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  • Argonne ardennaise : des logements indignes mais des finances saines.

    Le conseil de communauté de l'Argonne ardennaise qui s'est tenu mercredi 13 février à Leffincourt comportait deux points principaux à son ordre du jour. Le premier était présenté en information et concernait le programme "Habiter mieux en Ardennes". Le second était le débat d'orientations budgétaires qui précède légalement le vote du budget par l'assemblée communautaire.

    Le programme "Habiter mieux en Ardennes" est présenté ainsi sur le site dédié :

    Afin de résorber les situations de mal-logement dans le département et de répondre aux enjeux d’économies d’énergie et d’adaptation des logements à la perte d’autonomie, le Conseil départemental des Ardennes, l’Anah (Agence nationale de l’habitat) et leurs partenaires (intercommunalités, CAF des Ardennes, Région Grand Est) mènent un nouveau programme départemental d'amélioration de l'habitat privé. 

    Lancé depuis le mois de septembre 2018 et prévu pour trois années, « Habiter Mieux en Ardennes 2018-2021 » est un programme de soutien technique et financier dédié à la rénovation de l'habitat privé. Il permet de bénéficier de conseils gratuits et personnalisés, d'aides financières (sous conditions d'éligibilité) et d'avantages fiscaux.

    Le pilotage et l'animation du projet sont portés par le Conseil départemental des Ardennes, en lien avec 3 opérateurs, Urbam Conseil - Enercoop Ardennes Champagne - Soliha Ardennes.

    En chiffres, il s'agit de rénover plus de 2 000 logements ardennais d'ici à 2021, avec une enveloppe financière d'aides aux travaux de plus de 24,5 M€ financée par l'Etat, l'Anah, les EPCI et la Région Grand Est. 

    Il concerne donc plusieurs types de situations :

    • Les économies d’énergie et la rénovation thermique des logements,
    • L’adaptation du logement à la perte d’autonomie,
    • La résorption de l’habitat indigne ou très dégradé,
    • La réhabilitation complète ou la mise aux normes d’un logement vacant,
    • Les copropriétés fragiles.

    Pour l'Argonne ardennaise, près de 200 logements sont potentiellement concernés.

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  • Ne laissons pas l’antisémitisme relever la tête

    Communiqué LDH

    Treize ans après l’assassinat ignoble d’Ilan Halimi, l’antisémitisme se manifeste pour ce qu’il est : lâche, ignoble, dangereux. Le 13 février 2006, on retrouvait le corps sans vie et sauvagement mutilé d’un jeune homme, assassiné après quatorze jours de torture. Pour la seule raison qu’il était juif. D’autres morts sont survenues par la suite, d’autres attentats ont ensanglanté l’actualité.

    A chaque fois, la France a manifesté son effroi, sa colère et sa volonté de ne pas se laisser intimider et de rester campée sur les valeurs de la République. Au diapason de cette affirmation d’humanité, la Ligue des droits de l’Homme (LDH), comme toutes les associations antiracistes, a dénoncé le crime, manifesté dans l’espace public son deuil et sa détermination, a engagé les pouvoirs publics, les citoyennes et les citoyens à ne pas baisser la garde face aux idéologies racistes, à mobiliser des moyens, pour l’éducation comme pour la répression, à s’opposer aux idéologies de divisions et de mises en opposition des uns avec les autres. Des progrès ont été faits, beaucoup restent à faire.

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  • Grève nationale: la Belgique tournera au ralenti mercredi 13 février

    Informations tirées de la RTBF

    Les administrations, les transports en commun, le service postal, les écoles, la collecte des déchets mais aussi les entreprises et centres commerciaux risquent d'être fortement perturbés mercredi 13 février. Des mouvements de grève et des actions syndicales sont prévus dans tous les secteurs et à travers tout le pays à l'appel du front commun syndical.

    (...)

    CPAS, polices, hôpitaux

    Les administrations locales et régionales - parmi lesquelles les CPAS, les provinces, les pompiers, les polices locales et fédérale, les hôpitaux et les intercommunales - ne seront pas en reste et prendront également part au mouvement. La distribution du courrier sera, elle aussi, perturbée, tout comme la collecte des déchets.

    Des piquets de grève devraient par ailleurs être installés devant de nombreuses entreprises, magasins et centres commerciaux, paralysant un peu plus le pays. Enfin, la grève sera aussi couverte dans l'enseignement, même si aucun appel à la grève n'a été officiellement lancé.

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  • Agrocarburants : au niveau européen aussi, le gouvernement français joue le jeu de Total

    Réaction de Greenpeace France à l’acte délégué de la Commission européenne sur les agrocarburants

    Par Clément Sénéchal, chargé de campagne Forêts et Climat chez Greenpeace France :

    « La Commission européenne établit des distinctions fallacieuses entre une huile de palme nocive pour les forêts et une huile de palme qui le serait moins. Elle ouvre ainsi la voie à une augmentation des quantités d’huile de palme incorporées aux carburants européens dans les prochaines années. Cette proposition est incohérente avec l’urgence de préserver les forêts tropicales et le climat, et en contradiction totale avec la volonté des parlementaires européens, qui plaidaient pour une suppression progressive de l’huile de palme et du soja des réservoirs.

    En soutenant la position de la Commission, le gouvernement français rogne déjà sur son engagement à défendre un plan européen efficace de lutte contre la déforestation. Il choisit une nouvelle fois de protéger les intérêts industriels de Total. Gêné par la suppression de l’avantage fiscal français aux agrocarburants à base d’huile de palme, le gouvernement garantit des débouchés européens pour la bioraffinerie de Total à La Mède.

    Les députés européens ne doivent pas laisser leur vote contre les agrocarburants à base d’huile de palme être vidé de sa substance. L’urgence climatique exige qu’ils s’opposent à l’acte délégué de la Commission européenne« .

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  • Marché campagnard et hivernal à Vouziers

    Les "4 Saisons Vouzinoises" regroupent chaque trimestre des professionnels locaux qui font découvrir leur production aux visiteurs. Les organisateurs avaient sagement pris la décision d'installer la manifestation à l'intérieur de la salle des fêtes de Vouziers. La tempête qui soufflait sur la région aurait rendu périlleuse toute implantation extérieure. L'absence de neige ou de verglas a cependant permis à un public nombreux de se rendre à ce rendez-vous hivernal.

    Les échanges avec les exposants sont riches et fructueux lors de ce marché. L'ambiance est aussi à la convivialité entre les producteurs, qui ont partagé le déjeuner préparé par leurs soins.

    On retrouvait parmi les présents des habitués : métier de bouche ( confitures, miel, pétillant de groseille, viande de bœuf, biscuits , ...) ou artisans (hôtel à insectes, osier, bijoux, poterie, ...).

    On pouvait y retrouver des auteurs comme les poètes locaux "Bubune" et Daniel Doyen, aux racines bien agricoles pour les deux. Certains parmi les présents n'étaient pas membres du regroupement, comme le "Boultlanger" qui s'installe sur le village de Boult-aux-Bois, ou le " Querton Vouzinois" qui mitonnait en direct sa spécialité.

    Cette journée est donc à mettre au rang des réussite pour l'association "Richesses d'Ardennes" qui continue à faire connaître les producteurs "responsables et attentifs à leur savoir-faire".

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  • Traversées des Alpes : "Les migrants sont victimes d'une chasse à l’homme qui se répète chaque nuit"

    Par  Info migrants     Charlotte Boitiaux 

    Trois migrants ont été secourus à Montgenèvre, cette semaine, alors qu’ils tentaient de passer d’Italie en France. Des militants déplorent les "chasses à l'homme" dont sont victimes les migrants dans la montagne lors du passage de la frontière.

    Mardi 22 janvier, dans l’après-midi, trois migrants qui tentaient la traversée de la frontière italo-française à pied, entre Claviere (en Italie) et Montgenèvre (en France), ont été secourus après avoir appelé le 112, le numéro d’urgence. Ils ont été retrouvés sous un télésiège en haut des pistes. La même semaine, sept personnes ont été emmenées à l’hôpital pour des engelures.

    Avec les températures glaciales de ces derniers jours, les traversées de la frontière par les Alpes inquiètent les associations d'aide aux migrants qui organisent des maraudes dans la montagne pour leur porter secours. La nuit, elles descendent à - 15 degrés "mais avec le vent le ressenti tourne plutôt autour de - 20 degrés", explique Thomas*, un militant qui participe aux maraudes dans la montagne.

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  • Face à la crise, une nécessaire refonte des chambres d’agriculture

    L'analyse de Greenpeace sur les récentes élections dans les chambres d'agriculture (extraits).

    Le 31 janvier dernier s’est clos un vote important mais méconnu du grand public : les élections des Chambres d’agriculture. Une nouvelle fois, et comme systématiquement depuis que ces élections existent, la liste FNSEA/JA est sortie grande gagnante. Mais quelle sera la légitimité du syndicat majoritaire, alors que la crise agricole s’aggrave, et que l’on atteint pour ces élections un taux d’abstention record d'environ 54% ? Comment faire de ces élections une opportunité pour recréer le lien entre citoyens et agriculteurs ?

    A quoi servent les Chambres d’agriculture ?

    Une des missions des Chambres d’agriculture est de contribuer au développement durable des territoires et des entreprises agricoles. Elles ont donc un rôle primordial dans l’orientation et la mise en œuvre des politiques agricoles sur leur territoire.

    Ces élections sont aussi particulièrement importantes pour l’agriculture française car elles conditionnent le niveau de représentativité mais aussi de financement des différents syndicats.

    En apparence la liste commune de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) et des Jeunes Agriculteurs (JA) a tout raflé puisque gagnante dans une écrasante majorité de départements. Pour autant, le taux de participation atteint un minimum historique. De plus la liste FNSEA/JA passe sous la barre des 50% dans près d’un tiers des départements. En Bretagne, région d’élevage, le binôme est en dessous de 50% dans tous les départements. Sans compter sur l’apparition de listes dissidentes dans plusieurs départements.

    Un modèle agricole en crise

    Le monde agricole traverse depuis plusieurs années une crise économique et sociale. Entre surendettement et libéralisation de l’agriculture, le modèle agro-industriel porte une lourde responsabilité dans cette crise agricole et plus particulièrement dans celle que traversent les éleveurs.

    Cette crise est globale : elle est aussi et avant tout écologique, et la réduire à sa seule dimension économique serait donc une erreur. Il faut absolument réintroduire la question écologique dans la construction de l’agriculture de demain, et ne pas la réduire à un prétendu conflit entre défenseurs de l’environnement et agriculteurs.

    C’est parce qu’il s’agit d’une crise globale que la société civile peut légitimement questionner le rôle et la structuration des Chambres d’agriculture.

    (...)

    Une refonte des Chambres d’agriculture comme rempart à la crise

    La première solution que Greenpeace porte depuis longtemps pour changer cet état de fait est très simple et ne coûtera rien aux contribuables hormis un peu de volonté politique. Il s’agit tout simplement de transformer le mode de scrutin aux élections départementales en un scrutin à la proportionnelle. En effet, aujourd’hui, la liste qui remporte le plus de voix obtient dès le départ la moitié des sièges du collège, auxquels s’ajoute le reste des sièges réparti proportionnellement entre toutes les listes. Cela pose un problème démocratique fondamental : celui d’une représentativité tronquée des Chambres d’agriculture.

    La seconde solution consiste à croire en l’intelligence collective pour trouver des solutions. Des dizaines de milliers d’agriculteurs et agricultrices nous prouvent chaque jour qu’il est possible de faire autrement, et de plus en plus de citoyens et citoyennes s’impliquent pour une métamorphose de l’agriculture. C’est pour cela que nous demandons une ouverture des Chambres d’agriculture à la société civile pour en faire de vrais lieux de débats et de construction. Car c’est à l’échelle des territoires que les changements se mettent en place et c’est pour cela qu’il est indispensable d’ouvrir les Chambres d’agriculture à la société civile pour en faire, comme le suggère Gilles Luneau, de vrais Parlements de la nature et de la nourriture. Cela permettrait  aux agriculteurs, d’une part, de mieux faire comprendre leurs contraintes à une population de plus en plus déconnectée de l’agriculture, et d’autre part de percevoir les attentes de la société civile comme une opportunité et non comme une menace.

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