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  • Déchets nucléaires : l'Aube sélectionnée

    L'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs vient de rendre public sa sélection en vue du stockage de déchets nucléaires.




    Ce sont 2 communes de l'Aube qui sont retenues. Voici le communiqué de l'ANDRA.


    Le 24 juin 2009, l'Andra a annoncé la décision du Gouvernement de mener des investigations approfondies sur deux communes de l'Aube et ainsi vérifier la faisabilité d'implantation d'un centre de stockage à faible profondeur pour les déchets radioactifs de faible activité à vie longue (FA-VL). Il s'agit des communes d'Auxon et de Pars-lès-Chavanges.


    La recherche de site pour le stockage a débuté en juin 2008. 3115 maires ont reçu un dossier d'information sur le projet et étaient invités à faire connaître leur intérêt avant le 31 octobre 2008. De nombreuses rencontres avec les maires et les populations concernées ont eu lieu durant ces 5 mois.


    L'analyse de la quarantaine de communes intéressées réalisée par l'Andra et les consultations menées par le gouvernement ont permis à ce dernier d'en retenir deux, réunissant les meilleures conditions, du point de vue géologique, environnemental et soutien local.stockage_sous_couverture_re.jpg


    Les campagnes d'investigations qui vont se dérouler dans les deux prochaines années consisteront à étudier précisément le milieu géologique et l'environnement de chaque site.


    Parallèlement, un processus de dialogue sera engagé avec les acteurs locaux (élus, habitants…).


    Dans le cadre d'un suivi national, des échanges auront également lieu avec l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), la Commission nationale d'évaluation (CNE), l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), le Haut Comité pour la transparence et l'information sur la sûreté nucléaire (HCTISN), la Commission nationale du débat public (CNDP)…


    En 2011, un débat public impliquant l'ensemble des communes concernées permettra de présenter notamment le résultat des investigations géologiques, le bilan des échanges et les projets de développement du territoire envisagés par les collectivités pour accompagner la création du centre de stockage.


    Avant le choix de site par le gouvernement, les collectivités locales seront invitées à confirmer ou non leur candidature pour accueillir le centre de stockage FA-VL. Les études seront ensuite poursuivies par l'Andra pour préparer la demande d'autorisation de création du stockage.

     

  • Les nomades du nucléaires

    France-info a enquêté sur les travailleurs intérimaires du nucléaire.


    Voici un extrait de leur reportage:

     

    On les appelle “les nomades du nucléaire”, ils vont de ville en ville, pour décontaminer les centrales, au gré des “arrêts de tranche”, les périodes durant lesquelles les réacteurs sont arrêtés pour changer le combustible et pour assurer les travaux de maintenance. _Ils connaissentcentraletxt1.jpg toutes les centrales de France : Golfech, dans le Tarn-et-Garonne, Gravelines dans le Nord, Cattenom en Moselle, Chinon en Indre-et-Loire ou encore Chooz dans les Ardennes. Souvent sur les routes, ces agents intérimaires parcourent 40.000 à 70.000 kilomètres par an. Ils jugent leurs indemnités de déplacement si faibles (en moyenne 60 euros par jour pour l’hôtel et les trois repas) qu’ils séjournent le plus souvent dans des gîtes, dans des foyers Sonacotra ou bien au camping (tentes ou caravanes).
    Certains, pour économiser et rapporter de l’argent à leur famille, dorment dans leur voiture. Bien souvent, ces nomades du nucléaire sont donc obligés de se contenter du confort le plus sommaire.

  • Vive la famille

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    Dessin du Canard Enchaîné

    Lien permanent Catégories : humour Imprimer 0 commentaire Pin it!
  • le charbon, c'est dépassé

    Paris, le 23 juin 2009 - Ce matin, à 10h00, les activistes de Greenpeace ont déversé 8 tonnes de charbon devant le ministère de l'environnement pour protester contre l'implantation d'un terminal de charbon à Cherbourg. Six activistes se sont également enchaînés sur le tas de charbon devant le portail du ministère

     

    Par cette action, ils demandent de manière très explicite au ministre de l'environnement, M. Borloo, qu'il se prononce dès maintenant contre ce projet. Cette action fait suite à une campagne de mobilisation organisée sur internet par Greenpeace, demandant aux internautes concernés par la lutte contre les changements climatiques de soutenir cette opposition. Elle est la traduction dans la réalité d'une cyber mobilisation qui a rassemblé à ce jour 9000 personnes. Plus d'information sur http://www.greenpeace.fr/stop-charbon/

    Ce terminal devrait voir transiter jusqu'à 4 millions de tonnes de charbon par an en provenance de Colombie et à destination le-23-juin-2009-des-activiste.jpgdes centrales à charbon britanniques. Ainsi, la France viendrait ajouter un projet supplémentaire, en plus de la création très controversée d'une mine dans la Nièvre, à la cinquantaine de projets charbonniers prévus en Europe. La filière charbon et ses centrales de production d'électricité représentent 30% des émissions de CO2 mondiales. Il s'agit donc de la cause n°1 des changements climatiques.

    Le ministre doit se prononcer et dire non à la matière première du changement climatique. Ce projet de terminal charbonnier est en incohérence totale avec les ambitions françaises en matière de lutte contre les changements climatiques. D'un coté, le Président Sarkozy et son ministre d'Etat multiplient les discours incantatoires, notamment en vue des négociations internationales sur le climat, de l'autre, en acceptant un tel projet, ils alimentent la filière et la manière de produire de l'électricité la plus émettrice qui soit : le charbon.

    Pour l'heure, le projet a été soumis à autorisation et enquête publique par le pétitionnaire, la SAS Cherbourg Terminal Vrac. Face à une opposition et une mobilisation importante contre ce projet à Cherbourg et dans la région, face à certaines incohérences du dossier, celui-ci va faire l'objet d'une nouvelle enquête publique à la rentrée prochaine.

    Pour l'instant, le Ministère de l'Environnement ne s'est pas exprimé face aux demandes répétées de Greenpeace. Il est pourtant en mesure, avec le préfet de la Manche, d'autoriser ou non ce projet. « Le gouvernement français ne peut pas valider un tel projet et –pour créer quelques dizaines d'emplois et réanimer le port de Cherbourg- faire entrer la France dans une nouvelle « ère du charbon » . Le charbon c'est très clairement l'énergie du passé, celle de la révolution industrielle ! », explique Emilie Johann, chargée de campagne climat pour Greenpeace. « Quelle sera la légitimité de la France à Copenhague si elle autorise ce projet ? Surtout quand on sait que les pays industrialisés doivent réduire leurs émissions de GES de 40% d'ici 2020. »

    Des scénarios alternatifs existent. Ils misent sur les renouvelables et l'efficacité énergétiques. Ces énergies nouvelles créeront beaucoup plus d'emplois pérennes que ne le feront jamais un terminal ou une centrale à charbon.

    Greenpeace attend une réponse de la part du ministre de l'environnement.

     

  • Warsmann pas ministre

    Encore raté, il n'y a pas de ministre ardennais dans le nouveau gouvernement.

     

    Jean-Luc Warsmann qui était cité dans les possibles, ne fait pas partie des nouveaux ministres nommés par Sarkozy. Il reste en ligne pour les régionales de l'an prochain, où la droite espère reprendre la région Champagne-Ardenne à Jean-Paul Bachy.

    Il y a quand même un régional dans l'équipe : Benoît Apparu (photo) devient secrétaire d'Etat chargé du logement et de l'urbanisme.Il est député de la PortraitBlogBenoistApparu.jpgMarne et spécialiste des questions d'éducation. C'est donc tout naturellement qu'il est chargé du logement, puisqu'il est bien connu que l'on manque de logements pour les étudiants.

    Autre arrivée "surprise": Mitterrand (Frédéric) à la culture, cela a du bien amuser le président de le nommer.

    Rama Yade sera chargée des sports, puisqu'il n'y a plus de problèmes de droits de l'Homme (?)

  • Votre avis les intéresse ?

     

    Pour une fois que votre avis les intéresse, il ne faut pas les décevoir.

     

    Les élus ont  tendance à décider sans véritable concertation avec les citoyens concernés. Les habitants des collectivités locales sont trop peu souvent associés aux décisions prises par leurs représentants élus.

    On se souvient des mobilisations contre la fermeture des collèges ruraux( le département était visé), ou contre l'implantation de l'aire pour les gens du voyage (c'était la communauté de communes qui était en cause) .

    Justement, la communauté de commune souhaite créer une zone d'activités, et la concertation est inscrite dans les obligations de cette concertation.1227127580.jpgprocédure.(voir la note d'hier sur la ZAC).

    Vous pouvez donc vous rendre au siège de la communauté de communes, 44 rue du Chemin salé pour faire des remarques.

    En pratique, un registre doit être à disposition jusqu'à mercredi 24 juin (après-demain).

    Votre avis peut porter sur le financement des travaux de raccordement, ou sur un autre point qui vous semble important.

    Il n'y a pas de règle précise pour s'exprimer, l'important étant de faire connaître son avis.

    Si le registre n'était toujours pas mis en place, vous pouvez rédiger vos propos sur une feuille, sur laquelle vous pouvez aussi signaler l'absence de ce registre.

    La délibération du conseil de communauté pourrait intervenir dès le 25 juin, L'An Vert vous tiendra au courant de la suite.

  • Discours de Nicolas Sarkozy : L’écologie n’est toujours pas la clé de voûte des politiques publiques

     

     

    Le Président de la République vient de prononcer un discours fixant les priorités de la seconde partie du quinquennat dans un contexte de crise économique, écologique et sociale très grave. Réaction de FNE qui reste sur sa faim.

    Où en est le New Deal Ecologique ? A la veille de la crise économique, lors de son discours de clôture du Grenelle de l’environnement, Nicolas Sarkozy avait placé l’écologie parmi les priorités de l’Etat en annonçant un « New Deal Ecologique ».

    ecologie.jpgDeux ans plus tard, du discours prononcé devant le Congrès, FNE attendait l’acte II de ce New Deal Ecologique qui aurait dû faire de l’écologie non plus une priorité parmi d’autres mais la clé de voûte des choix publics.

    Pour Sébastien Genest, Président de FNE : « Nicolas Sarkozy a certes souligné son attachement à un modèle de développement durable et nous ne pouvons que nous en féliciter. Mais l’écologie n’est toujours pas au cœur des politiques publiques. Si le Chef de l’Etat tient compte de la crise écologique, elle n’est toujours pas la clé de voûte de ses choix. ».

    Sébastien Genest poursuit : « Après le Grenelle de l’environnement, nous attendons toujours l’Acte II de cette révolution verte annoncée. Certes des décisions importantes ont été prises comme le moratoire sur les OGM ou les investissements dans le bâtiment mais depuis la présentation du plan de relance en janvier, le Grenelle a été mis à mal. Le discours de Nicolas Sarkozy était l’occasion de redonner du souffle au Grenelle : nous restons sur notre faim ».

    Et les moyens ? Pour Arnaud Gossement porte parole de FNE : « Si Nicolas Sarkozy a évoqué le Grenelle de l’environnement, il ne s’est presque pas prononcé sur les moyens à mettre en œuvre pour traduire en faits les engagements de son discours d’octobre 2007. Seule la taxe carbone est évoquée. Sur le plan de la gouvernance à 5, de la mécanique gouvernementale, du développement massif des greentechs, Nicolas Sarkozy ne nous a pas expliqué comment l’Etat compte faire pour donner une même réponse à la crise économique et sociale, dans un contexte où bien des responsables continuent d’opposer économie et écologie ».

    Où sont passés les partenaires environnementaux ? Le Président de la République a annoncé une grande consultation des acteurs du pays dans le domaine syndical, éducatif ou culturel par exemple pour définir les priorités nationales. Toutefois, les associations de défense de l’environnement n’ont pas été citées alors même que le Président de la République s’était engagé à instituer une « gouvernance à 5 ».