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  • grippe H1N1:le début de l'épidémie

    La "nouvelle" grippe va être à l'origine d'une épidémie en France : cela ne fait aucun doute.

     

    La question qui se pose est de savoir quand elle se déclenchera, et aussi quelle sera son intensité. La France compte à ce jour 80 cas de grippe de type H1N1 (grippe"mexicaine"), dont aucun cas sévère.

    La nouveauté est l'apparition d'un foyer infectieux dans un collège de Toulouse. Il ne s'agit pas de cas importés du Mexique ou des États-Unis, et on assiste donc à un début d'épidémie chez nous.

    Dans les semaines à venir, les vacances scolaires et le début de la période des congés devraient interrompre, ou au moins freiner 8760977.jpgconsidérablement cette épidémie, surtout dans cette saison estivale.

    La situation risque d'être plus difficile à la rentrée, mais Sarkozy a arrêté l'armée russe tout seul en Géorgie, alors tout est possible !

     

    Un extrait d'un article du"Monde"

    TOULOUSE (Reuters) - Sept cas de grippe A (H1N1), contre deux annoncés dans un premier temps, ont été décelés chez des collégiens dans la région de Toulouse, a-t-on appris auprès de la préfecture de région Midi-Pyrénées.

    Au total, 11 élèves d'une même classe de sixième d'un collège de Quint-Fonsegrives, à l'est de Toulouse, et un de leurs professeurs, ont été hospitalisés samedi.

    Il s'agit du premier foyer de grippe A en France.

    Tous les élèves, qui appartiennent à la même classe de sixième, présentent les mêmes symptômes grippaux, a précisé Anne-Gaëlle Baudoin-Clerc, sous-préfet de Haute-Garonne.

    Au cours d'une conférence de presse organisée dimanche à la préfecture, elle a indiqué qu'aucun des 11 élèves concernés n'avait voyagé récemment ou été en contact avec des personnes ayant voyagé.

  • 13 juin : une faible mobilisation

    La journée syndicale du 13 juin avait pour objectif de maintenir la pression sur le gouvernement.

     

    En fait, il semble bien que la pression soit à la baisse et que la mobilisation soit nettement en-dessous de celle des journées précédentes.

    Pourtant les raisons du mécontentement sont toujours là (chômage, pouvoir d'achat, retraites,..) et une majorité de Français soutient toujours les revendications.h_4_ill_1206694_6283_163609.jpg

    Alors, il faut bien s'interroger sur le choix de reproduire le même temps de mobilisation d'une journée, face à ce gouvernement  qui s'enferme dans ses refus. Sarkozy et Fillion n'ont toujours pas l'intention de répondre positivement aux revendications des salariés. Il faut constater que leur attitude n'est pas la même face aux agriculteurs, chauffeurs de taxi, restaurateurs ou marins-pêcheurs. Pour les salariés, la crise doit être subie sans  bénéfier de mesures adaptées et à la hauteur de la détresse engendrée.

    Le contexte post-électoral des européennes n'était pas très favorable non plus à une grande mobilisation.

     

    Voici un extrait du "Monde" sur la journée du 13 juin:

     

    Dans toute la France, ils étaient 150 000 selon les syndicats, 71 000 selon le ministère de l'intérieur, contre respectivement 1,2 million et 475 000 le 1er mai. Malgré le défaut de mobilisation relativement aux précédents rendez-vous sociaux, le mouvement bénéficie de la même sympathie de l'opinion. Selon un sondage BVA-Les Echos-France Info-BPI, les trois quarts des 1 009 Français interrogés les 5 et 6 juin disent soutenir cette journée de mobilisation. Mais près des deux tiers en attendent peu.

  • Omar Bongo, mort d’un parrain

    Le président du Gabon, Omar Bongo, représentait le type de chef d'Etat avec qui la France conserve des relations complexes.

     

    Sarkozy, l'homme de la rupture, n'a pas coupé les liens avec la "Francafrique", malgré les atteintes aux droits de l'Homme, la corruption et 2007-07-27T175935Z_01_NOOTR_RTRIDSP_2_OFRTP-FRANCE-GABON-SARKOZY-20070727.jpgtoutes les affaires plus ou moins juteuses entre la France et l'Afrique.

    On retrouve même , à l'occasion du décès d'Omar Bongo une sorte d'union sacrée avec Chirac et Villepin. Ceci laisse supposer que le couvercle qui enferme les secrets de la politique africaine de la France n'est pas prêt d'être soulevé.

    Voici un commentaire du "Monde Diplomatique"sur ce sujet :

     

     

    Après plusieurs heures de confusion, le gouvernement gabonais a confirmé, lundi 8 juin, le décès du président Omar Bongo Ondimba. Au pouvoir depuis 1967, il était devenu un élément incontournable de la diplomatie africaine, participant à de nombreuses médiations avec plus ou moins de succès, comme en Côte d’Ivoire ou au Congo-Brazzaville. Mais le chef de l’Etat gabonais est aussi connu pour être l’un des parrains de ce qu’on appelle couramment la « Françafrique », c’est-à-dire ce réseau, souvent très opaque, d’intérêts économiques et politiques entre la France et ses anciennes colonies africaines.

    20070215181937_1999b.jpgBongo fut souvent cité dans l’affaire Elf, où se mêlent prévarication et financement occultes de partis politiques en France. Plus tard, c’est une action judiciaire intentée par plusieurs associations (Transparency International et Sherpa) qui dévoile les richesses possédées de manière opaque par le président gabonais en France : immeubles, appartements, comptes bancaires. Sont aussi mis en cause les présidents TheodoreObiang (Guinée-Equatoriale) et Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville). Ces biens considérables devraient bientôt faire l’objet d’une enquête que le gouvernement français ne semble pas pressé de voir aboutir. Le plus choquant de l’affaire est sans doute que le peuple gabonais ne semble pas profiter de la manne pétrolière : peu de routes et d’infrastructures ont été construites dans ce petit pays d’AfriqueGabon a même dégringolé dans l’échelle de développement humain du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en quelques années.

    Le doyen des chefs d’Etat africains, Bongo connaissait tous les secrets (petits et grands) des relations entre la France et le continent noir. Chacun a remarqué que, si le président Nicolasphoto_0302_459_306_17609.jpg Sarkozy avait fait de la rupture avec la Françafrique un thème de campagne électorale, annonçant même que son premier déplacement sur le continent noir serait pour le monde anglophone, son premier geste, une fois élu, sera de téléphoner au président Bongo. On murmure aussi que M. Jean-Marie Bockel aurait été limogé de son poste de ministre de la coopération sur les « conseils » du chef de l’Etat gabonais qui le trouvait trop critique pour la Françafrique. M. Alain Joyandet, son successeur, se rendra presque immédiatement à Libreville. Il était peu crédible que, M. Sarkozy, l’ami de tant de chefs d’entreprises, rompe une si juteuse relation avec l’Afrique…

  • 13 juin : nouvelle mobilisation syndicale

    Le 13 juin sera une nouvelle journée de manifestations unitaires des syndicats.

    Voici une présentation de cette journée par le nouvelobs.com :

     

    Les syndicats CGT, CFDT, FO, CFTC, CGC, FSU, UNSA et Solidaires appellent à une nouvelle journée de manifestations interprofessionnelles, samedi, la cinquième depuis fin janvier. Ils exigent toujours du patronat et du gouvernement un changement de politique économique et sociale face à la crise. Mais il sera difficile de maintenir une forte mobilisation à deux semaines des vacances d'été, d'autant que l'unité commence à montrer des signes de faiblesse.

    Cette journée n'a pas fait l'objet d'un appel national à la grève, contrairement aux mobilisations des 29 janvier et 19 mars. Il n'y aura notamment pas de perturbations dans les transports. Seule exception, la CGT du livre a appelé à la grève, un mouvement qui devrait sérieusement perturber la parution et la distribution des quotidiens samedi. "Le Monde" a déjà annoncé qu'il serait absent des kiosques, tout manif_1ermai_paris_432.jpgcomme la première édition du "Journal du Dimanche".

    Côté rue, vendredi, la CGT avait recensé 161 manifestations en préparation. Des défilés sont notamment annoncés à Nice, Marseille, Caen, Angoulême, Dijon, Périgueux, Quimper, Toulouse, Bordeaux, Montpellier, Rennes, Tours, Grenoble, Nantes, Orléans, Lille, Strasbourg, Lyon, Limoges ou encore Paris. Dans la capitale, le cortège quittera la place de la Bastille vers 14h en direction du quartier Montparnasse.

    Les syndicats se montrent très prudents concernant un pronostic. La CGT et la CFDT espèrent atteindre au mieux les effectifs de manifestants du 1er Mai dernier, soit entre 465.000 et 1,2 million de personnes dans les rues selon les sources, loin des grands défilés des 29 janvier et 19 mars qui avaient rassemblé entre un et trois millions de personnes.

    De son côté, FO est encore moins optimiste. "Nous avons des remontées qui nous indiquent que cette journée sera d'une ampleur beaucoup moins importante que celle du 1er Mai", a déclaré vendredi à l'Associated Press René Valladon, secrétaire confédéral de ce syndicat.

  • Humour à 120%

    D'après le Monde il y a déjà deux vainqueurs dans les élections en Iran.

     

    C'est comme en France le plus souvent, le soir des élections, il n'y a que des gagnants. Mais ils sont forts ces Iraniens, ils gagnent tous les deux 31-30-Iran-Libe.jpgavec 60% des voix.

    L'info du"Monde":

     

    Le candidat conservateur modéré Mir Hossein Moussavi a revendiqué la victoire aux dépens du sortant Mahmoud Ahmadinejad lors du premier tour de la présidentielle en Iran, à l'occasion d'une conférence de presse vendredi 12 juin à Téhéran.

    Conformément aux informations que nous avons obtenues, je suis le vainqueur de cette élection avec une marge importante", a déclaré M. Moussavi, lisant un communiqué devant la presse. Quelques minutes plus tôt, un proche collaborateur de M. Moussavi avait déjà revendiqué le succès de son candidat "avec 65 % des voix".

    Quasiment au même moment, un porte-parole de Mahmoud Ahmadinejad revendiquait lui aussi la victoire de son candidat, dans une déclaration à Al-Jazeera, annonçant que d'après ses informations le président sortant avait recueilli 60 % des voix.

  • L'occupation au quotidien

    Voici un dossier d'Amnesty International sur les violences dont sont victimes les Palestiniens dans les territoires occupés.

    Voir le dossier complet.

     

    Plus de 280 habitants des villages de Ras al Ahmar et Hadidiya en Territoires occupés palestiniens sont menacés ou subissent des démolitions de leurs maisons, des expulsions forcées et n’accèdent pas à leur eau.

    Le 4 juin 2009, l’armée israélienne a démoli les maisons et les enclos pour animaux de 18 familles palestiniennes (composées de plus de 130 demolition_hadidiya2_300_200.gifpersonnes, dont de nombreux enfants) dans le village de Ras al Ahmar, situé dans la région de la vallée du Jourdain, en Cisjordanie, un territoire palestinien occupé.


    Elle a confisqué le réservoir d’eau dont les villageois sont dépendants, ainsi que le tracteur et la remorque qu’ils utilisent pour rapporter l’eau jusqu’au village.
    Les habitants de Ras al Ahmar sont désormais privés de logement et de source d’eau, alors que les températures locales sont actuellement élevées.

    Il existe un puits près du village, mais seuls les colons israéliens sont autorisés à s’en servir. Pour survivre, les villageois ont besoin de leur tracteur et de leur remorque pour pouvoir rapporter de l’eau de diverses sources, dont certaines sont situées à 20 kilomètres du village.

    Cinq familles vivant dans un village voisin, Hadidiya, sont également menacées d’être expulsées de manière imminente et au moins 12 autres contestent des ordonnances d’expulsion et de démolition devant un tribunal militaire israélien, avec peu de chances d’obtenir gain de cause.
    Au total, plus de 150 personnes, dont la plupart sont des enfants, risquent de perdre leur maison et d’être contraintes de quitter la région.




    Certaines de ces familles ont vu leur maison démolie à plusieurs reprises ces dernières années, et toutes vivent dans la crainte d’être de nouveau déplacées car l’armée israélienne a intensifié les efforts qu’elle mène depuis plusieurs décennies afin de forcer la population palestinienne à évacuer de larges zones de la vallée du Jourdain, région qu’elle a qualifiée en majeure partie de «zone militaire fermée».
    Elle prive ces villageois d’accès à l’eau, restreint encore davantage leur liberté de mouvement et met en péril leurs moyens de subsistance en confisquant leurs animaux.
    À la suite des précédentes démolitions, les familles ont reconstruit leur logement sur place ou à proximité, mais il leur est désormais de plus en plus difficile de survivre dans la région.


    INFORMATIONS GÉNÉRALES



    Même s’ils sont très isolés, les villageois sont déterminés à rester dans la région où ils demolition_hadidiya3_300_200.gifvivaient déjà bien avant l’annexion des territoires palestiniens occupés par l’armée israélienne en 1967.
    Ils se réjouissent de la solidarité et des pressions internationales sur les autorités israéliennes pour protester contre les démolitions.
    Toutefois, au fur et à mesure que l’attention internationale se détourne d’eux, la menace à laquelle ils doivent faire face se fait plus vive, d’où l’importance d’intervenir aujourd’hui une nouvelle fois en leur faveur.

    Depuis de nombreuses années, l’État d’Israël mène une politique de démolition discriminatoire d’habitations qui a permis l’établissement de dizaines de colonies israéliennes (illégales aux termes du droit international) sur les territoires palestiniens occupés.
    Les Palestiniens, eux, se voient confisquer leurs terres et refuser des permis de construire, tandis que leurs maisons sont détruites.
    Les terrains rendus ainsi disponibles sont souvent utilisés pour bâtir des colonies israéliennes illégales. Le droit international interdit en effet à une puissance occupante d’installer ses propres citoyens sur le territoire qu’elle occupe.
    Les Palestiniens, et en particulier les villageois de la vallée du Jourdain, subissent des pressions très fortes. Une grande partie de la vallée du Jourdain, dans la Cisjordanie occupée, est aujourd’hui considérée comme une «zone militaire fermée» par l’armée israélienne ou occupée par quelque 36 colonies israéliennes.

  • Déforestation au Brésil

    La forêt amazonienne continue de souffrir d'une exploitation intense pour laquelle les pays développés ne sont pas innocents.


     

    Greenpeace a enquêté sur cette déforestation massive:

    FranceParis, le 10 juin 2009 - Après 3 années d'enquête détaillée au cœur de la filière de l'élevage brésilien, Greenpeace publie un rapport en forme de réquisitoire contre ce qui est le 1er moteur actuel de la déforestation au Brésil et dans le monde. Ce rapport démontre l'urgence d'actions – à tous les niveaux - sur la filière bovine brésilienne pour préserver la forêt amazonienne et le climat.

    pou-ama07-183-bd.jpgL'élevage brésilien : 1er criminel forestier et climatique en pleine expansion

    L'élevage est en effet responsable de 80% de la déforestation amazonienne, ce qui représente 14% de la déforestation annuelle de la planète. La destruction progressive de la forêt amazonienne, par abattage et brulis, fait du Brésil le 4ème émetteur mondial de gaz à effet de serre. Le pays possède le plus grand cheptel commercial du monde. Il est le premier exportateur mondial de bœuf et de cuir et son gouvernement entend voir sa part sur le marché mondial doubler d'ici à 2018. « Mais cette expansion se fait sur l'avancée des frontières de la déforestation  où les éleveurs profitent d'un manque patent de gouvernance », explique Grégoire Lejonc, chargé de campagne forêts chez Greenpeace France.

    Le gouvernement brésilien supporte l'élevage et légalise la déforestation illégale
    Le gouvernement brésilien a lui-même une attitude plus qu'ambiguë vis-à-vis de la préservation de la forêt amazonienne et du climat. D'un deforestation-novoprogresso.jpgcoté, le président Lula a annoncé récemment un plan d'action contre le changement climatique qui doit voir ce pays réduire de 72% le déboisement illégal d'ici 2018. « Or, ce rapport prouve clairement que 90% de la déforestation annuelle en Amazonie est illégale tandis que des lois régularisant de facto des terres accaparées illégalement pour l'élevage ont été adoptées récemment », explique Grégoire Lejonc. « Le gouvernement est l'un des principaux bailleurs de fonds et actionnaires du secteur de l'élevage en Amazonie, ce qui fait de lui un véritable promoteur de la déforestation amazonienne », poursuit-il.

    Le tour du monde des marques complices indirectes de la déforestation
    photo-copie-1.jpgAu bout d'une filière complexe, Greenpeace a pu remonter jusqu'aux produits de l'élevage et donc de la déforestation amazonienne. Du cuir des baskets Nike, Reebok ou Adidas, aux produits Louis Vuitton ou Gucci en passant par la viande des plats préparés servis sur le réseau SNCF, ou les produits commercialisés par Carrefour ou Casino au Brésil, le rapport fait un véritable « tour du monde » des marques impliquées indirectement dans la déforestation amazonienne. Répondant à l'interpellation de Greenpeace, nombre de ces marques déclarent ne pas avoir connaissance de l'implication de leurs fournisseurs dans la déforestation. « On a affaire à une filière aveugle et tentaculaire. Nous appelons toutes les entreprises impliquées à moraliser leurs approvisionnements », conclut Grégoire Lejonc.

    Le rapport a été salué par le ministre de l'environnement brésilien lui-même, Carlos Minc, lors d'une conférence de presse le mardi 2 juin.

    Greenpeace demande que :
    - les nombreuses entreprises et marques citées dénoncent leurs contrats avec leurs fournisseurs et cessent d'alimenter la déforestation
    - le gouvernement brésilien cesse de cautionner l'avancée de la déforestation en subventionnant et en légalisant le développement anarchique de l'élevage
    - un fonds international de lutte contre la déforestation tropicale soit adopté, dans le cadre des négociations internationales sur le changement climatique (conférence de Copenhague), prévoyant un mécanisme de contribution obligatoire des pays industrialisés.