploiement de ses activités en France remet les pendules à l’heure.

    Les restructurations d’activités et les suppressions d’emplois vont peser très lourdement sur les intérimaires et la sous traitance, comme sur les salariéEs de nombreux sites (8.000 emplois menacés).

     

    L’arrêt de la production sur le site d’Aulnay touche au cœur un bassin d’emploi de Seine-Saint-Denis déjà fortement affecté par le chômage. Il est vrai que les traditions syndicales et les capacités de mobilisation des salariéEs du site sont assez mal vues par la direction, et que la localisation de l’établissement laisse espérer quelques plus values foncières.

    Le plan de licenciements chez PSA oblige à une réponse alternative :

    -oui, le maintien de milliers d’emplois ouvriers au cœur de la Seine Saint Denis est nécessaire

    -non, les milliers de suppressions d’emplois chez PSA ne sont pas acceptables
    -oui, la production automobile doit avoir sa place dans une agglomération mondiale comme la région Ile-de-France
    -non, il n’est plus acceptable que des entreprises bénéficiaires dans la durée, et rétribuant largement chaque fois que possible leurs actionnaires, se défaussent sur l’Etat et les collectivités territoriales dès qu’apparaissent des difficultés
    -oui, il est indispensable d’engager dès à présent une reconversion sociale et écologique du secteur automobile, sauf à considérer la fuite en avant comme une issue raisonnable
    -non, cette reconversion ne pourra pas se réaliser en respectant la logique patronale.

    PSA-Aulnay-sous-bois.jpgLe premier enjeu est de combattre la précarité du travail, celle, structurelle, des intérimaires, celle subie par les salariéEs victimes de plans de licenciements. La garantie du revenu des travailleurs, la sécurisation de leurs parcours professionnels doivent être assurées par une caisse solidaire financée par des prélèvements sur la spéculation financière et une contribution socialisée des grandes entreprises.

    Le second enjeu est l’intervention des salariéEs et de leurs organisations syndicales : droit de veto suspensif sur les plans de licenciements, droit d’expertise contradictoire en vue de construire des projets alternatifs. Le troisième enjeu est la reconversion du secteur automobile : reconversion portée par les collectifs de travail, en lien avec les collectivités territoriales, pour répondre aux urgences écologique et sociale

    -Une localisation des activités de production limitant les déplacement de main d’œuvre et de marchandises
    -Des activités productives à empreinte écologique réduite
    -Un recentrage sur les transports collectifs et des véhicules individuels durables, à faible consommation énergétique, peu polluants, mais aussi la diversification des activités sur les sites.

    Un débat démocratique doit aussi être engagé sur une réorganisation des activités sociales (travail et autres) qui réduise la dépendance individuelle à l’automobile.

    Le patronat du secteur automobile refusera sans doute la multiplication des " contraintes" sociales et écologiques.

    Se pose donc clairement la question de l’appropriation sociale publique de l’outil de production, sous le contrôle des salariéEs et en lien avec les usagers et les pouvoirs publics.

     

    Une appropriation sociale d’un secteur au cœur des enjeux d’avenir pour la reconversion de l’économie, le devenir de la planète et la justice sociale.