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  • Non à l’hommage à Perpignan aux assassins de l’OAS

    L'OAS (organisation de l'armée secrète) a été une organisation terroriste au sens plein du terme.

    Elle a pratiqué des assassinats, des attentats même contre le président de la république . Il se trouve que des personnes proches de son 20050620.OBS8712.jpgidéologie colonialiste et d'extrême-droite lui rendent hommage en toute impunité. Quand on voit le sort réservé aux "terroristes" de Tarnac et à leurs soutiens, on voit que l'Etat et la justice font deux poids et deux mesures quand cela les arrangent.

     

    Communiqué de la LDH

    Chaque année depuis 2003, une association d’anciens activistes de l’OAS nommée Adimad invite à la veille du 7 juin pol-oas.jpgà un rassemblement à l’intérieur du cimetière du Haut-Vernet à Perpignan devant une stèle érigée la gloire des fusillés de l’OAS.

    La date correspond à l’anniversaire de l’exécution en 1962 de deux membres d’un commando de l’OAS, Albert Dovecar et Claude Piegts, qui avaient participé le 31 mai 1961 à l’assassinat du commissaire central d’Alger, Roger Gavoury.

    La stèle honore aussi Roger Degueldre, qui a notamment organisé l’assassinat le 15 mars 1962 à Alger de six enseignants des centres sociaux éducatifs, ainsi que Jean-Marie Bastien-Thiry, qui a dirigé le 22 août 1962 l’attentat du Petit-Clamart contre le président de la République, le général de Gaulle.

    La LDH appelle tous les démocrates à se rassembler à l’entrée du cimetière autour de représentants des familles touchées par les assassinats de l’OAS pour demander que, comme la stèle identique qui a été enlevée en 2008, après une décision de justice, du cimetière de Marignane, ce monument soit retiré du lieu public que constitue ce cimetière.

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  • A boulets rouges sur Vauban

    La ville de Givet abrite une cité scolaire, qui regroupe un lycée et un collège, c'est cette même organisation que l'on retrouve à Vouziers.

    On connaît les tendances fortes de l'administration a étouffer les petits sites qui seraient plus gourmands en postes que les gros. Mais quand on fait le bilan de la réussite scolaire, il n'est pas prouvé qu'un gros établissement puisse avoir de meilleurs résultats. Il faudrait également tenir accueil_lyceeboss%E9.jpgcompte de l'aménagement du territoire, et de la necessité de faire vivre des cités éloignées des grands centres urbains. La situation assez semblable de Givet et de Vouziers nous a fait nous intéresser à plusieurs reprises à ce qui se passe à Givet.
    Après la menace de fermeture d'une option, c'est contre la suppression d'un poste de direction que se mobilisent les habitants de Givet.
    Voici l'info reprise du site du MRC des Ardennes :



    Hélas, les faits viennent déjà de leur donner raison puisque l'annonce de la suppression pour la rentrée 2009 du poste de la principale du collège LogoVaubanTaille.jpgvient d'être rendue publique aujourd'hui. D'une architecture administrative traditionnelle (une principale à la tête du collège et une proviseur-adjoint à celle du lycée placées sous l'autorité d'une proviseur dirigeant l'ensemble de la cité scolaire Vauban), on passera donc à une architecture administrative originale puisque la proviseur-adjoint devrait prendre la direction du collège et la proviseur celle du lycée. Au-delà de la perte d'un personnel de direction qui ne peut être que préjudiciable à la bonne marche de la cité scolaire, cette décision confirme sans ambiguïté possible que la volonté du Rectorat n'est pas de renforcer la structure d'enseignement givetoise, mais au contraire de l'affaiblir.

  • Huit ans de crise ?

    Certains apperçoivent déjà des signes de fin de crise et laissent entendre que le pire est passé.

    Les bourses ont tendance à remonter depuis quelque temps, marquant également une part d'optimisme des investisseurs.

    Mais il faut s'entendre sur la crise : parle-t-on des faillites bancaires ou industrielles, ou bien de drames humains et de misère à grande échelle.

    Si les grands pays industrialisés ont sauvé des banques et recapitalisé des entreprises, quelles mesures massives ont été prises dans le domaine social?

    Pour le nombre de chômeurs, le directeur de l'Organisation Internationale du Travail envisage un délai de huit ans pour retrouver un taux de chômage "normal", comme avant la crise. C'est une preuve de plus que les plus pauvres payent bien plus que leur part pour permettre la sortie de cette crise du libéralisme.

    Voici un article du "Monde" sur les déclarations du directeur de l'OIT:

     

     

    Le directeur général de l'Organisation internationale du travail (OIT) Juan Somavia a salué, mercredi 3 juin, les prémices de reprise oit_aff_a4.jpgéconomique mais a mis en garde contre le décalage prévisible pouvant aller jusqu'à huit années pour retrouver le niveau d'emploi d'avant la crise.

    "Le monde peut avoir devant lui une crise de l'emploi et de la protection sociale d'une durée de six ou huit ans", a-t-il prévenu en ouvrant la Conférence annuelle des 183 membres de l'OIT. "Il y a de premiers signes bienvenus que la récession ralentit, que la chute libre se freine", a reconnu M. Somavia, mais "les leaders politiques n'ont pas prêté suffisamment d'attention aux implications humaines et sociales du décalage" entre récupération économique et reprise du marché de l'emploi.

    Pourtant, le monde aurait besoin de créer environ 300 millions de nouveaux emplois d'ici à 2015, ne serait-ce que pour absorber l'arrivée sur le marché du travail de 45 millions de personnes supplémentaires chaque année, a relevé M. Somavia. Dans ce but, M. Somavia a préconisé aux membres de l'OIT, réunis jusqu'au 19 juin à Genève, d'adopter un "Pacte mondial pour l'emploi".

  • Les services publics et l'Europe

    Voici un communiqué de la convergence  des collectifs pour la défense et le développement des services publics

     

     

    NOS EXIGENCES DE SERVICE PUBLIC EN EUROPE
    Fidèle aux valeurs qu’elle a toujours portées depuis sa création, la Convergence tient à s’inscrire dans
    le débat des élections du Parlement Européen.
    Depuis une vingtaine d’années, l’Union Européenne n’a cessé de pratiquer une politique de
    privatisation et de libéralisation aboutissant à une mise en concurrence réglementéearton929.jpg
    des services publicset la disparition d’un certain nombre d’entre eux.
    Cette politique apporte tous les jours la preuve de son
    inefficacité à répondre à la satisfaction des besoins de tous dans l’égalité.
    Elle se manifeste par la dégradation des conditions de travail et d’emploi, la régression de la qualité
    du service rendu aux usagers et par des hausses tarifaires socialement injustifiables.
    Tous les jours, on peut constater le divorce grandissant entre les peuples
    de l’Union Européenne et le fonctionnement de ses institutions.
    Parce que nous considérons que la mise en oeuvre de politiques publiques d’intérêt général en Europe
    ne peut se passer des outils publics garantissant les principes de continuité, d’égalité, de péréquation et
    de solidarité, la convergence interpelle les candidats
    et leur demande de se positionner clairement sur l’exigence de service public :
    - En premier lieu, la reconnaissance pleine et entière des services publics doit figurer dans les traités,
    contrairement à la place qui leur est réservée aujourd’hui. Il s’agit,
    par toute une série de mesures législatives et juridiques, de garantir leur existence et
    leurs missions tout en les sortant du champ de la concurrence.
    - L’Union Européenne doit favoriser la cohérence et la coopération des politiques publiques. Cela
    peut aller jusqu’à la création de services publics européens, à l’issue d’un débat démocratique. Dans ceservice_public.jpg
    cadre, chaque pays doit disposer de la faculté d’organiser
    ses services publics comme il l’entend pour l’exercice des droits fondamentaux.
    - Il est nécessaire de remettre en cause toutes les dispositions législatives et juridiques qui constituent
    une menace ou une entrave à l’existence et au fonctionnement des services publics. La politique
    européenne en matière d’aides d’Etat doit être reconsidérée. Il convient de remettre en cause un certain
    nombre de directives, à l’image de la directive postale applicable au 1er janvier 2011.
    Dans le contexte actuel de crise du système capitaliste, largement provoquée par la domination
    du marché libre et non faussé, il faut mettre en place d’autres logiques politiques centrées sur le
    développement des services publics et des biens communs.
    C’est à cette condition que des politiques publiques garantes d’égalité et de solidarité, écologiquement
    responsables pourront prévaloir en matière d’emploi, d’éducation et de formation, de politiques
    industrielles, d’équipements et d’infrastructures répondant aux besoins sociaux.
    La crise appelle à de profonds changements de cap pour ouvrir
    à toutes et tous des perspectives et que personne ne soit laissé pour compte.
    La Convergence souhaite donc que les candidats s’expriment clairement sur ces éléments qu’elle
    considère essentiels dans le débat public européen et coopérera activement avec celles et ceux, qui
    partageant ces valeurs, sont prêts à s’inscrire dans cette démarche et à l’enrichir.
    Le 22 mai 2009

  • Plus de Ripostes

    "Ripostes" fait partie des rares émissions de débat politique à la télévision.

     

    Il est difficile de se plaindre d'un certain désintérêt pour la politique et  les scrutins, quand si peu de choses sont faites pour informer de ripostes_0001_ripostes01.jpgmanière vivante et accessible.

    L'émission "Ripostes", de Serge Moati a le mérite d'exister, et son présentateur-producteur fait vivre des débats. Il va falloir mettre cela au passé, car la direction de "France 5" a décidé de supprimer cette émission, sans prévenir l'interessé, semble-t-il.

    L'audience apparaît bonne, l'émission est reconnue de qualité : qu'est-ce qui justifie cette suppression?

    Voici un commentaire tiré du "Monde":

     

    La direction de France 5 a annoncé, la semaine du 25 mai, au producteur Serge Moati que son magazine politique "Ripostes", à l'antenne chaque dimanche depuis dix ans, ne serait pas reconduit à la rentrée de septembre. En contrepartie, la chaîne a proposé à M. Moati d'animer un magazine multiculturel le samedi.

    ripostes.jpgSi la direction de France 5 affirme "n'avoir rien à reprocher à Serge Moati, qui réalise une des meilleures audiences de France 5 chaque semaine", ce dernier conteste
    "la méthode" consistant à prévenir les intéressés au dernier moment. "La grille de France 5 va être profondément changée dès la rentrée et je souhaite que Serge Moati reste sur la chaîne", a déclaré au Monde Philippe Vilamitjana, directeur général de France 5 qui, prochainement, devrait annoncer le nom de celui qui remplacera Serge Moati pour l'animation d'une nouvelle émission politique.